Sermon: Etes-vous Israelite?
#381FR
Richard T. Ritenbaugh
Given 20-Feb-99
summary: En posant la question : "Etes-vous un Israélite ?", Richard Ritenbaugh réfléchit sur le fait qu'une grande partie de l'Ancien Israël, à cause de sa dureté de cœur, n'a pas profité des faveurs de Dieu. Avec la nouvelle alliance, le niveau est beaucoup plus élevé, nous devons réfléchir sérieusement sur les conséquences de leurs attitudes négatives, afin de ne pas les imiter. Paradoxalement, être un Israélite spirituel, c'est quelque chose que nous devons vaincre. Ne pensons pas comme nos aïeux, que grâce à notre identité, nous sommes dispensés de lutter contre notre nature humaine. Les trois pièges que nous devons surmonter sont : (1) Notre penchant à murmurer et à nous plaindre, (2) notre empressement à être induits en erreur, et (3) à tester ou tenter Dieu.
transcript:
Récemment, nous avons entendu d'abondantes informations
concernant Israël spirituel, ainsi que la manière dont l'Eglise s'accorde avec
les caractères, les types d'Israël et de Juda selon les prophéties.
Personnellement, je pense que cette compréhension constitue l'une des plus
grandes contributions à la connaissance de l'Eglise en général, parce que
cela aide à préserver ensemble tout ce qui se tient. Ce n'est pas que nous ne
comprenions pas ces choses auparavant, quand nous étions dans l'Eglise
Universelle de Dieu. (Aussi, nous ne pouvons pas proclamer avoir découvert ce
petit joyau). Mais nous avons exploré et étendu cette connaissance, à l'aide
de détails en plus grand nombre que jamais auparavant ; et cela a réellement
permis à nos esprits de s'ouvrir davantage à la suite à donner. Je pense que
ceci va réellement nous permettre de nous préparer pour les temps qui sont
devant nous.
Nous voyons ceci clairement dans les prophéties, qui
indiquent qu'Israël et Juda sont des sortes d'Eglises. Ce n'est pas assommant.
Je pense qu'il est très facile de voir cela et très facile aussi de
l'appliquer. Je pense que nous pouvons voir cela à l'?uvre dans la providence
de Dieu aussi bien, comme le sermon de la semaine dernière expliquait l'exemple
de Jacob (Israël, c'est ainsi qu'il devient) et de ses descendants, à la fois
physiques et spirituels. Nous pouvons discerner ce type ou anti-type très
clairement.
Mais avons-nous jamais pensé réellement appliquer cela dans
notre espace de vie de chrétien ? Je pense que c'est une ramification naturelle
de cela. Une fois que nous pouvons identifier les différents types (qui est qui
; et quoi est quoi) alors nous pouvons commencer à comprendre la manière dont
nous vivons. C'est là que mon père s'est étendu au cours de son sermon de la
semaine dernière? Quel bien cela procure de savoir ces choses pour en
comprendre l'application dans nos vies ! Pouvons-nous nous identifier, alors, à
travers les Israélites de la Bible ?
A présent, peut-être, la première chose qui me vient à
l'esprit quand une telle question est posée c'est : "Voulons-nous nous
identifier à travers les Israélites de la Bible ?". Vous savez qu'ils ne
sont pas très recommandés à travers les pages de la Parole de Dieu. En fait,
la plupart du temps, (le plus souvent) les rédacteurs, spécialement du Nouveau
Testament disent : "Ne soyez pas comme ils étaient !" Allons à Hébreux
3 : 7, et nous allons voir l'une des parties où l'apôtre Paul utilise
l'exemple des Israélites et nous montre que nous ne devrions pas agir de la
même manière.
HEBREUX 3 : 7 à 10
C'est pourquoi, selon ce qui dit le Saint-Esprit :
Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos c?urs, comme lors
de la révolte, le jour de la tentation dans le désert, ou vos pères me
tentèrent pour m'éprouver, et ils virent mes ?uvres pendant quarante ans.
Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un
c?ur qui s'égare, ils n'ont pas connu mes voies.
C'est intéressant en soi, parce qu'Il leur a enseigné Ses
voies ; mais ils ne les ont jamais connues.
Verset 11
Je jurai donc dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos !
Puis Paul exhorte le peuple ...
HEBREUX 3 : 12 à 15
Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un c?ur
mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais
exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire :
Aujourd'hui ! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché.
Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions
fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement, pendant
qu'il est dit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos c?urs,
comme lors de la révolte.
L'exhortation de Paul ici est très pressante, très grave.
"Prenez garde, que quelqu'un de vous ne soit comme eux", il ajoute :
"Comme lors de la révolte", quand ils endurcirent leurs c?urs contre
Dieu.
Les enjeux sont beaucoup plus élevés pour nous ! C'était
leur vie physique qu'ils s'engageaient à perdre, ou la destruction physique ;
mais à partir du moment où nous parlons de l'Israël spirituel (des matières
spirituelles) nous parlons alors de la vie éternelle comme enjeu. Si nous nous
comportons avec les mêmes attitudes et les mêmes actions qu'eux, avec la
connaissance et l'appel qui nous ont été révélé, les conséquences seront
encore pires. Le chapitre 4 : 1 dit que nous devrions être TERRIFIES
d'abandonner le Royaume de Dieu ! CRAIGNONS par conséquent, de ne pas
entrer dans ce repos, parce que si nous ne faisons rien, nous subirons les
conséquences.
Allons à 1 Corinthiens 10 et voyons un autre de ces
exemples du Nouveau Testament où Paul dit spécifiquement : "Ne soyez pas
comme eux !".
1 CORINTHIENS 10 : 5 à 12
Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à
Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour
nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils
en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il
est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent
pour se divertir. Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns
d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour.
Ne tentons point le Christ, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui
périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns
d'eux, qui périrent par l'exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour
servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous
qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit
être debout prenne garde de tomber !
Il s'agit bien là des Israélites. Ce passage indique très
sensiblement la même chose que Paul a dite dans Hébreux 3 et 4. Si vous
pensez que vous êtes bons, si vous êtes satisfaits de votre niveau spirituel,
si vous avez l'impression que votre relation avec Dieu peut se traduire par
"ça va ! d'accord !". PRENEZ GARDE, parce que quelque
chose va se produire. Vous êtes devenu auto-satisfait. Vous êtes devenu comme
les Israélites qui pensaient que leur intimité, leur rapprochement avec Dieu
(au sein de l'alliance) suffisait à ce que l'on prenne soin d'eux en toutes
circonstances et qu'ils pouvaient ainsi faire tout ce qui leur plaisait. Ainsi,
si nous versons nous-mêmes dans ce genre de comportement et d'attitude, nous
finirons à notre tour par tomber comme eux. Leurs mauvais exemples sont écrits
en noir et blanc dans la Parole de Dieu afin que nous puissions éviter de
répéter ces choses.
C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, je désire poser
et répondre à cette question: Etes-vous un Israélite ? Vous aurez à y
répondre par vous-mêmes, et nous nous reporterons à certains exemples qui, je
l'espère, pourront être assimilés aujourd'hui. A la fin de ce sermon,
j'espère que nous en viendrons à admettre qu'être un Israélite spirituel
doit être quelque chose qui nous aide à vaincre. Cela peut paraître drôle,
mais c'est vrai. Il semblerait que ce soit un paradoxe, mais ce n'est qu'un
paradoxe apparent.
