Sermon: La Re-education (Partie 2)
#661AFR
Richard T. Ritenbaugh
Given 12-Apr-04
transcript:
Si vous vous souvenez de mon
dernier sermon... Les Pains sans levain, au delà de l'image de l'exode des
Israélites d'Egypte, révèle un processus de ré-éducation. Il s'agissait
d'arrêter de faire quelque chose (de manger du levain) pour commencer à faire
une autre chose (commencer à manger du pain sans levain).
J'aimerais commencer dans Exode
12, parce que je désire évoquer un peu ce passage pour montrer à quel point
revient fréquemment le commandement de manger du pain sans levain. J'ai
insisté là-dessus au cours de ce dernier sermon et David Grabbe y a insisté
à son tour lors de sa sermonette sur le Sabbat. C'est une bonne chose à
rappeler.
Exode 12 : 15 à 20
Pendant sept jours, vous
mangerez des pains sans levain [Première fois]. Dès le premier jour, il
n'y aura plus de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du
pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d'Israël. Le
premier jour, vous aurez une sainte convocation [comme aujourd'hui]; et
le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail
ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne.
Vous observerez la fête des pains sans levain, car c'est en ce jour même que
j'aurai fait sortir vos armées du pays d'Egypte; vous observerez ce jour
comme une loi perpétuelle pour vos descendants. Le premier mois, le
quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des pains sans levain [deuxième
fois] jusqu'au soir du vingt et unième jour. Pendant sept jours, il ne se
trouvera point de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du
pain levé sera retranchée de l'assemblée d'Israël, que ce soit un
étranger ou un indigène. Vous ne mangerez point de pain levé; dans toutes vos
demeures, vous mangerez des pains sans levain. [et commandé là pour la
troisième fois]
Il revient sur le sujet une
fois, deux fois, trois fois voulant que nous partagions cette nourriture de
pain sans levain.
Dans 1 Corinthiens 5, nous
verrons à nouveau l'application qui en est faite dans le Nouveau Testament afin
de tirer le meilleur parti de ce sermon. Ce que nous avons vu là dans Exode 12,
correspond à ceci :
1 Corinthiens 5 : 7 et 8
Faites disparaître le vieux
levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain,
car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec
du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les
pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Ainsi, les symboles des Pains
sans levain, nous incitent à nous débarrasser du péché, que Paul définit
ici comme le levain de malice et de méchanceté, et d'un autre côté, le
commencement d'une vie de sincérité et de vérité, incarnée par le pain sans
levain que nous commençons à ingérer.
A présent, rappelez-vous que
nous avions affirmé que cette sincérité a été définie comme un jugement et
un discernement purs et inaltérables. Rappelez-vous aussi l'illustration selon
laquelle il nous est possible de discerner clairement quelque chose sous la
lumière du soleil.
Si nous sommes à l'extérieur
et que nous regardions quelque chose, nous pouvons beaucoup mieux voir cette
chose que lorsque nous sommes à l'intérieur à regarder simplement la lumière
se refléter, ou même la lumière artificielle. Mais, si nous voyons quelque
chose à la lumière du soleil, nous pouvons alors voir cette chose dans toute
sa splendeur, comme dans toutes ses imperfections. En cela, alors, nous sommes
capables de faire quelque chose à propos de cette chose, parce que nous avons
une bonne connaissance de la forme que possède cette chose.
Ainsi, au fond, Paul nous dit
que tandis que nous mettons le péché à mort, nous devons commencer à
développer une capacité pieuse à nous juger et à juger nos conditions selon
la vérité. C'est à dire, à juger ce que Dieu nous a révélés à travers Sa
Parole. Soit par La parole, qui est Jésus-Christ, soit par ce livre qui nous à
été donné pour notre enseignement et notre instruction.
Maintenant, si vous vous
souvenez de mon sermon sur les Pharisiens (Partie 2), nous allons nous reporter
à Matthieu 16, où Jésus avertit Ses disciples de se méfier du levain des
Pharisiens. Ceci a aussi été évoqué dans la sermonette de David lors du
dernier sabbat.
Jésus, dans cette partie,
définit le levain comme étant leur doctrine instruction, enseignement
indiquant que leur doctrine n'accordait que peu de foi aux gens (rappelez-vous,
Il a dit aux disciples : "Oh, gens de peu de foi...") soit, cela
pouvait simplement détruire la foi, et certainement la vraie foi. C'est parce
que tout cela n'était pas basé sur la vérité. Ils détenaient un peu de
vérité, mais la voie qu'ils enseignaient, incitait les gens qui croyaient à
leur enseignement, à biaiser, à aller de travers, dans une autre direction,
parce que leur jugement n'était pas correct.
Ils enseignaient une religion
dans laquelle les gens marchaient par la vue et non par la foi. Cela pesait
très lourdement en faveur d'une chose négative, qui consiste non pas à
pécher mais à éviter tous les coûts, toutes les conséquences du péché.
Les pharisiens étaient connus de long en large pour être des gens durs
difficiles parce qu'ils faisaient tout leur possible pour éviter le péché,
mais ils n'auraient pas levé le petit doigt pour soulager le fardeau de
quelqu'un, comme nous le verrons lors de mon prochain sermon : Les Pharisiens, (partie
3). Ils constituaient l'un des maîtres critiques de Jésus, car ils n'avaient
ni amour, ni intérêt visible.
Cette doctrine de détournement
conduisait de travers leur pratique de la religion et leur manière de vivre,
cela les conduisait dans une direction qui n'était pas dirigée vers Dieu et le
Royaume de Dieu. c'est pourquoi Jésus était si prompt à invite les disciple
à éviter cela. Cela ne conduisait pas dans la bonne direction.
Maintenant, cela nous relie aux
séries de mon père sur l'importance de la doctrine qui enseigne à produire
une sorte de foi qu'elle prodigue. Même les athées ont la "foi"
ils croient qu'il n'y a pas de Dieu et que les lois physiques de l'univers sont
à l'origine de tout. Il faut vraiment de la "foi" pour croire cela.
Et puis, naturellement, cette "foi" est manifeste dans la manière
qu'ils ont de vivre leur vie c'est à dire, comme si Dieu n'existait pas.
Cela ne se terminera certainement pas jusqu'au Royaume de Dieu.
Ainsi, si l'enseignement n'est
pas basé sur la vérité, il ne produira pas la foi pieuse, ce qui veut dire
qu'il en résultera une manière impie de vivre. Il faut parvenir à travailler
cette voie, cette façon de faire.
