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Sermon: La Fête des Trompettes: un jour d'espoir
Notre espérance est en Dieu
#632BFR
John W. Ritenbaugh
Given 27-Sep-03
summary: John Ritenbaugh, en réfléchissant sur les écrits de Malachie Martin, à soulevé le fait que, comme au Collège Catholique des Cardinaux, qui compte un nombre important de prudents agnostiques dans ses rangs, nous aussi, au sein de l'Eglise de Dieu, avons un nombre importants de personnes ménageant la chèvre et le chou. Ceci démontre un manque de foi très alarmant. Dans cette période de stress et d'incertitude, beaucoup sombrent dans l'apathie, manquent de persévérance, et d'envie de lutter pour s'en sortir. Nous avons cruellement besoin de développer en nous, une espérance et une foi motivées par la puissance du Saint-Esprit. Nous devons d'avantage nous concentrer sur notre appel (Dieu nous a appelés dans un but précis), et faire preuve de bonté. L'apôtre Pierre a consacré toute une épître (1Pierre) sur le sujet de l'espérance - en insistant sur le fait que ce dont nous avons réellement besoin, Dieu nous l'accorde - et sur les diverses épreuves destinées à nous former. Heureusement pour nous, nous ne sommes pas sans ressources.
transcript:
Nous allons commencer ce sermon cet après-midi dans Jérémie
30 versets 4 à 6, avec des passages appropriés à ce jour.
Jérémie 30:4-6 Ce sont ici les paroles que l'Eternel a prononcées sur
Israël et sur Juda. Ainsi parle l'Eternel: Nous entendons des cris d'effroi;
C'est l'épouvante, ce n'est pas la paix. Informez-vous, et regardez si un
mâle enfante! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, Comme
une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles?
Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que
l'époque dans laquelle nous vivons suit l'accomplissement de cette prophétie.
J'aimerais que vous remarquiez premièrement, tout du moins brièvement,
qu'Israël et Juda sont tous deux nommés dans cette prophétie. Si vous
comparez cela au fait que Jérémie vécut environ 100 ans après qu'Israël fut
emmené en captivité en Assyrie, et que cette prophétie s'adresse en même
temps à Israël et à Juda, vous comprendrez alors que ceci est une prophétie
du temps de la fin. Viendra un moment où ces problèmes arriveront sur ces
deux nations.
C'est une prophétie qui parle d'une époque troublante,
unique dans l'histoire de l'homme, et qui aura un impact sur nous. Je pense que
se sera un moment où les problèmes personnels des gens seront graves et que
les relations entre les nations seront de plus en plus précaires, pour ne pas
entrer dans les détails. Lorsque les problèmes s'aggravent, les gens
recherchent avec ferveur des solutions. A un tel point, qu'ils rechercheront
dans toutes les directions possibles, la solution qu'ils jugeront la meilleure.
D'un autre côté, ce jour, en dépit de son insistance sur
les troubles importants, est, dans un sens général, un jour qui donne à tous
un immense espoir. Beaucoup de choses vont se passer jusqu'au retour du Christ.
Herbert Armstrong disait qu'un tiers de la Bible est composé de prophéties, et
que 90 % de ce tiers se rapportait à cette période qui se trouve juste devant
nous. En ce moment même, frères et s?urs, je pense que vous êtes d'accord
avec moi, nous nous sentons comme oppressés, ces choses nous enveloppent.
La prophétie, tout comme l'histoire passée, ne
montre-t-elle pas que le chrétien va devenir un paria de la société,
peut-être même quelqu'un de stressé de toutes parts, et indirectement
entraîné dans des persécutions destinées à d'autres. Les Chrétiens avant
nous, ont subi ce genre de traitement, pourquoi y échapperions-nous ? C'est un
fait, si nous ne sommes pas concentrés sur la détermination de Jésus-Christ,
et sur la vérité divine, nous sombrerons probablement dans le désespoir.
Le résultat final de la dérive générale de notre vie est
clairement mis en évidence quand on se penche sur l'histoire de la civilisation
de l'homme qui a couvert les 6000 dernières années. L'histoire de l'homme, que
ce soit sous Babylone, sous l'empire Médo Perse, Grec, Romain, ou Israélite,
à toujours démontré que le remède à la compétitivité et à la cupidité,
n'avait toujours pas été trouvé. Rien n'a changé en ce domaine. De nos jours,
la nature humaine domine toujours la vie sans rencontrer de résistance, et donc
beaucoup de gens sur la terre vivent des vies désespérées qui entraîne de
nombreuses craintes, espérant survivre tout simplement. Même si une personne
n'a pas une vie désespérante, le désespoir peut atteindre plus ou moins tout
le monde.