Paul nous appelle "l'Israël de Dieu" dans Galates
6 : 16. Il s'agit là d'une vérité parfaite, juste et bonne. C'est une chose
positive. Nous sommes les semences des patriarches, Abraham, Isaac et Jacob.
C'est une bonne chose. Ailleurs encore, nous sommes appelés des Juifs
spirituels. Nous sommes appelés les enfants de la promesse, comme Isaac. Nous
sommes appelés le peuple spécial de Dieu, un sacerdoce royal et une nation
sainte. Ce sont de beaux et fiers titres que nous possédons, spécialement
quand ils proviennent de la part de Dieu. Ils vont dans le bon sens. Ils sont
destinés à nous montrer la place qui est la nôtre dans le plan de Dieu, en
tant que prémices, que descendants spirituels des héros de la foi de Dieu.
En revanche, cependant, l'identité de l'Eglise par rapport
à Israël, érige (pour beaucoup d'entre nous) quelques uns des pièges
spirituels qui affectèrent Israël. Cela ne leur "arriva" pas comme
cela, ce sont eux qui s'y précipitèrent avec l'aide de leurs deux pieds.
Certaines de ces dynamiques sont toujours présentes, c'est ce que je veux dire,
à cause de notre proximité vis-à-vis de Dieu. Au milieu de certaines
situations dans lesquelles nous nous trouvons, nous avons l'impression de ne pas
avoir à faire certaines choses sous prétexte que nous sommes le peuple de Dieu.
Si nous ne prenons garde, ces manquements nous mettront hors-jeu et nous
vaudront le même carnage qui affecta tant les Israélites. Mais à notre
époque (comme je l'ai déjà dit) les effets d'une telle situation seront
beaucoup plus dévastateurs, parce qu'ils seront d'ordre spirituel. Et,
naturellement, leur impact durera plus longtemps car c'est de notre vie
éternelle dont il sera alors question. Si nous considérons ces choses à
l'extrême, ces conséquences néfastes peuvent nous priver entièrement de
notre vie éternelle.
Ainsi, si vous voulez vous souvenir d'une idée facile à
retenir (à propos de cet évident paradoxe qui nous concerne) vous pouvez dire
: "Il est bon d'être un Israélites spirituel, mais il est mauvais
d'être un Israélites spirituellement parlant". A ce propos, chacun
des exemples que nous avons et qui montre la condition spirituelle d'Israël est
mauvais. Cependant, notre identité est bien celle d'un Israélite ; et nous
devrions vivre comme Dieu avait l'INTENTION que vive Israël, et non pas
comme il vécut en réalité. A nouveau, il vous est facile de retenir ceci :
"Il est bon d'être un Israélite spirituel, mais il est mauvais d'être
un Israélite, spirituellement parlant".
Notre identité en tant que peuple spécial de Dieu et
notre relation avec Lui sont nobles, bonnes et merveilleuses. C'est ce qui nous
permet d'occuper une telle position auprès de Lui. Mais il nous faut éviter
"l'exemple" Israélite, comme une plaie. En fait, je ne parviens pas
à me rappeler d'une seule action à propos de laquelle Israël a pu être loué.
Il est très difficile d'en trouver une. (Je l'ai peut-être manquée, aussi si
vous la trouvez, faites-le moi savoir).
J'ai choisi trois traquenards dans lesquels les Israélites
sont tombés, les anciens Israélites s'entend. Certains sont plus significatifs
que d'autres dans la Bible. Je vais les utiliser en tant qu'exemples d'attitudes
et de comportements que nous avons besoin de tirer au clair et de vaincre, quel
que puisse être le cas. Si nous les voyons en nous, nous devons les vaincre. Si
nous voyons que nous avons un penchant envers eux, il va falloir nous en
détourner.
Je pense, que nous tenons là un bon sermon pour commencer à
nous auto-évaluer ou peut-être nous donner un bon coup de pied au derrière,
alors que la Pâque va arriver, dans un peu plus d'un mois maintenant. J'ai
commencé à penser à faire cela il y quelques semaines, tandis que nous
étions au beau milieu de ce qu'on a appelé l'épreuve du Président Clinton
devant le Sénat. Je ne pense pas qu'il s'agissait réellement d'une épreuve,
parce que rien ne s'est passé. Et justice ne fut pas rendue.
Mon épouse Beth et moi nous discutâmes sur la question de
savoir combien d'Américains imitaient les Israélites. Et il y avait beaucoup
à dire au sujet de ces circonstances, de cette épreuve du Président. La
raison pour laquelle nous aimons des leaders qui nous rendent heureux, c'est
uniquement parce que nous sommes prospères. Et nous ne nous attachons, pas
beaucoup à vérifier s'ils sont moraux ou non. Aussi longtemps qu'ils
remplissent nos poches de dollars, nous sommes heureux ; et nous ne prenons pas
garde de vérifier qui ils sont. Nous n'attachons pas grande importance au
mensonge aussi longtemps que nous sommes heureux. Et, je pense que l'une des
raisons pour lesquelles nous n'attachons pas grande importance à cela, c'est
qu'il nous fait du bien. Nous pouvons dire : "Bien, regardez-le. Il a une
face de menteur, mais ils ne font rien pour changer cela".
Les Israélites ont certains penchants ; et ces penchants
ressortent aussi chez leurs descendants modernes. La plupart d'entre nous sommes
Américains. Nous avons été appelés à mener une autre vie que celle qui
vivaient les Israélites physiques. A cause de nos origines, nous apportons les
mêmes attitudes et comportements dans l'Eglise. Nous ne devons pas permettre
qu'il en soit ainsi. Nous ne nous sommes pas complètement repentis et n'avons
pas encore vaincu ce qui est arrivé dans l'Eglise. Certains de ces travers
durent DEPUIS DES ANNEES. Certains d'entre nous luttent contre ces choses
leurs vie durant, parce que nous avons cette tendance à nous comporter ainsi.
Ces comportements sont enracinés dans notre propre nature. Aussi, si nous avons
ces penchants en nous (je parle en général) et si notre self-contrôle dérape,
à nouveau ils peuvent ressurgir. Ainsi, c'est une bonne chose, une bonne idée
de revoir ce sujet une fois de temps en temps afin de pouvoir discerner
jusqu'où ils sont implantés en nous, ou, si nous sommes parvenus à les
vaincre.
Le premier de ces travers que j'ai choisi concerne l'ancien
Israélite. Je suis sûr que vous le reconnaîtrez immédiatement. Il vise le
penchant qu'avaient les Israélites à se plaindre et à murmurer. Puisque nous
sommes ici dans 1 Corinthiens 10, nous lirons le verset 10 à
nouveau parce que cette tendance à murmurer et à se plaindre est l'une de
celles que Paul dénonça avec le plus de véhémence.
1 CORINTHIENS 10 : 10
Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui
périrent par l'exterminateur.