Cette base de vérité est le
fondement de tout ce que nous faisons. Nous voulons faire ce qui nous croyons.
Sans la base de la vérité, notre jugement sera faussé nous n'aurons pas
la sincérité biblique.
Maintenant, la partie 1 de la
ré-éducation est concentrée sur le processus que Dieu impose à Moïse et aux
Israélites à travers le désert. Il apparaît que les Israélites faillirent
dans cette approche. Moïse ne se déroba pas, mais les Israélites oui. Ils
refusèrent de renoncer au croyances des Egyptiens, et d'apprendre les lois de
Dieu. A la place, ils défièrent Dieu, ils critiquèrent et menacèrent Ses
serviteurs rappelez-vous que Moïse à dit qu'ils étaient prêts à le
lapider ! Ils se plaignaient sans cesse.
Il serait intéressant de voir
combien de fois le mot murmure est mentionné dans les livres
d'Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome ! Ils étaient constamment en train
de murmurer. Paul nous rapporte cela dans 1 Corinthiens 10. Ils murmuraient sans
cesse.
Cela eut pour effet de la part
de Dieu, de ne pas les laisser entrer dans la Terre Promise. En fait, Il a dit
que leurs tombes se situaient le long de la route, du chemin qui les conduisit
d'Egypte jusqu'à la terre Promise, comme beaucoup de choses sans valeur qui se
trouvent le long des routes.
Dans Nombres 14, nous voyons
évoqué l'incident au cours duquel les Israélites étaient au bord de la Terre
Promise et avaient envoyé des espions sur ce territoire pour enquêter sur la
situation du pays. Dans ce passage, les espions sont de retour. Et Dieu donne
Son jugement à propos de cet incident.
Nombres 14 : 22 et 23
Tous ceux qui ont vu ma gloire,
et les prodiges que j'ai faits en Egypte et dans le désert, qui m'ont
tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix,tous ceux-là ne
verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux
qui m'ont méprisé ne le verront point.
Versets 29 et 30
Vos cadavres tomberont dans ce
désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement, en vous comptant depuis l'âge
de vingt ans et au-dessus, et qui avez murmuré contre moi, vous n'entrerez
point dans le pays que j'avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb,
fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun.
Cette façon de voir de la part
de Dieu est très intéressante. "J'avais juré de vous faire habiter".
Cela ne doit probablement pas avoir ce sens, mais c'est presque comme si Dieu
devait les forcer à le faire.
Versets 31 à 35
Et vos petits enfants, dont vous
avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront
le pays que vous avez dédaigné. Vos cadavres, à vous, tomberont dans le
désert; et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront
la peine de vos infidélités, jusqu'à ce que vos cadavres soient tous
tombés dans le désert. De même que vous avez mis quarante jours à explorer
le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année
pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma
présence. Moi, l'Eternel, j'ai parlé! et c'est ainsi que je traiterai
cette méchante assemblée qui s'est réunie contre moi; ils seront consumés
dans ce désert, ils y mourront.
Lorsque Dieu tombe dans cette
sorte d'humeur, ce qu'Il dit, Il le fait. Une paire de millions de gens
moururent dans le désert durant ces quarante années. Aucun d'eux, excepté
Josué et Caleb, et plus précisément leur famille vécurent là.
Aujourd'hui, nous allons nous
concentrer sur notre processus de ré-éducation tout comme dans mon dernier
sermon. Nous ne resterons pas dans les aspects négatifs incultes des fausses
voies que nous pouvons tirer du monde, mais nous aborderons l'aspect le plus
positif de l'apprentissage, de l'enseignement de la voie droit de Dieu, afin de
nous permettre d'être mieux capables d'entrer dans cette Terre Promise qu'est
le Royaume de Dieu.
Ainsi, j'espère que ce sermon
sera un peu plus positif que le dernier, bien qu'il n'ait pas abordé, qu'il n'a
pas parlé des millions de morts dans le désert !
Nous allons aborder quelques
versets dans Nombres 14, et j'aimerais le faire dès maintenant à propos de
l'un d'eux.
Nombres 14 : 24
Et parce que mon serviteur Caleb
a été animé d'un autre esprit, et qu'il a pleinement suivi ma voie, je le
ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont.
La façon dont Il décrit Caleb
ici, est intéressante. Caleb et Josué étaient exemptés du Jugement sentence
de Dieu à propos de la rébellion des Israélites, et ce verset nous donne la
raison pour laquelle il en est ainsi.
Il avait en lui, un esprit
différent. Il est dit qu'il suivait Dieu pleinement.
Caleb, et Josué supposément,
avaient une certaine attitude envers l'obéissance à Dieu et tous Ses
commandements que tous les autres n'avaient pas. Par rapport à ces deux là,
ils étaient coupés d'une certaine étoffe qui les recouvrait tous les deux. Je
pense que nous pouvons dire sans risquer de nous tromper, que Dieu les avait
appelés tous les deux et qu'Il leur avait accordé Son Esprit.
A présent, pourquoi ces deux
hommes, en dehors de tout Israël, je ne le sais pas. Dans Sa capacité à lire
dans les c?urs et les esprits des gens, Il a choisi ces deux-là. Nous savons
définitivement que Josué fut appelé. Et je dirais, parce que cela est
précisé ici au verset 24, que Caleb avait cet esprit différent qu'il
manifestait d'ailleurs.
Tous les deux possédaient cet
élément qui les plaçait à part. C'est ce qui les rendait différents, ils
suivaient Dieu plutôt que la foule, afin de mettre le plus en valeur ce que
Dieu leur avait donné, afin de voir les choses selon la perspective de Dieu et
de manifester la vérité par rapport à ce qu'ils voyaient.
Nous allons un peu nous immiscer
dans la vie de Caleb dans Josué 14. Il est intéressant de voir comment ces
deux évènements s'affichent dans ce 14ème chapitre de ces deux
livres (Nombres et Josué). Ceci se produisit après que les Israélites soient
entrés dans le territoire. Ils avaient combattu dans de nombreuses batailles.
Et le territoire était en train de se fractionner entre les différentes tribus.
