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Sermon: Christ Notre Modèle
#494FR
Richard T. Ritenbaugh
Given 31-Mar-01
transcript:
Nous sommes à une
semaine de la Pâque, qui aura lieu Vendredi soir. Si nous n'avons pas encore
commencé (mais j'espère que la plupart d'entre nous s'y sont déjà mis),
c'est une époque où nous fonçons vraiment et où nous commençons à évaluer
l'année passée que nous venons de vivre - nos progrès, notre croissance, et
peut-être pour quelques uns d'entre nous, nos rechutes. J'espère que ce n'est
pas le cas ; mais , si vous voulez voir la réalité en face, on peut admettre
que certains d'entre nous ont probablement rechuté un peu. C'est le moment de
nous remonter les bretelles - ou, comme on dirait dans la Bible, "se
ceindre les reins" - et faire les choses correctement. Se repentir et
essayer de vivre de la meilleure façon, c'est à dire, vivre à la façon que
Dieu veut que nous vivions.
Alors qu'une nouvelle
année sacrée commence, il est toujours bénéfique pour notre salut - pour
notre progrès spirituel - de voir où nous avons réussi et où nous avons
failli. Puis nous résoudre à nous améliorer, à chercher le pardon, à se
repentir puis à recommencer. Nous sommes forcés de faire cela une fois par an.
Cependant, nous devrions faire ce genre de chose plus souvent. Mais la saison de
la Pâque cristallise et focalise notre attention sur ce genre de chose. Ainsi
donc, la plupart d'entre nous pratiquent ce genre d'examen, en se préparant à
prendre la Pâque.
S'il vous plait,
reportons-nous à 2 Corinthiens 13 : 5. C'est un passage auquel nous nous
reporterons plus d'une fois au cours de la, ou des deux prochaines semaines. Il
s'agit spécialement du genre de passage qui correspond aux "Pains sans
Levain". Paul écrit aux Corinthiens :
2 Corinthiens 13 : 5
(début)
Examinez-vous
vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi...
Eprouvez-vous. Ce qui
veut dire testez-vous soyez sincères, francs sans feindre.
1 Corinthiens 13 : 5
(suite)
Ne reconnaissez-vous
pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez
réprouvés.
Cela signifie : "à
moins que vous ne soyez pas sincères". Aucun d'entre nous ne veut feindre.
Mais la manière de nous rendre compte si nous sommes réellement dans la
foi (c'est à dire, si nous sommes fidèles, convertis et si nous sommes
un enfant de Dieu travaillant pour le Royaume de Dieu), c'est de voir Christ en
nous. Voyez-vous Dieu en vous ? Avez-vous les preuves que la vie de Christ
existe dans vos activités quotidiennes ? C'est à dire, dans votre façon de
vous comporter avec les gens. Dans le cas contraire, nous ferions mieux
d'opérer un pas en arrière et d'évaluer la manière dont nous menons notre
vie. Nous sommes sur une fine couche de glace avec Dieu si nous ne discernons
pas les preuves de la vie de Christ en nous de manière bien évidente dans la
façon que nous avons de vivre nos vies.
J'espère que ce n'est
pas le cas ; mais, si c'est le cas pour ce qui nous concerne, la repentance
alors doit avoir toute sa place. Et, comme Herbert Armstrong l'a dit mainte et
mainte fois durant les années 70 et 80, il nous faut nous charger de notre
fardeau. Comment pouvons-nous accomplir cela ? J'ai déjà mentionné qu'il nous
fallait voir le Christ en nous. Il nous faut donc nous examiner en nous
comparant à un modèle. Vous ne pouvez pas vous examiner vous-mêmes vous
ne pouvez pas vous évaluer par rapport au sombre néant. Nous avons besoin d'un
fil à plomb ou quelque chose de ce genre seulement pour évaluer la position ou
nous nous trouvons. Nous savons que juste quelques chapitres avant cela, dans 2
Corinthiens 10 : 12, Paul dit :
2 Corinthiens 10 : 12
Nous n'osons pas nous
égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes.
Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils
manquent d'intelligence.
Nous voyons donc que le
fait de nous comparer à nous-mêmes, de nous évaluer par rapport à
nous-mêmes en nous prenant comme modèles n'est pas sage. Cela ne va pas nous
donner la véritable mesure du niveau où nous nous trouvons actuellement. Nous
devons nous évaluer par rapport à quelque chose de plus grand que nous-mêmes,
de plus grand que nos pairs, nos semblables, de plus grand que l'homme si
nous voulons obtenir une véritable évaluation qui soit exacte par rapport à
l'endroit où nous sous trouvons dans notre marche en direction du Royaume.
Ainsi donc, à qui
devons-nous nous comparer ? Naturellement, la réponse est très évidente ; et
nous la connaissons tous. Jésus-Christ est notre Modèle, ce qui constitue le
titre de mon sermon CHRIST NOTRE MODELE. Cependant, comme dans la
plupart de mes sermons, nous n'entrons pas directement dans le sujet. Nous
allons un peut tourner autour et le prendre par revers, probablement ; mais
c'est le point essentiel de ce sermon. Comme nous approchons de la dernière
semaine avant la Pâque, nous avons besoin de concentrer notre esprit sur la
Pâque. C'est à dire sur Christ notre Pâque (qui était le thème du
sermon de la semaine dernière). J'ai pensé enchaîner ce sermon avec celui
d'aujourd'hui CHRIST NOTRE MODELE, et nous donner ainsi un excellent
moyen de comprendre comment nous devons nous évaluer. Rien, ni personne n'a
été aussi proche de la bonté de la pureté de la sainteté et de la justice
résumant la perfection que Dieu veut voir en nous.
Romains 10 : 4
Car Christ est la fin
de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
A présent, je pense
qu'il on traduit cela un peu mieux. Nous, par l'intermédiaire de mon père,
avons traversé cela au cours de cette année passée. Cela signifie que Christ
est le but. Christ est le dessein. Christ est l'aboutissement de la loi. D'une
certaine façon vous pourriez dire qu'Il est l'épitomé. Il personnifie tout ce
que nous, ou la loi, ou tout ce qui se rapporte à la voie Divine essayons de
faire ressortir, essayons d'imiter ou vers quoi nous aspirons. Christ incarne
tout ce qu'est la loi. Et pas seulement la loi, mais tout ce qui est bon, juste
et saint, c'est cela qu'incarne le Christ.