Ceci est intéressant en soi. Extrayons cela de ce
contexte et réfléchissons-y. Il parle du fait de se plaindre. Et regardez
quelle est l'amende à payer pour cela. Ils furent détruits par l'ange de la
mort ; c'est ce qu'il dit. "Le destructeur" c'est la traduction des
mots Hébreux qui sont employés dans EXODE pour parler de l'ange de la
mort qui tue les premiers-nés d'Egypte. Donc, n'est-ce pas intéressant ? Dieu
pense que l'amende pour le murmure devait être aussi sévère que celle qu'Il
infligea aux Egyptiens qui endurcirent leur c?ur contre Dieu en ne laissant pas
partir Son peuple. Ce fut la dernière goutte d'eau en Egypte qui fit déborder
le vase.
Nous ne pensions pas que le fait de "se plaindre"
soit un sujet aussi sérieux, au point que Dieu déciderait d'envoyer Son ange
de la mort, pour détruire cette tendance. C'est très intéressant, parce que
nous [avons tendance à penser] : "Ils ont toujours fait cela. Ils se
sont toujours plaints. C'est un vice mineur". Est-ce vrai ? Pas pour
Dieu ! Murmurer et se plaindre, pour Lui c'est TRES SERIEUX. Se plaindre
conduit à la destruction. C'est dit très clairement ici, au verset 10.
Et vous savez, les Américains se plaignent à propos de
tout. Ecoutez les émissions de radio [les Talk show] et vous pourrez entendre
continuellement des plaintes, à propos de ceci, de cela, de n'importe quoi. Peu
importe. Nous nous plaignons au sujet de nos équipes de sport et de leur
réelle importance ; et si elles ont effectué une mauvaise saison (ou mal joué,
pratiqué un mauvais jeu), les gens se plaignent.
Nous rouspétons dans la circulation. Et à propos du trafic
à Charlotte : "Oh, c'est terrible !". Et c'est terrible. Et je
grommelle à propos de la circulation à Charlotte. Je rouspète tout le temps
au Département des Transports ici en Caroline du Nord. J'aimerais leur
transmettre une partie de mes idées. Mais c'est juste mon caractère Israélite
qui ressurgit c'est quelque chose que j'ai besoin de maîtriser et de venir à
bout.
Et puis, quand les initiateurs de lois décident d'apporter
des modifications à la circulation nous nous plaignons, parce que nos taxes
augmentent, les prix du gasoil augmentent (à cause des taxes qui frappent le
prix du fuel). Nous nous plaignons à propos du budget. S'ils décident de
financer la construction d'une route à l'aide d'un péage, nous nous plaignons
pour cela. Et puis, naturellement, nous nous plaignons de chaque autre
conducteur sur la route, parce que nous, nous savons comment conduire.
Nous nous plaignons de ne pas avoir assez de policiers dans
les rues, parce que nous ne nous sentons pas en sécurité. Et puis, quand nous
mettons plus de policiers dans les rues, on se plaint de les voir trop importuns,
ou qu'il y a trop de policiers.
Nous nous plaignons de la pauvreté, de l'éducation. Et puis,
nous nous plaignons d'avoir à payer des salaires. Le dernier budget de
Charlotte faisait état d'un billion de dollars ou quelque chose d'approchant.
Peut-être la moitié de ce budget était attribué aux dépenses d'éducation.
Il en va ainsi de nos taxes, et de nos villes imposées, et de l'utilisation de
nos impôts. Mais nous ne sommes jamais satisfaits.
Nous disposons d'ordinateurs ultra rapides dans ce pays. Intel,
vient juste de sortir Pentium Three. Ils sont
supposés être capables de faire des prodiges sur internet. Mais alors, nous
avons des gens qui se plaignent de voir certaines sociétés ou quoique ce soit
d'autre faire intrusion dans la vie privée par leurs agissements. Et nous nous
plaignons parce que Microsoft envahit le marché. Nous nous plaignons que
nos ordinateurs tombent en panne. Nous nous plaignons et disons que les
ordinateurs ont pris trop d'importance dans notre société, que le contrôle
humain ne s'effectue plus dans de bonnes conditions. Puis, si notre ordinateur
est absent une semaine ou deux, nous nous plaignons parce qu'il ne se trouve pas
à sa place. Nous ne pensons jamais à l'heureux rôle qu'ils jouent dans
l'utilisation qu'on en fait.
Nous nous plaignons parce que ce champignon Japonais spécial
ne se trouve pas sur les étals chez les grossistes. Cependant, nous n'avons
jamais pensé être reconnaissants d'en avoir seulement aujourd'hui !
Je pense que beaucoup d'entre nous se plaindront s'ils
n'avaient aucun motif de se plaindre autour d'eux ! Il faut, me semble-t-il que
nous trouvions quelque chose à mettre sous notre grosse dent. Nous ne sommes
jamais satisfaits, parce que le fait de murmurer est profondément ancré dans
notre nature. C'est presque comme si nous transportions cela dans nos gènes.
C'est réellement spécial dans la nature humaine, et pas seulement chez
l'Israélite. Mais il semble qu'avec l'Israélite, ce soit encore davantage à
fleur de peau, du moins selon le point de vue de Dieu. Ils ont toujours agi
ainsi, ce qui a toujours mis Dieu en colère.
Reportons-nous à Nombres 14. La plupart des
commentateurs ont l'impression que cette description, dans Nombres 14,
soit la seule que Paul ait évoqué. Elle peut aussi avoir été mentionnée au chapitre
16. Mais les deux ont ici le même thème. Naturellement, ce thème est le
murmure, avec pour corollaire le "murmure contre le leadership" en
particulier. Ce murmure dans ce chapitre 16 parle en fait de la
rébellion de Koré, Dathan et Abiram contre Moïse et Aaron. Le chapitre 14
est celui où les espions reviennent de l'exploration du pays de Canaan. Josué
et Caleb disaient : "Allons. Agissons. Nous pouvons les détruire
avec l'aide de Dieu". Tandis que tous les autres disaient : "Non,
je suis désolé, il y a des Anakim sur ce territoire. Ils sont trop grands pour
nous, trop puissants. Nous serions écrasés comme des mouches". Et
tout le monde se rangea de l'avis du deuxième rapport.
NOMBRES 14 : 1
Toute l'assemblée éleva la voix et poussa des cris, et le
peuple pleura pendant la nuit.
"Oh ! Oh ! Oh, nous ne pourrons pas entrer dans ce
territoire". Songez un peu à quoi ressemblait un tel comportement
: "Dieu n'est pas capable de nous faire pénétrer dans ce territoire".
Pourquoi pas ? "Bien, ces gens sont trop forts". Sont-ils plus forts
que Dieu ? Sont-ils plus puissants que Lui ? Parieriez-vous sur les Anakim
contre Dieu ? Naturellement les Israélites le firent.
Verset 2
Tous les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et
Aaron, et toute l'assemblée leur dit : Que ne sommes-nous morts dans le pays
d'Egypte, ou que ne nous sommes-nous morts dans désert ?
Ils préféraient mourir et revenir en Egypte en tant
qu'esclaves plutôt que d'affronter le désert, était-ce justifié ?
Auraient-ils été tués ? Dieu les aurait-ils laissé mourir dans le désert ?