Et maintenant, Caleb vient vers Josué pour lui dire qu'il y a une chose de plus
à accomplir qui est nécessaire :
Josué 14 : 6 à 11
Les fils de Juda s'approchèrent
de Josué, à Guilgal; et Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, lui dit: Tu
sais ce que l'Eternel a déclaré à Moïse, homme de Dieu, au sujet de moi et
au sujet de toi, à Kadès-Barnéa. J'étais âgé de quarante ans lorsque
Moïse, serviteur de l'Eternel, m'envoya de Kadès-Barnéa pour explorer le
pays, et je lui fis un rapport avec droiture de coeur. Mes frères qui étaient
montés avec moi découragèrent le peuple, mais moi je suivis pleinement la
voie de l'Eternel, mon Dieu. Et ce jour-là Moïse jura, en disant: Le pays
que ton pied a foulé sera ton héritage à perpétuité, pour toi et pour tes
enfants, parce que tu as pleinement suivi la voie de l'Eternel, mon Dieu.
Maintenant voici, l'Eternel m'a fait vivre, comme il l'a dit. Il y a
quarante-cinq ans que l'Eternel parlait ainsi à Moïse, lorsqu'Israël
marchait dans le désert; et maintenant voici, je suis âgé aujourd'hui de
quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m'envoya;
j'ai autant de force que j'en avais alors, soit pour combattre, soit pour
sortir et pour entrer.
Il était sur le point de sortir,
il vainquit et il revint. Quel homme !
Verset 12
Donne-moi donc cette montagne
dont l'Eternel a parlé dans ce temps-là; car tu as appris alors qu'il s'y
trouve des Anakim, et qu'il y a des villes grandes et fortifiées. L'Eternel
sera peut-être avec moi, et je les chasserai, comme l'Eternel a dit.
Ceci est très intéressant !
Tous ces espions revinrent en disant : "Il y a des géants dans ce
territoire ! Nous n'allons pas pouvoir les vaincre ! Il nous faut envisager
autre chose!"
Naturellement, Josué et Caleb
ont dit : "Nous pouvons les vaincre ! Pas de problème !"
Ainsi, la sentence de Dieu se
poursuit, quarante cinq années passent, et Caleb a toujours le même esprit !
"Je veux cette montagne où vivent tous ces géants ! Laissez-les moi !
Allons de l'avant ! Ils sont à nous !"
Il avait toujours la même foi
en Dieu qui lui permettait de vaincre au cours des batailles. Rien n'avait
changé. Pas même sa vigueur naturelle s'était altéré. Il est spécial,
toujours prêt à s'investir pour obtenir son héritage. C'est pourquoi Dieu l'a
placé là à cette époque. Dieu avait un travail à lui faire faire, et il a
patienté 45 ans pour accomplir ce travail. Et il a dit : "Laissez-moi
faire ! Laissez-les moi !".
Versets 13 et 14
Josué bénit Caleb, fils de
Jephunné, et il lui donna Hébron pour héritage. C'est ainsi que Caleb, fils
de Jephunné, le Kenizien, a eu jusqu'à ce jour Hébron pour héritage, parce
qu'il avait pleinement suivi la voie de l'Eternel, le Dieu d'Israël.
Ici, nous avons le point
culminant d'une vie vécue à travers le Saint-Esprit. La vie de celui qui sut
demeurer constant pendant 45 ans pour effectuer le travail que Dieu lui avait
prescrit de faire.
Je suis certain que Caleb sentit
très bien que cette situation était quelque chose qui était restée en
suspens durant toutes ces nombreuses années, jusqu'à ce qu'il se décide avec
enthousiasme à pénétrer dans le territoire pour vaincre les géants. Il
était resté prêt à faire toutes les choses que Dieu avait stimulées en lui
à travers Son Saint-Esprit. Mais, cela dut languir durant toutes ces quarante
années dans le désert. Et il dut mener toutes les luttes avec Josué pour
obtenir cette partie du territoire à ce stade; ensuite, il fut prêt pour
assumer cette situation. Il était prêt à faire cela avec tout l'enthousiasme
naturel qu'il affichait, plus tout ce que Dieu lui fournit pour terminer Son
?uvre.
Maintenant, cette phrase qui est
répétée plusieurs fois ici, "il avait pleinement suivi la voie de
l'Eternel, le Dieu d'Israël", est quelque peu intéressante.
Les Commentateurs Keil et
Delisch commentent cela ainsi : "Il avait suivi le Seigneur avec une
parfaite fidélité", ce qui est intéressant, parce que ce commentaire est
extrait de l'un des mots figurant dans Nombres 14, selon lequel les Israélites
avaient fait preuve d'infidélité. Mais Caleb était demeuré parfaitement
fidèle.
En d'autres termes, il était
resté fidèle ou loyal.
La fidélité, si vous
connaissez un peu le Latin, c'est simplement un terme Latin qui signifie
loyauté. La devise des Marines est : "Toujours loyal". La fidélité
est un synonyme naturel pour loyale.
Matthew Henry, dans son
commentaire ajoute : "Il s'est conformé à la Divine Volonté", qui
est une autre bonne manière de traduire cela. Il s'est conformé lui-même à
la Divine Volonté.
A partir de ces commentaires,
nous pouvons glaner au moins trois facteurs semblables de cet esprit différent
que possédait Caleb la chose qui le place à part de tous les autres
Israélites, excepté Josué :
1 Cet esprit (cette
attitude) était complètement ou pleinement volontaire pour suivre et obéir à
Dieu.
2 Il s'agissait de loyauté
ou de fidélité envers Dieu.
3 Il se conformait à la
volonté Divine.
Les trois mots clés que je
désire que vous reteniez de tout ceci sont :
1) pleinement, 2) fidèle,
et 3) conformité.
En mettant ces trois mots au
sein d'une phrase, nous pouvons dire que celui qui a cet esprit vit pleinement,
fidèlement et en conformité envers Dieu. c'est ce qui faisait que Caleb était
placé à part. Il voulait faire tout ce que Dieu désirait qu'il fasse, et
voulait être sûr de conformer sa vie à cette volonté.
Et si nous devions mentionner
cela dans le Nouveau Testament, nous dirions qu'il vivait dans la sincérité et
la vérité.
Nous allons lire Romain 12. ils
s'agit de passages bien connus. Nous avons été confrontés à cela une fois ou
deux au cours de ces Pains sans levain. Je veux me reporter à ces passages,
parce que Paul nous montre plusieurs principes importants au cours de ces deux
versets qui sont en parallèles avec ces deux sermons que j'ai donnés. Lisons-les
d'abord.