Ephésiens 4 : 11 à 16
Et il a donné les uns
comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes,
les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en
vue de l'?uvre du ministères et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à
ce qui nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du
Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de
Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout
vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de
séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions
à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C'est de lui, et grâce à
tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant
un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à
chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.
Si vous avez compté,
vous avez pu voir que par deux fois dans cette série de versets, que nous
venons de lire, Paul nous désigne le Modèle que nous devons suivre. Il le fait
une première fois au verset 13 et une autre fois au verset 15. Il a dit
spécifiquement que nous devons parvenir "à la mesure de la stature
parfaite de Christ", puis, au verset 15, il a dit que nous "devons
croître à tous égards en Celui qui est le chef, Christ". Paul est très
précis ici en ce qui concerne la nature de notre modèle, et sur la fonction du
ministère. Nous sommes là pour faciliter votre croissance, ainsi que la nôtre,
en Christ. Il est tout à fait stupéfiant de considérer à partir de cette
réalité, la grandeur de ce but. Nous voici donc, êtres humains, ayant reçu
une tâche mais ayant aussi reçu les dons nécessaires pour l'accomplir
c'est à dire, celle de vous aider à atteindre le but.
Pour un ministre, c'est
l'occasion de dire : "Oh là là ! Je participe à quelque chose d'énorme",
si je suis fidèle. Et cela va exiger beaucoup d'efforts pour faire notre part
et vous conduire au point ou Dieu sera satisfait de vous. Voilà pourquoi il y a
un jugement strict concernant le ministère, parce qu'ils ont la vocation de
cette énorme responsabilité qui incombe au berger du troupeau jusqu'à ce
que nous franchissions tous la porte et soyons à l'intérieur du bercail pour
arriver dans le Royaume de Dieu.
J'aimerais me
concentrer un peu sur le contexte qui mentionne ces deux aspects (dans Ephésiens
4 : 13 et 15). Peut-être, est-ce seulement ma façon de voir les choses (j'ignore
si c'est vraiment cela ou pas), mais c'est pourtant la forme qui m'apparaît ici.
Le premier point est mentionné là au verset 13, si nous regardons cela sous la
forme d'un objet tridimensionnel, alors c'est profond. "La mesure de la
stature parfaite de Christ". Ceci est une idée très profonde. Nous
pouvons voir le Christ dans cette dimension d'envergure, de profondeur, et c'est
notre but qu'il nous faut voir.
Les mots qui gravitent
autour de cette expression ont beaucoup à voir avec la connaissance du Fils de
Dieu. D'une certaine façon, vous pouvez dire que l'intérêt de ce but
particulier se porte sur le ministère qui enseigne et les gens qui apprennent
afin que nous parvenions à la même connaissance que celle de Christ.
Est-ce que vous comprenez ce que cela signifie ? Cela veut dire que l'objectif
à atteindre consiste à apprendre à partir du but d'une personne. Pas à
partir du but du ministère. Le but du ministère, consiste à enseigner. Mais,
si nous partons du point de vu d'un membre, ceci va consister à apprendre la
connaissance du Fils de Dieu afin que nous parvenions à la même profondeur de
compréhension que celle de Christ. Cela a-t-il un sens pour vous ?
Le second aspect, au
verset 15, vient après le passage qui parle d'éviter la tromperie. Celui-là
se réfère à la croissance. Peut-être pourrions-nous lui attribuer un terme
plus général en évoquant le mot action, application. Cet aspect
là à affaire avec l'apprentissage. L'autre avait affaire avec le fait
d'appliquer la vérité. Ainsi, celui du verset 13, pour moi (c'est ma façon de
voir cela) revient à nous amener à la même connaissance et à la même
compréhension que celles de Christ. Mais le second aspect se rapporte à
l'application de cette connaissance, de cette vérité, au même degré que
celle de Christ.
Remarquez comment il
révèle cela. Il dit que nous devons "croître en toutes choses".
C'est d'une grande largeur de pensée. Si le premier aspect est profond,
celui-ci est tout en largeur. Nous ne devons pas seulement parvenir à la
connaissance du Fils de Dieu, mais ce que nous devons faire, c'est d'agir comme
Lui dans chaque situation. C'est du moins le niveau de croissance auquel Dieu
s'attend de notre part. Il ne nous suffit pas uniquement de savoir tout
ce que le christ sait. Nous devons faire tout ce que Christ ferait au
même niveau.
Comme je l'ai dit,
c'est un but très particulier qui pèse sur nous. Notre modèle est si élevé,
si haut que nous ne pouvons pas l'apercevoir excepté à travers une vitre
obscure. C'est vers cela que nous devons nous démener pour accomplir nos vies
de Chrétiens. Et c'est pourquoi le ministère a été attribué à l'église
pour l'aider, parce que ce n'est pas une tâche facile. Le ministère
lui-même est également contraint de mener le même combat dans sa propre vie.
Et les ministres ont "un fardeau supplémentaire" qui consiste à
aider les autres tout au long du chemin. Mais, à présent, j'espère que vous
pouvez apercevoir avec moi la profondeur et la largeur de ce but qu'il nous faut
atteindre.
Commencez-vous à
comprendre que Dieu attend beaucoup de nous ? Il attend de nous ! Il attend
vraiment de notre part ! La plupart d'entre nous avons compris la partie
profonde qui vient de la connaissance du Fils de Dieu. Mais c'est l'aspect de
la largeur qui peut être intimidante, surprenante et peut-être même rebutante,
décourageante en pensant que nous devons être comme Christ
à chaque seconde, à travers chaque mot, chaque action, chaque pensée, chaque
jour et tout le temps, 24h/24, 7 jours sur 7, 365 jours sur 365. Cela est
intimidant de penser que notre but consiste à être Son émule
partout, tout le temps, en toutes choses. Cela veut dire que Dieu désire que
nous soyons comme christ quand nous nous levons, quand nous trébuchons dans la
salle de bains, quand nous coiffons nos cheveux, quand nous nous brossons les
dents, quand nous prenons notre petit-déjeuner et tandis que nous conduisons
pour nous rendre à notre travail.
Faisons le point.
Durant toute la journée, dans chaque situation, il ne doit pas se trouver un
seul instant ou nous laissons tomber et pendant lequel nous n'essayons pas
d'être comme Christ. C'est notre but. C'est la route que nous devons suivre. Et
c'est notre mission si nous voulons parvenir au bout de la route, où se trouve
le Royaume de Dieu. Et nous ne pourrons pas agir de cette façon dans le Royaume
de Dieu, à moins que nous devenions comme Christ.