Dans ce cas, Il avait tout prévu pour eux. Et seraient-ils encore restés dans
le désert trente-huit autres années, qu'Il aurait toujours tout prévu pour
eux. Et Il en fut ainsi ! Mais ils préférèrent mourir dans le désert, comme
le dit la partie suivante de ce verset.
Versets 3 et 4
Pourquoi l'Eternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous
tomberons par l'épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une
proie ? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Egypte ? Et ils se dirent
l'un à l'autre : Nommons un chef, et retournons en Egypte.
Quel mélodrame, Oh ! Ils préférèrent devenir esclaves,
plutôt que suivre Dieu. Ils préférèrent mourir plutôt que suivre Dieu.
C'est ce qu'ils affirmèrent.
Verset 5
Moïse et Aaron tombèrent sur leur visage, en présence de
toute l'assemblée réunie des enfants d'Israël.
Ils comprirent ce qui se passait. Ils étaient
probablement au bout du rouleau, essayant de trouver une solution. Ils
tombèrent sur leur visage par adoration et humilité devant Dieu, en disant :
" Dieu, ne crois pas que nous fassions partie de ces comportements".
Versets 6 et 7
Et, parmi ceux qui avaient exploré le pays, Josué, fils de
Nun, et Caleb, fils de Jephunné, déchirèrent leurs vêtements, et parlèrent
ainsi à toute l'assemblée des enfants d'Israël : Le pays que nous avons
parcouru, pour l'explorer, est un pays très bon, excellent.
Josué et Caleb tentaient bien d'attirer leur attention
sur des choses positives et de détourner leurs présomptions de leur tête.
Versets 9 et 10
Seulement, ne soyez point rebelles contre l'Eternel, et ne
craignez point les gens de ce pays, car ils nous serviront de pâture ; ils
n'ont plus d'ombrage pour les couvrir, l'Eternel est avec nous, ne les craignez
point ! Toute l'assemblée parlait de les lapider, lorsque la gloire de
l'Eternel apparut sur la tente d'assignation, devant tous les enfants d'Israël.
"Ces gars disent de bonnes choses. Nous les lapidons
parce que nous ne ressentons pas les mêmes choses. Nous nous plaignons parce
que ce qui est proposé ne correspond pas à nos vues".
Verset 10
Toute l'assemblée parlait de les lapider, lorsque la gloire
de l'Eternel apparut sur la tente d'assignation, devant tous les enfants
d'Israël.
Cela se présentait de très mauvaise façon. Dieu était
résolu à les effacer de la surface de la terre. Et Il l'aurait fait, si Moïse
n'avait intercédé en faveur du peuple ; aussi Il les épargna.
Versets 20 à 23
Et l'Eternel dit : Je pardonne, comme tu l'as demandé. Mais,
je suis vivant ! et la gloire de l'Eternel remplira toute la terre. Tous ceux
qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai fais en Egypte et dans le désert,
qui m'ont tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix, tous
ceux-là ne verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner,
tous ceux qui m'ont méprisé ne le verront point.
En fait, leurs murmures étaient une rébellion, et
l'amende à payer se solda par l'accomplissement de leur propre prophétie. Ils
allaient devoir mourir dans le désert. Et leurs os furent éparpillés d'un
endroit à l'autre pendant quarante ans, à cause de leurs plaintes.
N'est-il pas vrai que même le plus neutre parmi nous en
arrivera à se plaindre, parfois, de son leadership ? C'est réellement ce qui
se passa ici, avec les Israélites dans le désert. Ils n'étaient pas heureux
de la manière que Dieu les conduisait à travers Moïse et Aaron. C'est dit
très clairement au verset 2. Ils murmuraient contre Moïse et Aaron. Et
si vous murmurez contre Ses serviteurs, c'est comme si vous murmuriez contre
Dieu ! Si Ses serviteurs sont généralement d'une bonne trempe, ils font en
général ce qui est bien. Ils suivent en général, les commandements de Dieu.
Ils essaient de faire de leur mieux pour conduire le peuple d'une manière qui
plait à Dieu. Alors, Dieu s'implique personnellement quand un serviteur est
attaqué.
J'imagine que beaucoup parmi nous pensent mieux diriger et
conduire que notre leader. Et, vous savez cela, c'est sans doute vrai. Parce que
quelquefois, Dieu met en place des leaders qui ne sont pas les plus appropriés
pour cette tâche. Il leur faut développer leur capacité à diriger, la
plupart du temps. Et ils doivent, eux aussi, vaincre et triompher de certains
problèmes. Quelquefois ils dérapent. Mais s'ils sont choisis par Dieu, vous
devez songer à Romains 8 : 28, "Nous savons du reste, que toutes choses
concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son
dessein".
Si nous croyons en la souveraineté de Dieu, nous devons
comprendre que, si Dieu choisit tel chef, c'est pour une raison. Il nous faut
alors être certain d'apprendre à nous soumettre et d'être capable de suivre
ce chef sans se plaindre. Cela ne veut pas dire que nous soyons obligé de tout
accepter tout le temps. Mais nous devons apprendre à nous soumettre sans
murmurer.
Comme je l'ai dit, dans ce cas particulier, les gens
murmuraient contre Moïse et Aaron, qui étaient des hommes justes en général.
Tous les deux péchèrent publiquement une fois ou deux. Aaron pécha là, au
pied du Mt Sinaï. Il autorisa le peuple à s'entretenir avec lui au sujet de la
construction du veau d'or. Criante idolâtrie ! Aaron fut personnellement
responsable de cela. Mais savez-vous ce qu'il advint ensuite ? Dieu l'honora
toujours en tant que grand prêtre. Pouvez-vous imaginer cela ?
Pouvez-vous imaginer quelqu'un de la stature d'Herbert
Armstrong, disons, dirigeant un service Luthérien ? Et ensuite, voir Dieu
continuer à l'honorer et à travailler encore avec lui en tant que chef de Sa
véritable Eglise ? Il est bien difficile d'imaginer une chose pareille,
n'est-ce pas ? Ceci n'est jamais arrivé, naturellement. Mais le fait est que,
à considérer la manière dont Dieu a traité cet épisode, cela devrait couper
court aux murmures de notre part. Dieu travaillait avec cet homme, et Il décida
de le canaliser, de l'aider. Et Il agit de cette manière !
Savez-vous cela ? Plus tard, Aaron lui-même se rebella
contre Moïse, avec sa s?ur Myriam. Et ce fut la seconde fois, à cette
occasion Dieu l'avertit qu'il n'entrerait pas dans la Terre Promise. Et puis,
Moïse lui-même se rebella quand il frappa le rocher. Devant TOUT
Israël, il pécha, il désobéit à Dieu. Il se mit en colère et frappa le
rocher quand Dieu lui ordonna de parler. Et pour cela, il lui fut refusé
d'entrer dans la Terre Promise. Il dut endurer la même punition qui affligea le
reste des enfants d'Israël, et il mourut là même, dans le désert.
Mais Dieu, toutefois, l'honora pour l'avoir choisi comme
serviteur et pour avoir continué à l'utiliser pour conduire les enfants
d'Israël. Quelle leçon !