Romains 12 : 1 et 2
Je vous exhorte donc, frères,
par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant,
saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne
vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le
renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la
volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
La première chose qu'il fait
c'est de définir le fondement de l'attitude que nous devons avoir. C'est ce
qu'évoque ce premier verset. Le verset 1, marque le fondement de l'attitude
correcte que nous devons avoir. Il nous dit en un seul mot que nous devons
vouloir renoncer à tout à nos vies.
Parce que c'est une vie de
sacrifice qu'il veut que nous substituons à nos propres vies, tandis que nous
sommes vivants. C'est au cours de notre vie de tous les jours, et dans chacune
de nos actions que nous devons avoir cette attitude de désirer sacrifier nos
désirs naturels pour accomplir ce que Dieu désire que nous fassions. C'est une
rude tâche pour nous de composer avec notre nature humaine qui exige tout pour
elle-même. Donnez-moi, donnez-moi, donnez-moi... cela commence avec l'exigence
de nourriture, l'exigence d'eau et de tout autre chose qui passe à notre
portée, afin de posséder toute la richesse du monde, afin d'obtenir le style
de vie le plus facile qui soit, car je veux tout !
Ainsi, Dieu nous dit que non,
l'attitude d'un véritable chrétien celui qui possède l'Esprit de Dieu
consiste à renoncer à tout à vouloir tout sacrifier pour être en totale
et pleine conformité avec Sa volonté.
Il arrive quelque fois que Dieu
n'exige par tout de nous, mais il nous faut conserver cette attitude de désirer
tout lui consacrer. Et, à l'occasion, Dieu peut nous inviter à céder sur
quelque chose, seulement pour prouver notre engagement et nous tester un peu.
Mais, il est très probable que
nous n'aurons pas à effectuer ce qu'Abraham dut accomplir, en renonçant à son
héritier, Isaac, son seul fils qu'il eut avec Sarah et dont il risqua la mort.
Maintenant, naturellement, Dieu
lui épargna cet ultime sacrifice, mais cela prouva à Dieu quelle était
l'attitude d'Abraham, à quel point il voulait lui rester fidèle conformément
à Sa volonté.
Paul ajoute ici, à la fin du
verset 1 que cela constitue pour nous un service raisonnable. C'est la seule
chose raisonnable à faire pour nous. Pourquoi ? Tout d'abord, Dieu nous a
complètement en sa possession. Il tient dans Sa propre main les recettes de la
rédemption. Il a livré Sa plus tendre et sa plus aimée possession Son
propre Fils afin que nous puissions être conformes à l'image de Son Fils,
et afin que nous puissions avoir cette opportunité.
Ainsi, ce qui est seulement
raisonnable, en tant qu'esclaves de Dieu, en tant que possessions acquises que
nous sommes, c'est de Lui donner tout ce qu'Il exige.
Nous accomplissons pour Lui,
tout ce qu'il nous commande de faire.
Une autre raison est que si nous
voulons réellement atteindre le but qui consiste à accomplir le plan de Dieu
en nous, c'est alors la seule façon d'agir. Si vous n'avez pas ce fondement de
sacrifice volontaire, alors, aucun repos ne peut être envisagé. Le sacrifice
est l'essence de l'amour, et si vous n'avez pas un peu d'amour, vous n'allez pas
être comme le Père, ou le Fils. Et, la vie spirituelle n'est pas quelque chose
qui se rencontre, qui va n'importe où.
La seule chose raisonnable que
nous puissions avoir, c'est de posséder cette attitude.
La seconde chose qu'il nous dit
ici a affaire avec le premier sermon que j'ai donné la semaine dernière. Paul
nous recommande strictement de ne pas adopter les styles de vie, les attitudes,
les buts et les désirs de ce monde pour nous former.
Vous vous souvenez ce qu'a dit
la Traduction Philipps à propos de ce verset : "Ne laissez pas le monde
qui vous entoure vous compresser dans son propre moule". Cela,
naturellement signifie : "Ne pas se conformer à ce monde".
Ne laissez pas le monde qui vous
entoure, vous compresser dans son propre moule! Ne laissez pas ce qui se produit
dans le monde trop vous affecter afin de ne pas commencer à le suivre au cours
de votre propre vie.
Nous avons besoin de nous
rappeler ce que l'apôtre Jean nous dit dans 1 Jean 2.
1 Jean 2 : 15
N'aimez point le monde, ni les
choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père
n'est point en lui...
Ceci est redoutable !
Cela devrait marquer un arrêt
pour nous. Si nous nous permettons de nous conformer aux styles de vie, aux
désirs et aux voies de ce monde, cela indique clairement que Dieu n'est pas
avec vous. Jacques écrit dans Jacques 4 :
Jacques 4 : 4
Adultères que vous êtes! ne
savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui
veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
C'est très clair !
Si nous nous coulons dans le
monde, nous ne sommes alors pas préparés correctement pour le mariage avec le
marié. En fait, nous nous trouvons dans une sorte de renoncement de nos
fiançailles en agissant de la sorte, n'est-ce pas ?
Nous devenons infidèles vis à
vis de l'alliance. Et nous devenons ennemis de Dieu.
C'est aussi très clair !
Le monde, pour nous, à notre
époque est ce que l'Egypte était pour les Israélites. Nous ne voulons pas que
Dieu nous trouve en tain de revenir constamment à cette manière de vivre
familière et corrompue, parce qu'alors nous finirions dans la même situation
que les Israélites à leur époque ! Leurs corps jonchèrent le désert pendant
quarante ans ! Leurs tombes servaient de litières au sol comme n'importe quel
détritus.
Nous devons faire cette
connexion entre ce qui leur est arrivé alors, à cette époque, et ce qui
pourrait nous arriver maintenant. Cela s'insère dans un contexte un peu plus
spirituel. Les résultats sont les mêmes la mort. Mais, les résultats pour
nous sont de loin beaucoup plus critiques, parce qu'il ne s'agit pas seulement
de mort physique, mais aussi de mort spirituelle !
Ainsi, les bûchers ne nous
concernent pas ! Nous avons seulement besoin de voir que nous devons réellement
nous concentrer sur le fait de faire ces choses. C'est pourquoi Dieu nous donne
chaque année, sept jours pour penser à ces conditions, parce qu'elles ont
besoin d'être renforcées et réitérées constamment en nous. Cela nous permet
de ne pas suivre les exemples des Israélites, et de ne pas être soumis à ce
monde et de ne pas perpétuellement retourner en Egypte.