Maintenant, peut-être
savons-nous cela intellectuellement que nous devons être comme le Christ en
toutes choses. Mais les connaissons-nous en pratique ? Les connaissons-nous pour
les avoir mises en application ? Vivons-nous la vie de Christ ?
C'est là que le bât blesse. La connaissance intellectuelle a son importance.
Evidement, il est bon de connaître la vérité, parce que vous ne pourriez pas agir
si vous ne connaissiez pas la vérité. Mais sur quel critère Dieu va-t-Il nous
juger ? La masse d'informations que nous connaissons, ou la qualité de nos
?uvres ? C'est notre application qu'Il va regarder et à laquelle
Il va s'attacher. Il veut nous voir à l'?uvre. Il veut nous voir les vivre,
les faire, les appliquer. Tout comme Christ !
Allons dans Jacques
4. Ceci peut paraître une référence bizarre, mais c'est très
intéressant. La façon dont Jacques expose cela est très étrange. Je n'avais
jamais vu cela de cette façon jusqu'au jour ou j'ai préparé ce sermon, et la
façon dont il termine ce passage est très intéressante. C'est comme si vous
lanciez un ballon ovale vers son but, et si vous ne prenez pas certaines
précautions, vous risquer de rater le but.
Jacques 4 : 13 à 16
A vous maintenant, qui
dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une
année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui
arrivera demain ! car, qu'est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui
paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au
contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais
maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose
mauvaise que de se glorifier de la sorte.
A présent,
remarquez et écoutez comment il termine cela. C'est vraiment quelque chose!
Verset 17
Celui donc qui sait
faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.
Jacques a une façon
intéressante de mettre tout cela ensemble. Imaginons la scène ici. Jacques
écrit à des gens que nous supposons être convertis. Ces personnes sont dans
l'église. Elles connaissent les doctrines de base de l'église, mais,
sont-elles vraiment converties ? Je pense que vous pouvez imaginer une question
dans l'esprit de Jacques tandis qu'il écrit cela, parce qu'ils sont en train de
vivre leur vie comme si Dieu n'existait pas. Ils font des projets pour se rendre
dans telle et telle ville et se remplir les poches d'argent, mais ils ne se
posent jamais la question de savoir si Dieu veut vraiment qu'ils agissent ainsi.
Ils ont ôté Dieu de leur vie. Comme je l'ai dit, ils vivent comme si Dieu
n'existait pas, comme s'Il n'avait pas Son mot à dire dans leur vie.
Jacques leur dit :
"Vous savez, votre vie est très courte. Nous sommes seulement ici-bas pour
une courte période de temps, ensuite notre lampe s'éteint. Vous passez tout
votre temps à aller dans cette ville-ci dans cette ville-là pour vous faire de
l'argent. Et que se passerait-il si vous rencontrez un voleur dans cette ville,
et qu'il vous plante un couteau entre les omoplates et que vous mourriez ?
Qu'avez-vous besoin de montrer à Dieu ? Vous avez vécu votre vie jusqu'à
présent, comme si Dieu n'existait pas. Va-t-Il vous accepter ? Même si vous
connaissez la vérité, bien que vous proclamiez être converti, bien que vous
ayez la connaissance de ce qui est vrai cela va-t-il faire pencher la
balance en votre faveur ?"
Il ajoute : "Par
conséquent, ceux qui savent pratiquer le bien et qui ne le font pas, on les
considère comme des pécheurs". Laissez-moi vous dire cela d'une autre
façon, cela aura une intonation plus moderne, un peu plus proche de la manière
dont nous nous exprimons. Il a dit : "Si vous avez la vérité, vous devez
la mettre en pratique". C'est simple n'est-ce pas ? Jacques s'exprime
négativement. J'ai quelque peu modifié la phrase en la tournant à la forme
positive. Il a dit : " Si vous savez faire ce qui est bien et que vous ne
le faites pas, c'est un péché". Moi, je dis : " Si vous connaissez
la vérité, vous feriez mieux de la mettre en pratique". Vous feriez mieux
de vivre par elle. Vous êtes responsables et vous devrez rendre compte de ce
que vous savez.
A présent, il est
intéressant de constater la façon dont il dit cela. "Il commet un péché".
Savez-vous quel est le mot employé pour traduire le mot péché ?
Hamartia. C'est un mot qui signifie rater la cible. Que
veut donc dire Jacques ici ? Si vous connaissez la vérité et que vous ne
l'appliquez pas, vous ratez la cible, vous manquez le but. Votre flèche ne va
pas dans la bonne direction. Ce que cela veut dire, c'est que vous ratez le
test. Rappelez-vous ce qui est dit dans 2 Corinthiens 13 : 5 ?
Eprouvez-vous vous même. Ce mot est "test". Testez-vous vous même.
Quelle est la chose
suivante ? Etes-vous sûr que Christ vit en vous ? Et bien le test est donc le
suivant : Christ vit-Il en vous, si oui, en portez-vous les fruits ? SI
vous n'appliquez pas ce que vous savez, ALORS, vous ratez le test. Vous
manquez la cible. Vous êtes en train de commettre un péché. Vous n'êtes pas
en train de faire ce que Dieu veut que vous fassiez. Il vous a révélé la
connaissance et Il s'attend donc à voir apparaître certains résultats à
partir de ce moment là. Il entend bien qu'elle soit appliquée.
Rappelez-vous la
parabole des talents. C'est la même chose. Dieu en donne cinq à une personne,
mais Il veut que ce nombre double. Il en donne deux à un autre, et Il veut
encore les voir doubler (du moins il faut que la tendance soit de cette nature).
Il en a donné un seul à une autre personne, et celle-ci ne fit rien de son
talent ; au contraire elle l'enterra. Qu'en est-il donc ? Jésus revient, Il
loue les deux premiers, mais Il maudit le troisième, car il ne fit rien du tout
avec ce qu'il avait reçu.
Ainsi donc, tout ce que
ce talent représente (dans ce cas-ci, il représente la connaissance), c'est
tout ce que Dieu donne, et Il veut que l'on s'y intéresse. C'est ce qui est dit
dans la parabole. Il s'attend à une certaine croissance, parce que cela a au
moins été mis en banque, ce qui a permit au talent d'augmenter et de mûrir.