Pensez aux crimes affreux de David, des péchés (et pas
seulement des crimes) tels que l'adultère à la vue de tout Israël. Le meurtre
d'un homme juste, Uri, un homme qui ne rentrait même pas chez lui, mais qui
couchait au pied de la porte de David pour se trouver disponible en cas de
besoin. Un homme véritable ! Puis David le tua en public ; c'est ce que fit
David sur le fond de cette affaire. "Joab plaça Uri en première ligne
lors de la bataille afin de s'assurer de sa mort". Mais Dieu honora
toujours David en tant que chef de Son peuple. En tant que type du Messie.
Dieu désire que nous apprenions à nous soumettre à Son
choix, au sujet du leadership, sans nous plaindre. Quand nous nous plaignons, ce
que nous faisons alors, c'est comme si l'on pointait notre doigt en direction de
Dieu Lui-même. Nous faisons preuve d'un manque d'appréciation envers Dieu.
Nous faisons preuve d'un manque de foi, en fin de compte dans Sa capacité à
conduire. Cependant, Il est bien Celui qui mène Israël. Il est Celui qui mène
l'Eglise. Et Il peut faire ce qui lui plait !
Finalement, comme je l'ai dit, murmurer traduit un manque de
foi. C'est de l'incrédulité envers le leadership, la souveraineté et la
providence de Dieu. SI nous croyons sincèrement que Dieu se trouve sur
Son trône et qu'Il dirige les affaires de Son Eglise (de Sa nation, du monde,
de Son but et de Son plan), ALORS, nous ne nous plaindrons pas de la
situation dans laquelle Il nous met. C'est dur, c'est vraiment dur, de ne pas se
plaindre, parce que cela est fortement incrusté dans notre nature humaine.
Regardez Paul. S'il y avait quelqu'un qui avait des raisons
de se plaindre des circonstances de sa vie, c'était bien lui. Songez à tous
les périls auxquels Dieu l'a exposé. Combien de fois fut-il lapidé ? Combien
de fois fut-il fouetté quarante fois moins une ? Combien de fois fit-il
naufrage ? Combien de fois fut-il privé de nourriture ? Combien de fois dut-il
fuir pour sauver sa vie, parce que la populace le pourchassait ?
Et ce qu'il fit fut de prêcher la vérité de Dieu. Jamais
il ne frappa quelqu'un. Il n'assassina jamais personne. Il ne perturba jamais la
paix (au sens normal). Il ne tomba pas fou. Il ne frappas jamais de femmes. Tout
ce qu'il fit, fut de parler de la vérité. Toujours, il dût affronter toutes
ces terribles persécutions, ces privations, une semaine oui, une autre semaine
non. Remarquez son attitude, dans Philippiens 4 : 11. Quel magnifique
exemple il est ! Et, j'allais oublier : "l'épine dans sa chair" que
Dieu lui infligea spécifiquement, et dont Il refusa de lui ôter.
PHILIPPIENS 4:11
Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai
appris à être content de l'état où je me trouve.
Je pense que ce passage est le premier que j'ai donné à
retenir à mes enfants, parce que je voulais qu'ils apprennent à mettre cela en
pratique. Cela leur épargnera d'évoquer bien des griefs s'ils apprennent à
être contents. (Je leur ai aussi donné : "Faites toutes choses sans
murmurer et vous disputer"), et nous allons également lire ces choses.
PHILIPPIENS 4 : 12 à 13
Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans
l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim,
à être dans l'abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Christ
qui me fortifie.
Avec Paul, tout était bien, où que Dieu le conduise,
quelle que fut la situation dans laquelle il se trouvait, parce que pour lui,
cela faisait partie des ordres de Dieu. Il y a quelque chose à apprendre dans
cette situation. Il n'avait pas besoin de rouspéter. Il n'avait pas besoin de
se plaindre. Quelque chose au milieu de tout cela faisait avancer le but de Dieu
pour le bien de lui-même et de ceux qui se trouvaient impliqués comme lui à
travers ces expériences. Pourquoi se plaindre ? Il était entre les mains du potier.
Pourquoi l'argile se rebifferait-elle d'un saut et mordrait-elle le potier
parce que le potier ferait quelque chose pour elle dans son
intérêt ? (Il s'agit du mélange de deux métaphores, le potier
et l'argile, et du fait de mordre la main qui vous nourrit. Mais les deux
veulent dire la même chose). De façon muette !
S'il y a un problème avec le chef humain (comme c'est le cas
dans la plupart des cas, et parce que chaque humain est faillible), il vous faut
regarder au-delà de lui, en direction de Dieu. Vous devez dire, "Si Dieu
place cet homme là, c'est qu'il y a une raison. Peut-être devrais-je garder ma
bouche close jusqu'à ce que les choses s'arrangent". Et, S'IL LE FAUT,
(soulignons cela) utilisez certains passages bibliques pour résoudre ces
problèmes. Utilisez Matthieu 18 : 15 explicitement. Je veux dire "à
la lettre". Ne prenez pas n'importe quel chemin pour y parvenir. Vous
pourriez recevoir un retour de flammes si vous deviez provoquer la division. Je
ne peux pas dire cela plus fortement.
Utilisez les passages qui se trouvent dans la Bible pour
résoudre les disputes. Voyez la personne en privé. Faites de votre mieux en
faisant preuve de patience. Ayez de la miséricorde. Sachez que la personne est
humaine. Donnez-lui une chance de se repentir. Jésus à dit à Pierre (après
que Pierre ait demandé : "Combien de fois devrons-nous pardonner ? Sept
fois ?"). "Non", Jésus répondit "Soixante dix-sept fois".
Cela ne voulait pas dire quatre cent quatre vingt dix fois. Mais chaque fois
qu'on montrera de la repentance.
Il y aura des temps ou les chefs humains feront de fautes.
Mais, plutôt que de ronchonner (plutôt que de causer des divisions, plutôt
que de provoquer la rébellion, plutôt que de mettre au travail l'ange de la
mort), travaillez suivant les indications que Dieu nous à révélées. Et soyez
patients, car Dieu n'est-Il pas patient avec nous ? Combien de fois L'avons-nous
offensé, n'a-t-Il pas quelquefois rompu les ponts avec nous ?
PHILIPPIENS 2 : 12 à 13
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi,
travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma
présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu
qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
Soyez certains de bien comprendre que la raison pour
laquelle vous êtes vivants et respirez (ainsi que la raison pour laquelle vous
vous trouvez dans une situation particulière qui vous arrive), c'est parce que
Dieu est en train de travailler en vous, à la fois, le vouloir et le faire,
pour Son bon plaisir, et pas pour le nôtre. Pensez-vous que Paul éprouva un
grand plaisir à être lapidé ? A être fouetté ? Et pour finir à être
décapité ? Mais quelque soit l'état dans lequel il se trouvait, il avait
appris à être content, parce que c'était la volonté de Dieu qui se
manifestait à travers tous ces faits.
Versets 14 à 16
Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que
vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépressible au milieu
d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme de
flambeaux dans le monde, portant la parole de vie ; et je pourrai me glorifier,
au jour de Christ, de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain.