Maintenant, la troisième chose
que Paul nous dit de faire, c'est d'être transformés par le renouvellement de
notre esprit. il nous conseille d'être transformés, ce qui signifie, être
"modifiés", ou "changés" en quelque chose de totalement
nouveau.
Je ne sais pas si vous vous
rappelez les petits jouets qu'on utilise comme des camions, vous pouvez donc les
transformer en l'un de ces gros mastodontes qui ne sont que pacotilles dans les
mains de Godzilla. Voilà des objets transformés de quelque chose de bénin en
quelque chose de mortel.
Naturellement, Dieu veut que
nous allions du côté opposé, de quel que chose de mortel l'humain, la
chair, le mortel vers quelque chose qui est favorable, vivant aimant ;
quelque chose qui est, de loin, plus grand que ce qui est conçu originellement
par exemple la métamorphose d'une chenille en un papillon. C'est exactement
le mot qui est utilisé ici. Nous pourrions mettre ce mot ici et être
métamorphosés "formés" est notre façon d'exprimer cela
aujourd'hui en quelque chose de différent par le renouveau de notre esprit.
cela montre, implique et suggère au moins, un peu de coopération de notre part
dans ce processus.
Ainsi donc, nous avons une part
dans ce processus, si seulement nous avons le désir de céder à Dieu, de nous
rendre à Lui. Mais se rendre n'est pas facile. Cela exige du travail aussi.
C'est où l'attitude entre en ligne de compte, c'est vouloir se sacrifier,
vouloir laisser Dieu travailler en nous. Le Laisser nous dépouiller des choses
qui nous environnent comme il est dit dans Hébreux 12 versets 1 et 2.
Quelquefois, c'est la seule façon que nous ayons d'être capables de poursuivre
la course en nous débarrassant de ce qui colle à notre peau, de tous ces
liens qui nous rattachent à ce monde.
Maintenant, la dernière partie
du verset 2 nous suggère de prendre part à notre participation. Et, on trouve
cela dans la phrase suivante : "Vous devez prouver que cela est bon,
acceptable et parfait selon la volonté de Dieu".
Prouver ce qu'est la volonté de
Dieu est un processus d'apprentissage, de test et d'expérience sur la volonté
de Dieu. Nous pouvons énormément lire ou comprendre beaucoup en ce qui
concerne la volonté de Dieu, à travers les pages de ce livre. Il constitue
notre première source de compréhension concernant la volonté de Dieu.
Mais, remarquez aussi que j'ai
dit qu'il s'agissait d'apprentissage, d'épreuves et d'expérience.
Nous devons devenir sensibles à
l'esprit de Dieu, à Ses gestes envers nous à travers nos vies afin que nous
puissions comprendre quelle est la volonté de Dieu en ce qui nous concerne.
Nous savons maintenant quel est
l'ensemble, la totalité de Son but, mais la plupart du temps, nous luttons à
l'aide de minuscules décisions que nous avons besoin de prendre dans le but
d'évoluer vers ce but. Ainsi, nous apprenons à partir de ce livre, la Bible,
les bases de Sa volonté, puis, nous utilisons le Saint-Esprit pour en venir à
comprendre ces choses et pour être remués et motivés à les accomplir.
Mais, bien souvent, cela exige
beaucoup d'expérience, beaucoup de difficultés, beaucoup d'apprentissage à
l'école des coups durs, avant que nous devenions suffisamment sensibles pour
reconnaître la poussé du Saint-Esprit qui va nous mettre dans la bonne
direction.
Cette transformation intervient
après une longue période de temps. Nos esprits ne sont pas renouvelés,
reprogrammés directement. Il leur faut passer par ce processus qui conduit à
se débarrasser de l'ancien système, du faux entendement, et des choses qui
nous distraient ; avant de pouvoir nous installer dans ce nouveau processus. Et
cela prend un long moment de nombreuses années de vie convertie pour
renouveler l'esprit.
Vous savez, quand on rénove une
maison, on se débarrasse de tous les vieux matériaux. On répare certains
endroits, et on rénove partout ailleurs ; et cela dure jusqu'à ce que vous
ayez terminé cette rénovation, et que vous constatiez le parfait agencement de
la cuisine, du bureau, ou du nouvel intérieur de la maison qui vous donne
l'impression que quelque chose de grand est véritablement intervenu.
Voilà la manière de procéder
avec nos esprits. Il faut beaucoup de temps pour expulser les débris, pour
déblayer les détritus et commencer à entreprendre les réparations afin de
pouvoir véritablement manier la vérité. Finalement, cela se termine par une
réelle transformation avec un corps glorieux.
Mais, cela exige beaucoup de
temps à travers un grand nombre d'années, des milliers d'expériences, des
millions de décisions pour obtenir un effet de changement.
Et ce mot ici, "renouveau",
signifie rénové, changé qualitativement. Il ne s'agit pas seulement de
changer. C'est devenir meilleur. Quelquefois, changer par égard du changement
n'est pas bon du tout. Vous devez changer pour le meilleur.
David me rappelait la semaine
dernière le démon qui fut chassé d'une personne. Et Jésus à dit que rien ne
survenait et sept autres démons arrivèrent et habitèrent l'espace vide.
Ainsi, il nous est dit quelque
chose à propos de ce qui se produit une fois que nous nous mettons à nettoyer,
et à faire des réparations ; nous devons remplir le vide avec quelque chose de
bon afin d'être véritablement transformés.
Dans Actes 7, nous allons voir
l'exemple d'un homme une illustration en somme de cette transformation qui
s'installe. C'est l'exemple de l'apôtre Paul lui-même. Ceci se passe à la fin
de l'événement du martyre d'Etienne. Je veux citer quelques versets ici, et me
reporter ensuite directement au chapitre 8 au verset 3. Ceci décrit la pré-conversion
du style de vie de Saul de Tarse.
Ici, Etienne vient juste de dire
qu'il a vu Jésus debout à la droite de Dieu :
Actes 7 : 57 à 60
Ils poussèrent alors de grands
cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur
lui,le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins
déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul. Et ils
lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon
esprit!Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte:
Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
Cette idée de déposer des
vêtements aux pieds de Saul donne l'indication qu'il était en charge ; il
était le principal exécuteur de cet acte ; ou bien il était celui qui devait
mener à bien cette man?uvre. C'était un partisan, un acolyte le leader de
toute cette affaire. Nous pouvoir voir au chapitre 8 au verset 1, que cela est
vrai.