C'est le moins qu'Il puisse espérer. Mais ce qu'Il attend réellement de nous,
c'est que nous prenions ce qu'Il nous donne et que nous l'utilisions.
Dans ce cas, dans la
parabole, ces personnes achètent et vendent, ensuite, elles font du profit.
L'achat et la vente n'est seulement qu'une façon de montrer qu'elles
travaillent avec le don qu'elles ont reçu, et qu'elles le font fructifier. Il
atteint la maturité. Des choses furent produites. Le fruit fut produit, parce
que ces personnes avaient travaillé avec lui. Elles mirent en pratique ce
qu'elles avaient reçu, et tout cela se manifesta par de la croissance. Lorsque
Dieu nous donne quelque chose (disons la connaissance), Il veut que nous
travaillions avec ce qu'Il nous donne, que nous l'appliquions, et non pas que
l'on s'assoit dessus, ou que nous l'enterrions. Pour beaucoup, seule la
connaissance intellectuelle compte. Dieu va nous juger selon nos ?uvres.
Hébreux 5 : 12 à 14
Vous, en effet, qui
depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous
enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à
avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au
lait n'a pas l'expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais
la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est
exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
C'est le même
problème que nous avons vu auparavant dans Jacques 4 : 17 et dans la
parabole des talents (l'homme avec un seul talent) que nous retrouvons ici dans
Hébreux. Ils ont été enseignés ; mais, ils n'ont jamais rien fait avec cet
enseignement durant leur passé. Il régressaient, ils ne progressaient pas. Ils
étaient sur une pente glissante. Et ils en étaient venus au point où ils
avaient même besoin qu'on leur ré-explique les éléments de base.
Comment sais-je qu'ils
n'avaient rien fait de la connaissance qu'ils avaient reçue ? C'est très clair.
Paul dit cela de façon évidente. Il dit qu'ils sont des "enfants",
qu'ils ont besoin du lait de la Parole. S'ils avaient fait quelque chose avec
l'enseignement qu'ils avaient reçu, ils ne seraient pas des "enfants".
Cela ne marche pas comme cela. C'est comme la loi de l'univers. Si Dieu vous
donne quelque chose et que vous vous mettiez au travail, alors il va y avoir de
la croissance ! Et vous allez croître, parvenir à maturité et
progresser pour arriver au stade de nourriture plus solide.
Mais parce qu'ils
avaient toujours besoin de ce lait, il est très clair qu'ils n'avaient pas
utilisé ce qu'on leur avait donné. C'est comme cela. C'est comme une équation.
Si vous donnez quelque chose à quelqu'un et que cette personne utilise ce que
vous lui donnez, alors c'est égal à : croissance. C'est ce qui
aurait dû se passer avec eux, mais ils ne l'utilisèrent même pas un peu, donc,
ils régressèrent. Ils avaient à nouveau besoin d'utiliser cette connaissance.
Au verset 14, Paul dit que la croissance se produit quand nous utilisons
ce qui nous est donné. C'est à dire, lorsque nous sommes exercés.
Pour nous, le fait
d'être exercés, fait appel à nos cinq sens, la vue, l'odorat, le goût, le
toucher et l'ouïe. Mais, ce n'est pas ce que Paul veut dire ici. Il parle de
notre jugement notre raisonnement, notre compréhension. C'est ce dont nous
devons nous employer à exercer. Si nous vivons d'après nos sens physiques,
cela veut dire que nous vivons selon la chair. Ce dont il fait allusion ici,
c'est le fait d'exercer nos sens spirituels de jugement, de grâce, de foi, de
compréhension. C'est à dire, de mettre en application ce que nous avons appris,
de mettre la vérité en application. Lorsque vous l'appliquez, vous êtes sur
le chemin de la croissance. C'est ainsi que vont les choses.
Hébreux 6 : 1 (début)
C'est pourquoi,
laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait,
...
Verset 3
C'est ce que nous
ferons, si Dieu le permet.
Cela n'est-il pas
intéressant ? Que dit-il de faire ? Il dit au gens : "Cessez de vous
inquiéter au sujet des doctrines, allons de l'avant. Nous avons prouvé la
véracité de ces doctrines et nous les avons repoussées, repoussées et
repoussées encore. Nous les connaissons ! Nous n'avons pas besoin de les
repousser chaque fois que nous sommes confrontés à quelque chose". Il dit
: "Mettons ces choses derrière nous. Laissons-les !"
Et que dit-il de faire
par la suite ? "tendons à ce qui est parfait". Savez-vous ce
que cela veut dire ? Faites-le ! C'est tout ce que cela veut dire.
C'est tellement simple ! Les doctrines sont claires. Combien d'années, Herbert
Armstrong nous a-t-il enseigné ces doctrines ? Il fut présent pendant soixante
années et il crut dans la compréhension de ces doctrines. Pourquoi ? Parce
qu'il était un érudit ? Parce qu'il étudiait la Bible jour après jour dans
le but de constituer la plus grande bibliothèque de la compréhension ? Non. Il
comprit, il acquit une croissance en connaissance parce qu'il la vivait
!
Souvenez-vous de mes
sermons d'il y a quelques mois. Lorsque vous avez entendu la vérité, vous
l'avez appliqué et ensuite la compréhension est venue. C'est ainsi qu'ont
été les choses dans la vie de Herbert Armstrong, et c'est de cette même
façon que vont les choses dans nos vies. Nous entendons la vérité. Elle sonne
juste. Nous commençons à l'appliquer. Et nous avons développé la profondeur
de notre connaissance, et c'est notre compréhension qui s'est accrue de façon
exceptionnelle, parce que nous avons agi, nous l'avons fait
C'est dans le faire que
nous parvenons à croître. Et, malheureusement, en ces temps de dispersion et
d'éclatement, il y a de plus en plus de gens qui pensent qu'il vaut mieux
"être juste" que "pratiquer la justice". Ils mettent
davantage l'accent sur le fait d'être droit plutôt que de pratiquer la
droiture, ou, de croître en caractère. Bien sûr, être juste est
important, mais cette qualité est le résultat de l'application de ce
que vous savez. Dieu accorde des dons à ceux qui font les choses
correctement. La compréhension vient plus tard. D'après moi, le fait d'essayer
d'être juste en permanence n'est qu'un bouquet de vanité intellectuelle. C'est
à dire que l'on en vient à se croire la "grosse tête" de l'Eglise.