Le livre, Le dernier Conclave (roman écrit par
Malachie Martin), parle de l'élection d'un pape. Au début de la page 201, il
présente deux personnages principaux. Le premier s'appelle Angelico et l'autre,
Dominico. Il s'agit d'une discussion sur la religion et l'aspect politique du
collège des Cardinaux. C'est très intéressant, car si vous connaissiez un peu
mieux Malachie Martin, vous sauriez qu'il était un prêtre Jésuite, et qu'il a
passé le plus clair de son sacerdoce au Vatican. Même s'il était Américain,
c'est au Vatican qu'il résidait.
L'Angelico de Malachie Martin déclare que 40 % des membres
du Collège des Cardinaux sont de fervents croyants dans la foi catholique. De
plus, il dit que 33 % d'entre eux professent la loyauté ; mais ne croient pas
aux doctrines de l'Eglise Catholique. Ces hommes sont intéressés par le
pouvoir et sont membres d'un club très important basé sur la tromperie.
La discussion continue, montrant que les 27 % restant, jouent
à un jeu incroyable, ils ménagent la chèvre et le chou. La position de ces
cardinaux n'est rien de plus qu'une position agnostique et prudente. Ils
espèrent que l'enseignement de l'Eglise Catholique est correct, mais ils n'en
sont pas vraiment certains.
Ce problème de prise de position se retrouve aussi au sein
de la nation d'Israël.
1 Rois 18:21 Alors Elie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à
quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui;
si c'est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien.
Ils étaient assis entre deux chaises.
Pourquoi le peuple ne répondit rien ? Parce qu'il n'était
toujours pas décidé. Il attendait de voir de quel côté le vent les
pousserait. Il attendait de voir qui gagnerait cette confrontation entre Elie et
les prophètes de Baal, et ensuite il prendrait sa décision.
Malachie Martin ajoute que finalement ces cardinaux mettaient
un frein à leur foi. Ils attendaient que le vent les pousse. Ils suivaient le
mouvement, et tenaient bon en se disant : "Qui sait ? L'Eglise doit
sûrement avoir raison". Vous voyez, ils ne savaient pas vraiment.
Peut-être avaient-ils des raisons d'espérer (pensaient-ils), mais frères et s?urs,
nous ne pouvons pas nous permettre d'être ambivalents comme eux. Mieux vaut
pour nous être sûrs de ce en quoi nous espérons, car c'est un fait, nous
n'avons pas d'autre ressource.
Je ne peux pas m'empêcher, alors que la Fête de Trompettes
approche, de poser la question suivante : Quelle est notre attitude envers cette
fête, car elle dépeint clairement le contraire, en terme de problèmes et de
solutions. Cela met-il vraiment tous nos sens en éveil (attente sérieuse
essentiellement), attendons-nous avec plaisir son point culminant ? J'y inclus
aussi l'anticipation malgré les problèmes terribles que la Fête des
trompettes dépeints, car lorsque nous commençons à comprendre cela, que nous
en prenons conscience, et que nous y croyons, nous comprenons que ces problèmes
font en quelque sorte partie de la solution. Ils représentent en fait, une
grande partie de la solution.
Croyons-nous vraiment, avec toute l'intensité que cela
implique, que nous avons un espoir, ou alors est-ce que nous aussi sommes
indécis ? Sommes-nous comme ces cardinaux agnostiques, prudents, ou sommes-nous
profondément impliqués et loyaux ? Sommes-nous des personnes loyales,
impliquées profondément, qui ont examiné à fond la parole de Dieu, qui l'ont
comparée à l'histoire de l'homme et qui avons vu qu'il n'y a pas d'autre
solution que de changer de gouvernement, d'état d'esprit, c'est à dire de se
soumettre à Dieu plutôt qu'à Satan, comme nous pouvons le voir dans I Samuel 8:1 à 7 ?
Il y a quelques années de cela, j'ai donné une série de 30
études biblique sur le livre des Hébreux. Ensuite, j'ai continué dans ce sens
avec un sermon à la Fête des Tabernacles, qui résumait les études bibliques.
Le livre des Hébreux, fut écrit pour les "chrétiens les plus anciens
dans la foi", dans un lieu qui n'est pas mentionné. En examinant ces
Hébreux, selon notre point de vue et d'après notre histoire, nous pouvons nous
rendre compte que six ans environ les séparent de la destruction du Temple et
de la fin de la manière de vivre juive dans leur pays. Une fin se profilait à
l'horizon.
Ils ne pouvaient pas voir cela clairement, et en plus de cela,
ils avaient un problème qui motiva l'écriture de ce livre. Le problème
résidait dans leur c?ur. Ils n'avaient pas de péchés graves dont ils
pouvaient se sentir coupables. En fait, le mot "péché" n'apparaît
que trois fois dans les 13 chapitres du livre des Hébreux. Mais malgré tout,
malgré le fait qu'ils n'étaient coupables d'aucun péché, ils étaient en
train de perdre la foi, ce qui, à long terme était bien pire.