Actes 8 : 1 à 3
Saul avait approuvé le meurtre
d'Etienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l'Eglise de
Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées
de la Judée et de la Samarie. Des hommes pieux ensevelirent Etienne, et le
pleurèrent à grand bruit. Saul, de son côté, ravageait l'Eglise;
pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait
jeter en prison.
Dans ce verset, j'imagine un
ancien homme des cavernes empoignant les gens par les cheveux et les traînant
dans quelque lieu; car cela est très violent épris de haine, rempli de
persécution et de colère et d'autres mauvais sentiments contre l'Eglise.
Evidemment, Paul était le
maître persécuteur de l'Eglise dans ces premières quelques années parce que
Etienne fut martyrisé environ deux ans après la mort de Jésus, environ en
l'an 33 après JC, autant que je puis préciser. Et Saul ne fut pas converti
avant l'an 35 après JC. Ainsi, il eut devant lui deux bonnes années de
persécutions qu'il pût mener contre l'Eglise.
Comme vous pouvez le voir ici,
il est démontré qu'il était irréligieux. Et lui-même plus tard, il a dit
dans 1 Timothée 1:15, qu'il était le chef des pécheurs. Certainement
nous pouvons voir à partir de certains indices que nous venons de lire, qu'il
n'était pas loin d'être mauvais, injuste.
Actes 9 : 1 et 2
Cependant Saul, respirant encore
la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le
souverain sacrificateur,et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou
femmes, il les amenât liés à Jérusalem.
A ce stade, il décida qu'étant
donné que tous les gens étaient dispersés dans les divers endroits du
voisinage, au sein de la Judée, il irait au-devant d'eux pour étendre la
persécution. L'image que vous obtenez et qui exhale de cela, sent les menaces
et le meurtre contre les disciples du Seigneur, et cela soulève une telle
impression de haine et de meurtre qu'on peut le comparer à un Hitlérien de la
jeune Eglise.
Il n'est pas facile de penser à
l'apôtre en ces termes. Naturellement, il n'était pas l'apôtre Paul à cette
époque, il n'était que Saul de Tarse.
Mais, vous pouvez voir d'où il
vint ; quel était son esprit ; à quel point il divaguait, bien qu'il ait été
élevé et enseigné aux pieds de Gamaliel envers qui la Bible se montre
sympathique Saul n'était qu'une personne fanatique. C'était un fanatique
physique. Il n'était pas seulement zélé spirituellement, il était également
zélé pour écraser toute religion rivale ; tout ce qu'il éprouvait alors,
n'était qu'hérésie et blasphème.
Versets 3 à 5
Comme il était en chemin, et qu'il
approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour
de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul,
pourquoi me persécutes-tu?Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit:
Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les
aiguillons.
Ceci est intéressant. Pendant
combien de temps Dieu dut-il l'aiguillonner, le piquer pour qu'il aille dans le
droit chemin ?
Est-ce que je considère cela de
la bonne manière ? En disant que Dieu a été forcé de le remuer de manière
comparable à quelqu'un qui pique, qui aiguillonne pour faire avancer du bétail
vers quelque endroit. Et Paul (pendant combien de temps ?) ruait contre cela,
donnait des coups de pied car il voulait suivre son propre chemin ; il ne
voulait faire que ce qu'il désirait. Combien de temps a-t-il résisté à son
propre appel avant de céder? Je ne sais pas. Mais, vous pouvez voir son était
d'esprit. A ce stade, il rejetait complètement Dieu.
Actes 9 : 6 à 9
Tremblant et saisi d'effroi,
il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi,
entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient
demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient
personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne
voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois
jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.
J'imagine qu'il résolut de
jeûner, parce qu'il avait besoin de se concentrer réellement pour se tourner
vers Dieu. Ainsi, il eut une très bonne réaction pour celui qui menaçait et
assassinait contre l'Eglise, et qui manifestait une telle attitude de rejet.
Nous allons sauter cette partie
pour en arriver jusqu'à Ananias, au verset 17.
Versets 17 à 20
Ananias sortit; et, lorsqu'il
fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon
frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu
venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du
Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il
recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé;et, après qu'il eut pris de la
nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les
disciples qui étaient à Damas. Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que
Jésus est le Fils de Dieu.
Quel changement ! Il avait tué
parmi ces gens, les menaçant de les jeter en prison, les menaçant de les tuer,
et à présent, en trois jours et quelque (peut-être une semaine), il faisait
exactement le contraire, prêchant le vrai Christ qu'il avait considéré comme
blasphème et hérétique seulement quelques jours auparavant.
Versets 21 et 22
Tous ceux qui l'entendaient
étaient dans l'étonnement, et disaient: N'est-ce pas celui qui
persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici
pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs?Cependant Saul se
fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas,
démontrant que Jésus est le Christ.
Une métamorphose presque totale
en une semaine de temps !
Dieu l'aveugle, l'humilie, Se
révèle à lui ; et soudainement il est un homme différent à la fois.
Bien sûr, sa complète
transformation a pris de nombreuses années, et nous savons qu'il luttait
toujours contre certains des problèmes qui persistaient encore après de
nombreuses années comme nous l'avons vu dans Romains 7.
Mais, l'Esprit de Dieu en lui le
rendit totalement nouveau. Son exemple montre ce que Dieu veut voir en nous.
Et vous savez que ceci est un
tel exemple brillant de transformation radicale à travers Son Esprit que Dieu
l'inclut trois fois dans le livre de Actes.
La première fois par Luc à la
troisième personne et Paul le répète deux fois lui-même dans les derniers
chapitres, et aussi par deux fois lorsqu'il se
réfère à lui-même dans ses épîtres.
C'est un événement tellement
extraordinaire. J'aime essayer de penser à cela comme Jo Jew qui est dans
l'Eglise et dont les parents ont été emmenés et emprisonnés par une sorte de
Paul/Saul, et combien mon attitude serait de l'accueillir au sein de la
congrégation. Pouvez-vous accueillir quelqu'un comme Charles Manson dans la
congrégation? Je veux dire que Paul n'avait pas ce vice, mais j'essaye de vous
donner une idée du type de personne dont nous parlons ici.
Que se passerait-il si Goebbels
d'Allemagne... se présentait à vous au sein de la congrégation après tout ce
qu'il a fait à propos de ces camps de concentration ? Ce serait très difficile
à accepter.
2 Corinthiens 3:18,
vous montre ce que Dieu peut faire avec une personne... comment l'esprit de Dieu
peut être étourdissant lors d'une transformation. Ceci se produit avec nous.