Mieux vaut être
d'humbles personnes mettant en action la Parole, plutôt que d'essayer de faire
dire aux autres, que tout ce que nous disons est vrai. La connaissance de la
vérité ne va pas impressionner Dieu plus que sa mise en application. Il veut
voir le résultat que produit en nous cette vérité, le fruit d'une vie
abondante, pacifique, et pieuse.
Hébreux 6 : 9 (début)
Quoique nous parlions
ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne,...
Il venait juste
d'évoquer le péché impardonnable et le fait de s'éloigner de Christ. Et il
dit : "nous attendons, pour ce qui vous concerne".
Verset 9 (suite)
...des choses
meilleures et favorables au salut.
Ce sont les choses sur
lesquelles nous devrions nous concentrer. Il leur parlait durement pour essayer
de les faire changer et dans le but de les pousser à faire ce qui est bien et
juste. Mais à présent, il s'adoucit un peu.
Hébreux 6 : 10
Car Dieu n'est pas
injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son
nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.
Dieu n'est pas prêt
d'oublier les service que nous avons rendu. Il en tient parfaitement compte.
Versets 11 et 12
Nous désirons que
chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine
espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux
qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.
Présenté de cette
façon, il s'agit d'un avertissement. Il essaye de les réconforter, mais par le
biais du réconfort, se glisse un léger avertissement. Le sous-entendu, "ne
vous découragez pas !", montre que ce processus prend du temps avant de
s'accomplir. Cela prend le reste de notre vie. Dans un certain sens, c'est un
peu l'envers de ce qu'a dit Jacques. Jacques à dit que notre vie est courte et
que nous avons besoin de nous mettre au travail. Paul dit : "Ne vous
découragez pas si le choses traînent en longueur, d'année en année, parce
qu'il vous faut faire preuve de diligence, d'espérance, de foi et de patience
au court de cette marche". Mais il a confiance en nous, c'est à dire, que
nous sommes capables d'atteindre le but.
C'est ce que nous
devons faire. Il nous faut mettre en balance l'idée du temps trop court avec
l'idée, que les choses risquent de durer encore longtemps. Tout du moins
jusqu'à la fin de nos vies. Il nous faut toujours peser cette mentalité du qui-vive
avec les aspects de l'endurance. Nous devons être prêts à courir, à
sprinter, et en même temps envisager un marathon. Quelquefois il est difficile
de concilier les deux aspects, mais ils existent bel est bien.
Dans Hébreux 12,
Paul entame son exhortation finale destinée à ces Hébreux (Cela est semblable
au marathon que nous venons de voir). Il nous faut être la tortue, et non pas
le lièvre. Mais il nous faut vouloir devenir le lièvre, pour assurer le
sprint, s'il le faut.
Hébreux 12 : 1 à 2
Nous donc aussi,
puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins
[tous ceux qu'il a mentionnés au chapitre 11], rejetons tout fardeau [c'est
l'une des premières choses], et le péché qui nous enveloppe si facilement [voici
la seconde], et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte [et voici la troisième], ayant les regards sur Jésus, le chef
et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée,
a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du
trône de Dieu.
Remarquez ces trois
choses. Je dirai, les voilà à nouveau. La première consiste à nous
débarrasser de nos distractions. Voici le fardeau en question. Au cours des
jeux Grecs, les coureurs couraient nus. Parce qu'une pièce de vêtement aurait
pesé et ralenti leur course. C'est l'idée qui semble apparaître ici. Vous
êtes donc supposé vous mettre à nu, vous débarrasser de ces distractions.
Deuxièmement,
débarrassez-vous du péché. Il représente aussi un poids. Je le mets dans une
catégorie séparée, parce que les distractions ne sont pas vraiment des
péchés. Elles sont juste là pour nous empêcher d'avoir l'?il sur le but.
Mais le péché, c'est le péché, et c'est ce qui peut nous faire trébucher.
Et troisièmement bien sûr, c'est courir avec endurance afin que nous puissions
finir la course.
Mais comment réussir ?
C'est au verset 2. Nous voyons Jésus, qui commence et achève notre salut, et
assure tout ce qu'il y a entre ce commencement et cette fin. Il est notre salut
! Si nous gardons nos yeux sur Lui, non pas comme fit Pierre, lorsque le Christ
marchait sur les eaux et qu'Il lui ordonnait de venir Le rejoindre. Il quitta le
Christ des yeux, et que fit-il ensuite ? Il coula ! Et bien voici ce même
symbole cette même métaphore, le but est devant nous. La ligne d'arrivée se
trouve devant. Et qui est-ce qui se trouve à l'arrivée ? Celui qui à
commencé. Et qui a commencé la course ? Jésus-Christ. Et qui agite le drapeau
à damiers alors que nous franchissons cette ligne ? Jésus-Christ. Il a
commencé cette course, et Il l'a terminée. Et Il la finira pour nous, aussi.
Voilà sur qui nous devons avoir les yeux fixés. Comme vous pouvez donc le voir,
nous avons refermé le cercle à nouveau. Nous sommes revenus au Christ, notre
Seigneur et Sauveur.
Reportons-nous à Jean
14 et nous resterons un peu sur ce thème. Dans les six premiers versets, Jésus
parle sans détour, spécialement au verset 6.
Jean 14 : 1 à 4
Que votre c?ur ne se
trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous
préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai
préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là
où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le
chemin.
Ce qu'il est en train
de faire, c'est de nous donner un but. Il se dirige maintenant vers le but. Il
fait des préparatifs pour nous. Et Il dit ensuite : " vous connaissez le
chemin". Mais cela intrigue Thomas.
Verset 5
Thomas lui dit :
Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ?
Si nous ne
connaissons pas le but, comment pouvons-nous connaître le chemin ? Cela est
impossible. Il nous faut avoir un but, une destination, avant de prendre la
route;
Verset 6
Jésus lui dit : Je
suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
J'examinais un
commentaire. J'ignore combien d'entre vous connaissent Thomas A. Kempis. C'est
un moine Catholique Allemand du 15ème sicle, il écrivit un ouvrage
intitulé "Imitation du Christ". Voici ce qu'il dit sur
cette série de versets, spécialement du verset 6 (c'est une sorte de
paraphrase, ce n'est pas exact). "Sans le chemin, on ne sait pas où
l'on va. Sans la vérité, on ne peut pas savoir. Sans la vie, on ne peut pas
vivre. Je suis le chemin que vous devez suivre, la vérité en laquelle vous
devez croire, la vie que vous devez vivre". Il est intéressant de
constater la manière dont cette homme met tout cela ensemble.