Voyez-vous ce qui est dit ici ? Si nous faisons toutes
ces choses sans murmurer et sans discuter nous serons des témoignages devant le
monde comme quoi nous sommes des enfants de Dieu. N'est-ce pas ce que nous
désirons faire de nos vies ?
Le deuxième point, le deuxième piège dans lequel
tombèrent les enfants d'Israël, ce fut leur tendance à se fourvoyer, et se
corrompre. C'est très intéressant. Les Israélites avaient une grande
tolérance pour le mensonge. Tout comme le Président des Etats-Unis ! Les
Américains sont des gens qui gobent tout ce qui sort de la bouche de l'homme ;
et ils se nourrissent de ces choses. Pourquoi ? Parce qu'ils sont gros et
heureux ! Le peuple Américain a la plus haute estime pour l'homme qui a un
caractère pervers et trompeur.
Même les votes, je pense, sont remplis de tromperies, mêmes
ceux des scientifiques. Nous avons entendu dire que l'administration ne faisait
pas voter certaines régions sous sa tutelle parce que le scrutin aurait été
défavorable à ses délégués. Pouvez-vous imaginer, croire cela ? J'ai
entendu d'une autre source, le cas d'un candidat qui avait réussi à attirer
vers lui la moitié des votes, aux questions qui lui furent posées ensuite, il
répondit comme un politique et social Chrétien Conservateur l'aurait fait. Les
gens lui dirent alors : "Nous en avons assez entendu. Merci beaucoup".
Ils ne permirent pas au candidat d'aller plus loin dans la campagne électorale,
parce qu'ils se rendirent compte que sa politique et ses penchants sociaux
étaient trop corrects, ainsi, c'était inacceptable. Ils coupèrent toute
communication avec lui. N'est-ce pas terrible ?
Ensuite, les résultats des votes sont présentés, dans les
gros titres de journaux, lors des émissions de radio et à la Télévision
comme étant, LA VERITE ; et nous la prenons pour argent comptant ! Mais
nous la considérons qu'accompagnée de la perverse particule "comme".
Cela ne paraît pas avoir de sens, mais cela en a un, si vous comprenez le
caractère Israélite.
Revenons à Jérémie 5. A présent, rappelez-vous qui
était Jacob. Monsieur Trompeur. Que fit-il pour gagner la bénédiction de son
père ? il se présenta sous l'aspect de son frère, ESAU pour tromper le
vieil homme (le pauvre Isaac âgé et aveugle). Et ses enfants suivirent les
mêmes pas.
JEREMIE 5 : 1
Parcourez les rues de Jérusalem, Regardez, informez-vous,
cherchez dans les places, S'il s'y trouve un homme, s'il y en a un Qui pratique
la justice, qui s'attache à la vérité, Et je pardonne à Jérusalem.
Dieu interroge Jérémie pour en trouver un seul, une
âme solitaire qui aimerait voir appliquée la justice et qui chercherait la
vérité. "Et j'épargnerai toute la ville".
Bien qu'ils affirment et proclament : "Que le Seigneur
vive", ils juraient faussement. Ils est en train de dire à Jérémie.
"Tu n'en trouveras pas un seul". Et même s'ils se mettent à dire :
"Oh, je crois Dieu. Dieu est sur son trône. C'est là qu'Il travaille".
Ils mentent.
Verset 3
Eternel, tes yeux n'aperçoivent-ils pas la vérité ? Tu les
frappes, et ils ne sentent rien ; Tu les consumes, et ils ne veulent pas
recevoir instruction ; Ils prennent un visage plus dur que le roc, Ils refusent
de se convertir.
Versets 9 à 11
Ne châtierais-je pas ces choses-là, dit l'Eternel, Ne me
vengerais-je pas d'une pareille nation ? Montez sur ses murailles, et abattez,
Mais ne détruisez pas entièrement ! Enlevez ses ceps, Qui n'appartiennent
point à l'Eternel ! Car la maison d'Israël et la maison de Juda m'ont été
infidèles, Dit l'Eternel.
Ils aimaient même traiter faussement avec Dieu, d'une
manière flagrante, ils Lui mentaient la plupart du temps à travers leurs
actions.
Verset 12
Ils renient l'Eternel, ils disent : Il n'existe pas ! ...
Ce qui signifie, ces calamités n'existent pas. "Ce
n'est pas Dieu qui envoie ces choses contre nous. Dieu ne ferait pas cela".
Mais c'est eux-mêmes qui mentent.
...Et le malheur ne viendra pas sur nous, Nous ne verrons ni
l'épée ni la famine.
Verset 13
Les prophètes ne sont que du vent, Et personne ne parle en
eux. Qu'il leur soit fait ainsi !
[Au verset 26, Dieu parle à nouveau].
Verset 26
Car il se trouve parmi mon peuple des méchants ; Ils épient
comme l'oiseleur qui dresse des pièges, Ils tendent des filets, et prennent des
hommes.
Ces filets ne sont pas destinés aux animaux. Ils ont
tendu ces filets pour séduire des hommes à leur propre bénéfice, parce
qu'ils vont tirer quelque avantage de cette man?uvre.
Verset 27 et 28
Comme une cage est remplie d'oiseaux, leurs maisons sont
remplies de fraude ; c'est ainsi qu'ils deviennent puissants et riches. Ils
s'engraissent,...
Cela traduit parfaitement le type d'Américains qu'on peut
voir aujourd'hui.
... ils sont brillants d'embonpoint ; Ils dépassent toute
mesure dans le mal, Il ne défendent pas la cause, la cause de l'orphelin, et
ils prospèrent ...
Ils sont prospères ; cependant ils sont devenus prospères
par la tromperie, par l'injustice, par toutes sortes de mauvaises actions que
vous pouvez imaginer.
...Ils ne font pas droit aux indigents.
Verset 29
Ne châtierais-je pas ces choses là, dit l'Eternel, Ne me
vengerais-je pas d'une pareille nation ?
C'est la seconde fois que Dieu dit ceci. "N'ai-je
pas le droit de les punir pour avoir violé ma loi de manière si effrontée".
Ecoutez encore ce que Dieu dit :
Versets 30 à 31
Des choses horribles, abominables, Se font dans le pays. Les
prophètes prophétisent avec fausseté, Les sacrificateurs dominent sous leur
conduite, Et mon peuple prend plaisir à cela. Que ferez-vous à la fin ?
Ces choses se passent actuellement. "Avez-vous
considéré où tout cela va vous mener ?" demande Dieu. Quelle sera la fin
des gens qui AIMENT qu'on leur parle faussement, qui aiment entendre leur
prédicateurs prêcher des erreurs sur leurs têtes, à la place de la Parole de
Dieu ? Avez-vous considéré le fait que sans doute Dieu punira pour ce genre de
choses ? Qu'Il se vengera Lui-même, ce qui est un manière très intéressante
de considérer la chose. Dieu se vengera d'une telle nation.
Maintenant, pourquoi Dieu appelle-t-Il cela un AMOUR
FALSIFIE, "des choses horribles et abominables" ? Ce sont de dures
paroles de la part de notre Dieu. Pourquoi supposez-vous qu'Il utilise de si
forts vocables contre ce consentement à la tromperie ? C'est parce que cela
mine, sape tout ce qu'Il a édifié. Les mensonges expriment l'esprit de Satan
le diable, n'est-ce pas ? N'est-il pas le père du mensonge ? Il est le grand
trompeur. La voie de Dieu (Son plan, tout ce qu'Il est et fait) est basée sur
la vérité. N'est-ce pas ?