Nous ne devons pas distinguer la même différence époustouflante le même
changement radical mais ceci s'est aussi produit avec nous... si nous le
permettons !
2 Corinthiens 3 : 18
Nous tous qui, le visage
découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.
Je pense que quelquefois, nous
expédions un peu vite l'Esprit de Dieu qui est en nous. Je pense que c'est
parce que nous ne lui permettons pas de travailler en nous comme Paul, à
l'évidence, le lui permettait en lui. Il était capable de sacrifier les choses
qui lui étaient chères, qui lui tenaient à c?ur. Lorsque Jésus Se révéla
à lui, il est dit dans un autre passage qu'il renonçait à tout car il
considérait tout comme des détritus. Il était alors complètement engagé,
tout à fait délivré. Quelle était la phrase ? pleinement, fidèlement en
conformité. Il était pleinement fidèle et en conformité avec Jésus-Christ
de ce point de vue. C'est pourquoi il se produisit un tel changement dramatique
chez cet homme; et c'est à cette façon d'être que nous avons besoin de
parvenir.
Ainsi, il y a deux choses dans
ce petit verset sur lesquelles il nous faut insister. D'abord, nous sommes tous
en train d'être transformés à la même image. Nous sommes tous en train
d'être édifiés dans la même carrure. Dieu n'est pas en train de
confectionner des figurines de petits gâteaux ici. Mais nous allons tous être
faits en conformité avec Celui qui est considéré comme le standard. Et nous
savons de qui il est question.
Romains 8 : 29
Car ceux qu'il a connus d'avance,
il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin
que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
Voilà l'envergure. Et tout
comme les enfants d'un père et d'une mère, tous ont certaines ressemblances
on dirait les mêmes ainsi Dieu veut que tous Ses enfants puissent avoir
à l'avenir les mêmes similitudes ; ils ressembleront quelque peu au Premier
né. Dans ce cas, Il situe le standard, Il révèle le modèle. Si vous voyez le
modèle, vous serez capables de reconnaître tous Ses plus jeunes enfants parce
qu'Il est la carrure que Dieu est en train de créer pour tous les autres
enfants qui vont être Son égal.
Maintenant, ce processus de
transformation dans lequel nous sommes inclus et concernés, possède le but le
plus grand et le plus élevé qui ait jamais existé.
Simplement, ce but consiste à
devenir tout comme Jésus était sur la terre durant nos vies physiques humaines,
et ultimement, devenir ce qu'Il est maintenant dans toute Sa gloire à la droite
de Dieu.
Ainsi, cela veut dire que tandis
que nous vivons maintenant en tant qu'êtres humains, notre travail consiste à
reproduire Sa vie en nous. Et en agissant ainsi, il nous sera accordé un corps
glorieux et tous les autres attributs que Dieu accorde lors de la Résurrection.
Nous allons un peu voir ceci
dans Romains 10 : 4 ; ceci suggère cela :
Romains 10 : 4
car Christ est la fin de la loi,
pour la justification de tous ceux qui croient.
C'est un verset quelque peu
difficile à traduire à partir du Grec. Il s'agit d'un verset où il n'y a pas
de verbe. Il doit être complété. Il est vraiment difficile de situer
l'emplacement du verbe. Mais il est probablement correcte de cette façon.
Excepté que le mot
"fin" vous donne l'impression que la chose est stoppée. Mais cette
chose signifie le "but", ou "la cible".
Il s'agit de Telous
en Grec. Et cela peut signifier "fin" ou "achèvement". Mais
je pense que la plupart des érudits comprennent qu'ici, Paul fait allusion au
but, à cette fin, le dessein de la loi pour la justice ; ce que la loi nous
fait ressortir. Ce que la loi se propose d'accomplir trouve son but dans ce que
le Christ est. Ce que la loi fait consiste à nous montrer les sentiers de la
justice qui conduisent à Jésus-Christ.
Ainsi, si nous suivons la loi
avec l'aide du Saint-Esprit de Dieu, nous devrions parvenir à approcher l'image
de Christ. Et lorsque vous ajoutez le propre exemple de Christ et Ses propres
instructions, alors, nous avons réellement la chance d'approcher véritablement
ce qu'Il est.
Christ a parfaitement suivi la
loi et la volonté de Son Père. Et Il avait constamment l'Esprit. Et voyez ce
qu'Il devint ! L'idée est que si nous suivons la même route, regardez ce que
nous pouvons devenir !
Remarquez aussi que dans ce
verset, cette idée incluant le "tous" ressort à nouveau: Pour tous
ceux qui croient. Dieu n'abandonne personne. Dieu ne travaille pas avec une
personne en excluant toutes les autres qu'Il a aussi appelées. Dieu travaille
avec nous individuellement et avec tout le monde ensemble. Il veut que nous
soyons tous là, et Il veut que nous soyons tous Ses enfants.
Le mot pour "justice"
ici est dikaiosune. C'est simplement, la "conformité à
prétendre, à réclamer un pouvoir plus élevé" pleinement, en
conformité fidèle. Conformité... Il la commande à tous, ou Il l'appuie.
Ainsi, même avec ce mot, nous
pouvons voir que Christ est le modèle de justice pour lequel nous sommes en
train de devenir conformes. Rien de nouveau ici.
Je ne pense pas vous apprendre
là quelque chose de nouveau aujourd'hui, mais peut-être, dis-je cela d'une
façon à laquelle vous n'aviez pas songé auparavant. C'est toute la base du
christianisme. Et il faut que nous nous rappelions de cela chaque année. C'est
pourquoi Dieu nous place au milieu de ces jours saints afin que nous puissions
apprendre cela.
Paul illustre cette conformité
par une métaphore impliquant le port de vêtements.
Colossiens 3 : 9 à 11
Ne mentez pas les uns aux autres,
vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres,et ayant revêtu l'homme
nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a
créé. Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare
ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous.
Lorsque nous sommes appelés,
que nous acceptons Christ comme notre Sauveur et que nous nous consacrons à
chercher le Royaume de Dieu, nous nous débarrassons de nos vêtements sales.
C'est comme lorsque nous épluchons quelque chose depuis l'extérieur, en
travaillant à l'intérieur. Ainsi, nous rénovons ces choses. C'est rejoindre
le processus du baptême qui témoigne de cela. Nous partons du vieil homme pour
donner naissance à un nouvel homme. Nous sommes alors nettoyés.