Ici Jésus insiste sur le
chemin. Souvenez-vous de la question. Comment pouvons-nous connaître le
chemin si nous ne connaissons pas le but ? L'insistance de Jésus se porte sur le
chemin. Certains sont même allés plus loin en disant que le véritable
sens de cette déclaration est : "Je suis le véritable chemin de
vie". C'est à dire que les mots "vie" et "vérité"
changent le sens du mot "chemin". Je suis le véritable chemin
de vie, le chemin unique ! Quiconque ose approcher le Père doit le faire en
m'imitant".
Nous voyons ici
que le Père acceptera seulement les enfants qui imiteront le caractère et le
processus de salut dont le Christ est le pionnier. Souvenez-vous qu'Il est
appelé le capitaine de notre salut, ou l'auteur de notre salut. Ce mot, archegos,
signifie pionnier. Celui qui marche devant ( comme un capitaine, conduisant
ses troupes). Ou celui qui construit une ville afin que d'autres puissent
l'habiter. Ou, celui qui crée quelque chose, comme une dynastie, ou un
institution quelconque.
C'est ce que le Christ
a fait. Il a tracé un chemin. Et, en traçant un chemin, Il nous montre la voie
à suivre. Et, la voie à suivre est la voie qu'Il a faite, qu'Il a tracée. Il
faut marcher dans Ses pas, pour L'imité. Donc, cette idée protestante selon
laquelle de nombreuses routes mènent aux cieux est absolument fausse. Il
n'existe qu'une seule route qui conduise au Royaume de Dieu, et c'est le chemin
que Christ Lui-même à tracé. Il est le chemin, le véritable chemin
vivant. Ce n'est pas une voie morte, car Il n'est pas mort. Il est vivant.
Il est toujours là pour nous guider le long du chemin. Et le chemin qu'Il a
suivi, qu'Il a tracé, est celui que nous devrions suivre.
Jean 14 : 7 à 11
Si vous me connaissiez,
vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et
vous l'avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous
suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne
m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu :
Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le
Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ;
et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les ?uvres. Croyez-moi, je
suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces
?uvres.
C'est intéressant. Il
ajoute un autre critère selon lequel Dieu nous acceptera qu'à travers le
Christ, parce que Jésus était tout comme le Père. Ma mère et moi avons eu
une conversation avant de venir à l'assemblée, elle mentionnait le fait que
mes fils (spécialement John et Jarod) avaient les mêmes cheveux que moi. Dès
qu'ils poussent d'un peu plus d'un centimètre, on dirait un buisson qui vient
juste de pousser. Mais un fils, s'il est un vrai fils, aura toutes les
caractéristiques de son père.
C'est ce que nous
voyons en Jésus-Christ et le Père dans les cieux. Christ ressemble au Père.
Il agit comme le Père. Il parle comme le Père. Il pense comme le Père. Tout
ce que le Père fait, le Christ le fait aussi. Tout ce que le Père ferait, le
Christ le ferait aussi. Ainsi, tous les frères et s?urs du Christ et tous les
fils et les filles du Père auront à faire le même genre de choses que le
Christ (le frère aîné) et le Père font.
C'est pourquoi nous
devons suivre le Christ. Il n'y a pas d'autre alternative ! Il n'acceptera pas
d'autres enfants. Les enfants doivent avoir le même caractère que le
Père et le Fils, autrement, nous ne serons pas admis. Nous devons donc imiter
le Christ si nous voulons y arriver. Il est le chemin ! Il est la
méthode ! Il est le processus par lequel nous parviendrons dans le Royaume de
Dieu. Et si nous décidons de suivre un autre chemin, nous faillirons. Il
n'existe qu'un seul chemin.
Jean 14 : 12
En vérité, en
vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les ?uvre que je
fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais à mon Père...
Cela signifie qu'Il
sera là pour nous aider. Je pense que la plupart d'entre nous, au premier coup
d'?il sur ce passage, diront que ce dont Il parle se rapporte à des miracles,
des signes et des merveilles, des guérisons et des choses comme cela. C'est à
dire, que ceux d'entre nous qui croient vraiment en Lui seront capables de faire
ces grandes ?uvres. Je pense que ces derniers y sont inclus, mais je ne pense
pas que c'était ce à quoi pensait le Christ, pas essentiellement.
Vous ne pouvez pas
rejeter les ?uvres quotidiennes de la vie du chrétien dont parle le Christ. Je
ne suis pas en train de parler de grandes choses, pouvant passer à CNN. Je veux
parler des choses comme le fait d'étudier la Bible et ensuite d'être capable
d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui pose une question. Je veux parler du
fait d'avoir de bonnes relations avec votre mari (ou votre femme) ou vos enfants.
Je veux parler de la croissance du caractère ou de la victoire sur le péché
ou la faute. Et bien sûr, du fait d'aider les autres à atteindre le Royaume de
Dieu. En fin de compte, ces ?uvres-ci sont plus grandes que des guérisons
miraculeuses.
Il y avait certaines
personnes dans l'Eglise Universelle de Dieu, il y a quelques années en arrière,
qui ont vraiment été tirées de la mort. Elles étaient allongées sur leur
lit de mort, leur cerveau était mort, elles partaient. On leur a imposé les
mains et elles revinrent à la vie. Plusieurs, parmi ces personnes quittèrent
l'Eglise. Pensez-vous qu'une guérison comme celle-ci (une résurrection, si
vous voulez), soit plus importante que le fait de vaincre sur le péché, si le
résultat final est que la personne qui a été ressuscitée abandonne la foi ?
Laquelle à vraiment le plus de valeur éternelle ? La personne qui vainc ? Ou
la personne qui est ressuscitée et qui quitte l'Eglise ?
"Et il en fera de
plus grandes parce que je m'en vais au Père".Combien de personnes Jésus
a-t-Il converties pendant les trois ans et demi de Son ministère ? Cent vingt
peut-être. C'est le nombre qui nous est révélé. Donc les apôtres firent de
plus grandes ?uvres. Trois mille en un jour et cinq mille un autre jour. Le
monde entier disait que ces douze avait mis le monde entier sens dessus dessous.