Jésus dit qu'Il est la vérité. "Je suis la voie, la
vérité et la lumière". Il nous été : recommandé d'adorer en esprit et
en vérité. A un autre endroit il est écrit (Jean 17 : 17) La
parole de Dieu est vérité. Tout ce qui sort de sa bouche est vérité.
La tromperie, dès lors, n'a rien à voir avec Dieu, et elle ne devrait avoir
aucune part en nous , parce que nous sommes supposément Ses enfants, et que
selon ce fait, les enfants miment leur parents.
Si nous voulons tromper ou mentir, ou tromper sous n'importe
quelle forme pour obtenir un avantage, nous allons alors répudier Dieu. Ce sont
des mots très sérieux ! Aimez-vous être menteur, comme l'étaient les
Israélites ? J'espère que non. Aimez-vous adopter les choses sans valeur, les
ordures des idées et des croyances de ce monde parce qu'elles facilitent les
choses pour vous, peut-être au travail ou à l'école ? Voulez-vous être
"politiquement correct" dans votre entourage parce que vous désirez
être bien vu des autres ; et que vous ne voulez pas donner une mauvaise image
de vous alors que vous allez peut-être obtenir une promotion ?
Le Psaumes 15 est "le chapitre de la
qualification" qu'il me faut considérer. C'est moi qui ai donné ce
sous-titre à ce chapitre complet. David dit, dès le premier verset, que ces
caractéristiques (qu'il énumère ici) sont celles que Dieu désire voir chez
Ses enfants.
PSAUMES 15 : 1 à 5
O Eternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur
ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l'intégrité, qui pratique la
justice, Et qui dit la vérité selon son c?ur. Il ne calomnie point avec sa
langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point
l'opprobre sur son prochain. Il regarde avec dédain celui qui est méprisable,
Mais il honore ceux qui craignent l'Eternel ; Il ne se rétracte point, s'il
fait un serment à son préjudice. Il n'exige point d'intérêt de son argent,
Et il n'accepte point de don contre l'innocent. Celui qui se conduit ainsi ne
chancelle jamais.
Il est intéressant de remarquer ce qu'ont fait de la
vérité un grand nombre de gens. Spécialement à propos du passage "il ne
se rétracte pas, s'il fait un serment à son préjudice". C'est là, le
caractère des gens (comme l'Apôtre Paul) qui ne désirent parler que de la
vérité, même s'ils savent que l'événement qui suit peut leur valoir des
jets de pierres sur le coin de la figure. Ceux qui seront dans le Royaume de
Dieu préfèreront endurer le mal plutôt qu'abonder dans le mensonge, même
s'il s'applique contre eux.
Allons à Esaïe 28. Il est intéressant de remarquer
que les Protestants utilisent ce verset particulier (verset 15) pour dire
que, aux temps de la fin, les Juifs feront une alliance avec l'Antéchrist. Bien,
je suis désolé de devoir dire que je ne vois pas cela. Je ne pense pas que ce
soit une bonne interprétation de ce verset. Il a une application beaucoup plus
banale et beaucoup plus spirituelle :
ESAIE 28 : 14 à 15
Ecoutez donc la parole de l'Eternel, moqueurs, vous qui
dominez sur ce peuple de Jérusalem ! Vous dites : Nous avons fait une alliance
avec la mort, Nous avons fait un pacte avec le séjour des morts ; Quand le
fléau débordé passera, il ne nous atteindra pas, Car nous avons la fausseté
pour refuge et le mensonge pour abri.
A présent, écoutez la réponse de Dieu à ceci :
Verset 16
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Voici,
j'ai mis pour fondement en Sion une pierre angulaire de prix, solidement posée
; Celui qui la prendra pour appui n'aura point hâte de fuir.
Qui est décrit ici ? Jésus-Christ. Qu'a dit
Jésus qu'Il était ? La vérité. (gardez ceci en tête).
Versets 17 à 19
Je ferai de la droiture une règle, Et de la justice un
niveau ; Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, Et les eaux
inonderont l'abri du mensonge. Votre alliance avec la mort sera détruite, Votre
pacte avec le séjour des morts ne subsistera pas ; Quand le fléau débordé
passera, Vous serez par lui foulés aux pieds. Chaque fois qu'il passera, il
vous saisira ; Car il passera tous les matins, le jour et la nuit, Et son bruit
seul donnera l'épouvante.
Les gens seront terrifiés d'entendre l'arrivée de cet
événement, parce qu'ils l'ont déjà vu encore, encore et encore, à la
manière de vagues qui déferlent sur la plages. Dieu dit : "Parce que vous
avez fait du mensonge votre refuge, Je vais vous envoyer cela, vous l'envoyer et
vous l'envoyer encore, jusqu'à ce que vous soyez absolument terrifiés.
Versets 20 à 22
Le lit sera trop court pour s'y étendre, Et la couverture
trop étroite pour s'en envelopper. Car l'Eternel se lèvera comme à la
montagne de Peratsim, Il s'irritera comme dans la vallée de Gabaon, Pour faire
son ?uvre, son ?uvre étrange, Pour exécuter son travail, son travail inouï.
Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur que vos liens ne soient
resserrés ; car la destruction de tout le pays est résolue, Je l'ai appris du
Seigneur, de l'Eternel des armées.
Cette "alliance avec la mort", ou ce
"contrat avec le Shéal" (la mort). Je pense que la meilleur façon de
décrire cette image est de se souvenir ce que Deutéronome 30 : 19 dit :
J'ai mis devant toi ce jour de VIE ET DE BENEDICTION et celui de MORT
ET DE MALHEUR. Et il ajoute : "Choisis la vie !"
Et ceci est l'alliance qu'Il a faite avec Israël, et avec
nous. (Il nous l'a offerte). Choisis la VIE ou choisis la MORT.
Mais fait un choix !
Et les Juifs ici, au verset 15, ont choisi la MORT.
Ils ont fait alliance avec la MORT. Ils ont fait alliance avec le MALHEUR.
Mais, le savez-vous ? Ils se sont mêmes trompés eux-mêmes dans cette
histoire. Dieu dit que si vous choissez la mort, vous obtiendrez la mort, et le
malheur. Que répondirent-ils ? "Nous allons faire une alliance avec la
mort et rien de tout cela ne nous frappera. Nous serons saufs parce que nous
avons fait de nos mensonges notre refuge. Nous avons rempli le bouclier qui est
au-dessus de nos têtes de faux statuts". Et Dieu va déchirer, tailler
en pièces tout cela, avec sa colère !
Vous pouvez dire qu'ils se sont couverts eux-mêmes de
fausses doctrines, de prophéties fantaisistes, d'expectatives et d'espoirs
marials qui sont nullement fondés dans la parole de Dieu. Ils sont entièrement
faux. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils ont l'impression de pouvoir ne tenir
aucun compte de la réalité de Dieu Lui-même et ainsi finir par Le rejeter.