Comme un homme nouveau, il est
dit ici, nous sommes renouvelés dans la connaissance. C'est à dire, nous avons
une nouvelle base concernant la vérité.
L'ancienne voie d'avant
alors que nous étions le vieil homme reposait sur une base de connaissance
différente au sein de laquelle nous évoluions. On travaillait à partir de ce
qui nous était enseigné pour croître. On apprenait ce que le prédicateur
disait au sein de notre ancienne Eglise du dimanche. On copiait les exemples de
nos parents. On apprenait ce que le maître nous enseignait à l'école.
On apprenait d'après nos
expériences à travers une vie charnelle pour agir d'une certaine façon. On
apprenait, en réponse à la pression de nos paires comment se faufiler hors de
la maison au milieu de la nuit pour faire quoique se soit. On apprenait de nos
camarades de travail comment voler du temps au patron, ou voler des matériaux.
On apprenait à voler de l'argent au I.R.S (Internal Revenue Service). On
apprenait beaucoup de choses en tant que vieil homme.
Mais maintenant, quand Dieu nous
appelle, nous devenons un homme nouveau, et devenons un être renouvelés dans
la connaissance. Nous devons nous fonder sur une nouvelle base de vérité. Nous
devons avoir un nouveau fondement à partir duquel nous devons prendre des
décisions et adopter une certaine conduite. Nous devons conduire notre vie en
totale nouveauté, en relevant le défi et d'une manière éprouvée.
Il est dit ici, dans Colossiens
3 : 10, que cette connaissance possède sa base, sa source et sa puissance
dans le Créateur Dieu. il est dit ici : "...qui se renouvelle dans la
connaissance, selon l'image de Celui qui l'a créé".
D'une certaine façon, vous
pouvez dire qu'une fois que Dieu nous appelle, et que nous acceptons Son
invitation, nous en sommes au même point où Adam et Eve se trouvaient jadis
dans le Jardin d'Eden mais pas totalement cependant, parce qu'ils n'avaient
alors, pas encore l'expérience du péché. Nous, nous l'avons. Mais, au moins
vous pourriez dire que nous en sommes au point où, à cause du sang du Christ,
nous voilà complètement propres nous sommes totalement sans levain.
Et maintenant, en tant que
bébés spirituels nous devons apprendre une toute nouvelle manière de penser.
Il nous faut être renouvelés dans la connaissance. Et nous devons suivre une
route qu'Adam et Eve n'ont pas suivi. A présent, nous avons l'opportunité de
faire de bons choix au lieux de choisir une fois encore l'arbre de la
connaissance du bien et du mal.
Nous nous éloignons de la chair
et nous pouvons, par conséquent devenir en renouvellement de vie. Ainsi, nous
pouvons dire, comme il est répété ici, que Christ est tout pour nous, à ce
stade, et à travers le reste de nos vies, parce que :
-
Il est le moyen par lequel
nous avons accès à Dieu. il est le moyen par lequel nous avons été purifié
afin que nous pussions avoir cet accès à Dieu. il est notre voie interne. Il
est notre médiateur. Il est Celui qui a brisé le voile. Et maintenant, nous
avons un Avocat devant le Père.
-
Il représente l'instruction
que nous apprenons et appliquons, parce qu'Il est la Parole de Dieu. Cette Bible
est Sa Révélation.
-
Et pas seulement ça,
c'est Son exemple que nous essayons de suivre.
-
Il constitue le but que
nous essayons d'atteindre.
Récapitulons cela rapidement :
-
Il est le moyen par
lequel nous avons accès à Dieu et au pardon du péché.
-
Il est l'instruction que
nous apprenons et appliquons.
-
Il est l'exemple que
nous essayons de suivre.
-
Il est le but que nous
essayons d'atteindre.
Il est tout en tous pour nous.
Il est tout. Il est le parfait pain sans levain, pourrait-on dire, ou comme Il
l'inscrit, Il est le pain de vie. Et à moins que nous ne mangions de cela, nous
n'aurons pas la vie éternelle. On en vient à Jean 6, pour réellement en venir
à vivre... en pensant à Christ qui est tout en tous.
Nous allons voir un peu le
caractère de cet homme nouveau avec un peu plus de détails. Ces détails
concernent des domaines où l'homme nouveau devient ré-éduqué.
Colossiens 3 : 12 à 17
Ainsi donc, comme des élus de
Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de
bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les
autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous
réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien
de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés
pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. Que
la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et
exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des
hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l'inspiration
de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au
nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le
Père.
A présent, nous avons besoin
d'ajouter ces morceaux de pains sans levain à notre régime spirituel. Il en
est mentionné plusieurs ici. Si nous devions nous attarder à chacun d'eux,
cela prendrait toute la journée. Aussi, je ne vais juste m'en tenir qu'à six
points issus de cette énumération.
-
Nous avons besoin de
commencer par instaurer des attitudes pieuses qui influent sur les relations
interpersonnelles. On trouve cela dans les versets 12 et 13 entrailles
de miséricorde, bonté, humilité, douceur, patience, pardon les uns les autres.
Ce sont toutes des attitudes que nous devons avoir et qu'il faut pratiquer au
sein de nos relations avec les autres. Commençons chez nous, à la maison. A
partir, du verset 18, jusqu'à la fin du chapitre, cela commence avec les maris
et les épouses ; et puis il parle des enfants ; il parle ensuite des relations
entre employeurs et employés ; puis il parle des relation entre chrétiens.
Ainsi, nous commençons là où nous sommes, appliquant ces attitudes qui nous
permettront d'avancer les uns avec les autres ; cela va nous permettre de faire
preuve d'amour les uns envers les autres.
-
La seconde application des
Pains sans levain, c'est l'amour. Peut-être devrions-nous le mettre à la
première place, mais ici, Paul le place après les autres. L'amour est le lien
de la perfection. Il est la colle qui tient le tout ensemble.
-
La paix. Laissez la paix de
Dieu gouverner dans vos c?urs. Vous devez avoir la paix, parce que si vous
n'avez pas la paix, aucune justice ne peut s'édifier (Jacques 3 : 18). Seul, un
esprit de paix peut faire fleurir de bonnes choses dans notre vie spirituelle.
Ainsi, la paix est très importante.
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La gratitude. Savoir
remercier. Faire ces choses avec reconnaissance. Il nous faut apprécier les
choses que Dieu a faites pour nous. Chaque jour, nous devons Le remercier pour
toutes les choses dont Il subvient pour nous. Cela po
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