Mais quelles furent leurs plus grandes ?uvres ? Prêcher l'évangile, nourrir
le troupeau, aider les autres à vaincre, à croître, pour arriver dans le
Royaume de Dieu.
Bien sûr, ils
accomplirent des miracles ; mais que dit Dieu à propos de Jean le Baptiste ? Il
ne fit aucun miracle, mais, il est dit qu'il n'y avait pas plus grand que Jean
le Baptiste. Que fit-il ? Il prêchait la repentance. Voilà une ?uvre
importante, car il faisait réaliser aux gens qu'ils étaient des pécheurs et
il les faisait réfléchir sur la façon dont ils devaient changer leur vies.
Beaucoup furent baptisés. Et bien sûr, plus tard, beaucoup suivirent le
Christ. Ils attendent le Royaume de Dieu dans leurs tombes. N'était-ce pas une
?uvre magnifique qu'accomplit Jean le Baptiste ?
Ce que je veux dire ici,
c'est : "Appliquons cela personnellement. Quelle grandes ?uvres
sommes-nous supposés accomplir, avec l'aide de Dieu ?". Vaincre, croître,
accomplir nos activités chrétiennes quotidiennes, finira par mener au Royaume,
non seulement nous-mêmes, mais aussi ceux avec qui nous avons eu un bon contact
et que nous avons aides. Voilà les grandes ?uvres en question. Les
autres peuvent être tapageuses et attirer l'attention ; mais les plus grandes
?uvres sont des ?uvres éternelles, qui permettent de façon certaines aux
gens d'être vraiment sauvés.
Jean 15 : 1 à 8
Je [Jésus-Christ]
suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi
et qui ne porte pas de fruit, il le retranche, et tout sarment qui porte du
fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes
purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je
demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il
ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne
demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en
moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez
rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le
sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et
ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous,
demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez
beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez
mes disciples.
Nous ne devrions jamais
laisser vagabonder trop loin nos pensées, afin que chacune de nos actions
puisse avoir sa racine en Christ. Sans Christ, aucun fruit ne peut naître de
toute façon. Sans Lui, le bien véritable et durable ne peut être fait. Mais,
Il ne s'arrête pas là. Il n'exige pas de porter du fruit seulement,
mais de porter beaucoup de fruit. Nous revenons ici à l'idée que la
connaissance intellectuelle est moins importante pour Dieu que son application.
Ce que Dieu veut, c'est que cette connaissance soit transformée en actions, et
que ces actions se poursuivent jusqu'à ce que du fruit soit produit. Et c'est
ce qui glorifie Dieu !
Il y a tant de chose
que nous devons savoir. Ces hommes, qui écrivent ces commentaires sont
tellement instruits sur la Bible ! Ils peuvent citer des références auxquelles
je n'aurais jamais pensé. Mais produisent-ils du fruit ? C'est ce qui important
pour Dieu. Voilà comment Il peut être glorifié, s'il y a production de fruit,
par l'application pratique de la connaissance dans nos vies. C'est ce qui met
Dieu de bonne humeur. C'est ce que Dieu donne à un ami ; parce que nous avons
vraiment fait quelque chose de ce que nous avons. C'est ce qu'Il veut voir. Il
veut voir de la croissance.
J'aimerai que vous vous
reportiez à Actes 10, et nous verrons comment Pierre adopte tout de la
vie de Christ et réduit cela à quelques phrases. C'est une manière très
efficace de voir la vie de Christ. C'est le discours de Pierre, ou un sermon,
fait à la maison de Corneille lorsque cette dernière voulait être baptisée.
Actes 10 : 34 à 39
Alors Pierre, ouvrant
la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de
personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la
justice lui est agréable. Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur
annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce
qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la
suite du baptême que Jean à prêché ; vous savez comment Dieu a oint du
Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant
du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu
était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des
Juifs et à Jérusalem. Il l'on tué, en le pendant au bois.
Avez-vous remarqué la
ligne qui résume la vie de Jésus-Christ ? Elle se trouve au verset 38, où il
est dit "Il allait de lieu en lieu faisant du bien".
Nous ne sommes pas bons. Nous détenons des péchés dans nos armoires et nous
disons chaque année, que nous allons nous en débarrasser. Jésus n'avait pas
ce problème. Pourquoi ? Il était trop occupé à faire le bien. Laissez-vous
pénétrer par cela.
Admettons que nous
ayons un pichet vide devant nous. Ce pichet n'est pas vraiment "vide"
n'est-ce pas ? Il est rempli d'air. Mais que se passe-t-il si vous versez de
l'eau dans ce pichet ? Qu'arrive-t-il a l'air ? Il s'échappe, il quitte le
pichet. Il ne peut pas coexister avec l'eau. Et si vous remplissez le pichet
entièrement, alors tout l'air s'échappe. Autrement dit , cela est aussi
valable pour le péché et faire le bien. Si votre
vie est pleine de péchés, et que vous commenciez à y verser de bonnes
actions, le péché s'en ira. C'est une loi spirituelle.
Jésus était Celui qui
faisait le bien chaque minute de Sa vie. Le péché ne pouvait l'atteindre
d'aucune manière. Il était trop occupé à faire le bien . Il était trop
occupé à accomplir l'?uvre de Dieu. Il était trop occupé à prêcher
l'évangile et à nourrir Son troupeau. Il n'avait pas le temps de pécher.
Remarquez cela dans Marc 1, à chaque fois, Marc utilise les mots :
"au moment où", "aussitôt", pour vous
montrer le rythme mouvementé.
Marc 1 : 9 à 10
En ce temps-là, Jésus
vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain? Au
moment où il sortit de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit
descendre sur lui comme une colombe.
Verset 12
Aussitôt,
l'Esprit poussa Jésus dans le désert...[où
il fut tenté par Satan pendant 40 jours]
Versets 14 et 15
Après que Jean eut
été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu. Il
disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche.
Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.
Ressentez-vous cette
puissante force qui Le conduisait ? "Le temps est venu. Agissons".
Versets 16 à 18
Comme il passait le
long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui
jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit
Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils
laissèrent leur filets, et le suivirent.
Ensuite, ayant parcouru,
un peu de chemin, Il fit la même chose avec Jacques et Jean.