Ils pensent que Dieu va ignorer leur stupide ignorance.
Vous pouvez vous reporter à Jérémie 7 et lire
jusqu'au verset 27, parce qu'à nouveau, les Juifs de cette époque
pratiquaient les mêmes inepties, fondamentalement. En criant : "C'est ici
le Temple de l'Eternel, le Temple de l'Eternel, le Temple de l'Eternel" (Jérémie
7 : 4) . Mais Dieu dit que le temple ne vous sera pas accordé comme
sanctuaire quand Je viendrai. Je vais faire avec vous comme à Shiloh, dit-Il,
qui fut complètement détruit à cause de sa désobéissance.
Ils dirent alors : "Aussi longtemps que nous serons
près du Temple (à l'intérieur de l'Eglise) nous serons en bonne posture. Nous
pouvons faire ce que nous voulons et Dieu ne nous en tiendra pas rigueur".
Mais Dieu dit : C'est un mensonge. Ce qui je veux voir, c'est l'obéissance, la
vérité, la justice et la grâce". Et ce n'est pas du folklore, aussi, Il
va venir pour juger.
Pour nous, ceci nous est présenté afin que nous sachions ce
qui est vrai et bien.
1 THESSALONICIENS 5 : 21
Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ;
Où, prouvez toutes choses. Mais cela va au-delà de ce
principe. Il ne s'agit pas seulement de savoir ou de prouver cela, mais de le FAIRE.
C'est la chose importante. Quand nous FAISONS ces choses, cela
s'imprègne dans notre CARACTERE. Dans 1 Timothée 4 : 16, Paul
dit à Timothée :
1 TIMOTHEE 4 : 16
Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère
dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu
sauveras ceux qui t'écoutent.
Il ne s'agit pas de continuer à croire, mais de
continuer à faire, à les pratiquer. Cette merveilleuse promesse est toujours
en vigueur. Mais il vous faut accomplir les deux parties. "Persévère dans
ces choses, car elles te sauveront et sauveront ceux qui t'écoutent". Il
s'adresse ici à un ministre. Ainsi, il dit ici qu'un ministre doit garder la
vérité pour la prêcher. Afin que ceux qui croient et agissent (comme il
prêche, et agit) puissent être sauvés.
Le point trois, maintenant, très rapidement. Les Israélites
étaient aptes à tester, à tenter Dieu. Si vous voulez, ils étaient
excellents dans l'art de repousser les limites acceptables. Nous devons revenir
à Corinthiens 10 : 9 et revoir ce passage.
1 CORINTHIENS 10 : 9
Ne tentons point le Christ, comme le tentèrent quelques-uns
d'eux, qui périrent par les serpents.
Il s'agit là d'un mot très intéressant, dans le Grec,
ce "tentez". En grec c'est, "ekpeirazo". Sa
signification de base c'est essayer, ou tester quelque chose. Mais
il a un synonyme très intéressant (du moins, dans la langue Anglaise) et c'est
le mot "Challenge", comme lorsque vous jetez le gant et que vous
poussiez quelqu'un à accomplir un exploit (comme par exemple, vous battre à la
course à cheval). C'est la manière dont les gens agissent envers Dieu, et les
Israélites étaient bons pour ce genre d'exercice.
Ce challenge là, n'est pas la sorte de tentative à laquelle
vous devriez vous exposer si quelque personne devait vous y faire participer.
Car ce challenge serait alors destiné à tenter de battre et de défaire cette
autre personne. Pas le succès, mais l'échec. Les commentateurs disent qu'il
s'agit là d'un terme grec très intense, très énergique. Ainsi, ce dont il
est question, c'est d'essayer d'aller le plus loin possible sans encourir
d'amende. C'est marcher sur le bord de la falaise en essayant de mettre une
jambe dans le vide pour essayer d'atteindre aussi loin que possible l'autre
versant de la falaise pour obtenir ce qu'on désire.
C'est comme la brebis que se frotte contre la clôture en
posant son postérieur tout contre et qui essaye de faire pression sur cette
dernière jusqu'à ce qu'elle cède. Alors, elle peut bénéficier d'une herbe
nouvelle, plus verte, de cet autre côté, bien que le berger ait posé des
clôtures pour protéger la prairie plus verte de ce côté là.
C'est prendre ainsi de grandes libertés avec la loi. Cela
peut même désirer vouloir écoper d'une PUNITION à cause du péché,
aussi longtemps que vous vous livrez à cette sorte de jeu. Il y a des gens qui
désirent agir ainsi.
Maintenant, Nombres 21 est l'incident spécifique
auquel Paul se réfère ici. Il s'agit de celui des serpents. Ce qui est arrivé
ici était destiné aux gens qui parlaient contre Dieu et contre Moïse. Une
fois encore, ils disaient qu'ils allaient mourir dans le désert. Qu'ils
n'avaient pas assez de nourriture par rapport à ce que Dieu leur donnait, la
manne. Ainsi, Dieu leur envoya des serpents dangereux parmi eux et nombreux
furent ceux qui moururent de morsures.
Cela peut aussi évoquer Exode 17. Ce passage, de ce
point de vue, peut être plus intéressant à travers le fait de reculer les
limites. C'est intéressant, (de revenir à Nombres 21, pendant une
seconde) parce que le mot "tenter" ou "tester"
Dieu, n'a pas le même sens dans ce passage ; mais Paul apporte des précisions
sur la partie à laquelle il se réfère. Rappelez-vous, il a dit que Dieu
envoyait des serpents parmi eux. Ils murmuraient alors, et il appela cette
façon de murmurer "tenter Dieu". Ainsi, ces deux points de vue se
combinent ensemble.
Le chapitre 17 d'Exode est le temps où Moïse fit sortir
l'eau du rocher. Il y eut un moment ou Moïse frappa le rocher et un autre
pendant lequel Dieu lui parla. Le peuple alors fut chaviré parce qu'il n'avait
pas d'eau pour boire.
EXODE 17 : 4 à 7
Moïse cria à l'Eternel, en disant : Que ferai-je à ce
peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront. L'Eternel dit à Moïse : Passe
devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël ; prends aussi dans
ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche ! Voici, je me
tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en
sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens
d'Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants
d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Eternel, en disant
: L'Eternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ?
Ils Le "tentèrent" ici, pourrait-on dire, je
pense, parce qu'ils provoquèrent le Seigneur en disant : "Le Seigneur
est-Il parmi nous ou non ? Va-t-Il faire un miracle, ou ne rien faire ?" Et
Dieu accomplit le miracle.(Très intéressant).
JAMIESON, FAUSSET et BROWN disent : "Leur
conduite à propos de cet épisode nouveau fut outrageuse... Elle était en
opposition avec celle de Son ministre [Moïse], ils se méfiaient de Sa
réaction, de Sa providence [ du soin de Dieu, parce que juste au cours du
chapitre précédent, Il avait fourni le pain des cieux] ils doutaient de Sa
bonté [Ah ! Dieu ne va pas dresser un table dans le désert], ils tentèrent Sa
patience et Sa paternelle indulgence.
Mais vous remarquerez que Dieu ne les punit pas sur le champ.
Il les obligea, parce qu'Il est un grand Dieu miséricordieux. Mais en alla
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