Marc 1 : 20 à 22
Aussitôt,
il les appela ; et, laissant leur père Zébédée dans la barque avec les
ouvriers, ils le suivirent. Ils se rendirent à Capharnaüm. Et, le jour du
sabbat, Jésus entra d'abord dans la synagogue, et il enseigna. Ils étaient
frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas
comme les scribes... [il alla
plus loin et guérit l'homme avec l'esprit impur]
Versets 28 à 35
Et sa renommée se
répandit aussitôt dans touts les lieux environnants de la Galilée. En
sortant de la synagogue, ils se rendirent avec Jacques et Jean à la maison de
Simon et d'André. la belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre ;
et aussitôt on parla d'elle à Jésus. S'étant approché, il la fit
lever en lui prenant la main, et à l'instant la fièvre la quitta. Puis elle
les servit. Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades
et les démoniaques. Et toute la ville était rassemblée devant sa porte. Il
guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi
beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils
le connaissaient. Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre,
il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. [Simon
et les autres le trouvèrent là]
Versets 37 à 39
...et quand ils
l'eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent. Ils leur répondit :
Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j'y prêche aussi ; car
c'est pour cela que je suis sorti. Et il alla prêcher dans les synagogues, par
toute la Galilée, et il chassa les démons.
Cet Homme ne
s'arrêtait-Il donc jamais ? Voyez-vous ce qu'Il faisait ? Il remplissait sa vie
en faisant le bien. Il garda cette vie mouvementée pendant trois ans et demi,
allant d'une ville à l'autre, guérissant, chassant des démons et prêchant.
Une fois qu'Il avait fait ce qu'Il devait faire, Il se rendait ailleurs pour
recommencer la même chose. Dans Marc 3 : 7 à 10, Il fait encore la
même chose. Et tout juste après avoir marché sur les eaux, (nous lisons) :
Marc 6 : 53 à 55
Après avoir traversé
la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth et ils abordèrent. Quand ils
furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus,
parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des
lits, partout où l'on apprenait qu'il était.
Verset 56
En quelque lieu qu'il
arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait
les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre
seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient
étaient guéris.
Et nous savons qu'à un
autre endroit, Il sentait que tout le monde Le touchait. Il a dit à une femme :
"qui m'a touché ?". Il sentit le pouvoir sortir de lui. Il donnait de
Lui-même tout le temps, pendant toute la durée de Son ministère, à
faire le bien, à être notre exemple, à nous montrer le chemin.
Les Pains sans Levain
sont très proches. Nous chassons le levain, qui personnifie le péché mit hors
de nos vies. Jésus n'avait pas de péchés à chasser. Il fut toujours sans levain.
Nous savons qu'Il évitait de pécher en faisant le bien. Ceci peut paraître
simpliste, mais beaucoup de vérités importantes peuvent être réduites à de
simples règles. Nous en connaissons dix par lesquelles nous vivons. Et même
Dieu, les réduit à deux (les deux grands commandements); et ensuite, Il
réduit ces deux derniers encore une fois en un seul mot AMOUR.
Voilà une vérité importante éviter de pécher en faisant le bien.
Et cela fait partie des
Jours Saints, le plan que nous voyons lors de la Pâque, des Pains sans Levain,
et lors de la Pentecôte. La pâque nous rappelle notre rédemption, et le
pardon que nous avons reçu, et de ce que notre Sauveur a fait pour nous. Les
Pains sans Levain, dépeignent la sortie du péché, la sortie de l'Egypte,
mettant de côté le joug, et les pièges. La Pentecôte (et ces cinquante jours
entre l'agitation de la gerbe et la Pentecôte), symbolise notre croissance et
finalement notre moisson en tant que prémices.
Que voyons-nous donc
ici ? Toujours le même procédé. Nous sommes rachetés et pardonnés. Nous
sortons du péché et nous le maintenons hors de nous en faisant le bien
en croissant et en triomphant, en étant impliqués dans ce processus, en
marchant dans le chemin qui conduit au Royaume de Dieu. Une fois que nous nous
sommes repentis de nos péchés, notre prochaine tâche consiste à circuler,
comme Jésus, faisant le bien. Et où devons-nous commencer ? Paul dit que nous
devons commencer par là ou nous nous trouvons.
Colossiens 3 : 16 à 24
Que la parole de Christ
habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les
autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques
spirituels, chantant à Dieu dans vos c?urs sous l'inspiration de la grâce. Et
quoi que vous fassiez, en parole ou en ?uvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus,
en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. Femmes, soyez
soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos
femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. Enfants, obéissez en toutes
choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères,
n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent. Serviteurs,
obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement
sous leur yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de c?ur,
dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bons c?ur,
comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du
Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.
Par où commencer ?
Par ceux qui vous sont proches. Voilà par où vous devez commencer à faire
le bien. Les femmes envers leurs maris. Les maris envers leurs femmes. Les
parents envers les enfants. Les employés envers leurs employeurs. Au chapitre
4, au verset 1, les employeurs envers leurs employés. Tous ceux avec qui vous
êtes en contact ! Vous devez leur faire du bien.
Galates 6 : 9 à 10
Ne nous lassons pas de
faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous
relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le
bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.
Nous avons donc une
famille dans l'Eglise envers qui nous pouvons commencer à témoigner notre
amour, en faisant le bien envers eux. Et écoutez ce que le Christ a dit dans le
sermon sur la montagne :
Matthieu 5 : 43 à 48
Vous avez appris qu'il
a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je
vous dit : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien
à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait
pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de
même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous
d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ? soyez donc
parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Souvenez-vous de ce
que Paul a dit dans Hébreux 6:1, "Marchons vers la
perfection". Comment devenons-nous parfaits ? En faisant le bien
envers tout le monde. "Faites le bien à ceux qui vous haïssent"
dit-Il (au verset 44). Ainsi, si nous faisons cela, Jésus dit que nous serons
complets, parfaits, mâtures, tout comme notre Père dans les cieux et tout
comme Son Fils, notre Modèle, qui est juste, comme Lui en tout, qui mourut pour
toute l'humanité. Et, Il a fait cela tandis que nous étions encore Ses ennemis
et des pêcheurs.
1 Pierre 3 : 8 à 12
Enfin, soyez tous
animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel,
de compassion, d'humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure
; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin
d'hériter la bénédiction. Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir
des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles
trompeuses, qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et
la poursuive ; car les yeux du Seigneur sont justes et ses oreilles sont
attentives à leur prière, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le
mal.
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