Ils se lassèrent très vite de faire le bien. Car plus les
problèmes s'accroissent et nous touchent, plus la nature humaine à tendance à
devenir apathique. En d'autres termes, lorsqu'il semble ne pas y avoir de
solution apparente, on recule, on abandonne en disant : "qu'est-ce qu'on
peut y faire ?".
Je me souviens aussi qu'Herbert Armstrong disait que la Bible
à surtout été écrite pour la génération du temps de la fin essentiellement.
Il ne pensait pas seulement aux prophéties. Il pensait à toute la Bible. Je
n'ai jamais douté de ce qu'il avait dit, mais je me demandais plutôt comment
cela pouvait s'appliquer de façon pratique.
Nous ne savons pas combien de Chrétiens (ceux avant nous)
purent voire la Bible, car l'imprimerie ne fut créée que vers l'an 1 400. Bon
nombre de gens devinrent membres de l'Eglise Chrétienne et beaucoup partirent
aussi, si l'on considère la période de temps qui part du 1er
siècle, jusqu'au 14ème. Et même une fois que l'imprimerie fut
inventée, elle se faisait toujours manuellement. Combien de personnes purent
voir la Bible dans sa totalité ?
Il n'y avait pas d'appareil de communications ultra rapides
comme aujourd'hui. Comment les Chrétiens de l'époque pouvaient-ils savoir ce
qui se passait autour d'eux ? Pouvaient-ils se tromper dans leur interprétation
? Ont-ils perdu tout espoir ? Pensaient-ils vivre au temps de la fin ?
Emettaient-ils de faux jugements ? Quelles étaient leurs réactions ?
Lorsque vous réfléchissez à cela, vous vous rendez compte,
qu'aucune génération avant la nôtre n'était aussi bien informée concernant
la parole de Dieu, comme nous le sommes, nous possédons la Bible dans sa
totalité. Nous n'avons pas la Bible dans une seule traduction, mais dans un
grand nombre de traductions. Nous ne pourrons pas dire que nous n'avons pas eu
assez de foi, pas assez de compréhension, de caractère, d'endurance, de
persévérance et d'espoir pour traverser les temps difficiles à venir. Nous
n'avons aucune excuse.
Je me rends compte de plus en plus clairement combien les
prophéties cadrent à la perfection avec l'époque que cette Eglise traverse.
Nous allons traverser une période tumultueuse, qui exerce déjà ses impacts,
et qui dans certains cas teste très sévèrement notre foi. Mais le pire est à
venir. Dans un sens plus général, frères, ceci est bon, car comme je l'ai dit,
les problèmes font partie de la solution, mais nous n'y couperons pas. Nous ne
pourrons pas les éviter, si nous voulons demeurer des chrétiens, Dieu veut que
nous passions par là.
L'intensité et la durée de cette période de trouble, nous
sont cachées. Elles peuvent varier d'une personne à l'autre. En fait je suis
sûr de cela, car Dieu veille sur nous, plus encore que ce qu'ont pû faire nos
parents. Il ne veut perdre personne. Il veut tirer le meilleur de nous mêmes,
pour que nous soyons prêts pour le travail qu'Il nous a réservé dans son
Royaume. Jésus à dit : "J'irai vous préparer une place".
Quelquefois nous aurons beaucoup à supporter. Certains
d'entre nous subiront peut-être la Tribulation, non pas par punition, non pas
parce que nous sommes mauvais, mais juste parce que c'est Dieu qui le veut,
parce que c'est bon pour nous. Nous serons le genre de témoins idéal pour
glorifier Dieu durant cette période de temps.
Je sais que nous avons l'habitude de penser que si une
personne reste lors de la Tribulation, c'est qu'elle à quelque chose qui ne
tourne pas rond chez elle. Pas du tout !! Il ne faut pas penser ainsi. C'est ce
qu'à dit le Chef : "Je veux que tu y passes". C'est Sa volonté, et
il faudra s'exécuter. Dieu doit pouvoir ressentir si nous sommes prêts pour
cela. Grâce à notre foi en Lui, nous serons capables de le faire, mais cela
sera stressant et effrayant. Je ne plaisante pas. Il y aura des moments de
grande confusion, et comment pourra-t-on savoir ce qui est juste ? Nous avons un
aperçu à ce sujet dans plusieurs livres du Nouveau Testament, et bien sûr,
l'un d'entre eux traite de ce jour c'est à dire du retour du Christ et de
la résurrection des morts.
La fête de Trompettes me fait penser à un marteau, le
côté qui sert à planter, accomplit un travail. Quelquefois c'est le pouce qui
prend le coup et cela fait mal. Mais le marteau accomplit toujours ce qu'il est
censé faire. Et l'on est quelquefois satisfait du travail d'ensemble accompli.
L'autre côté du marteau, la panne fendue, nous permet de
retirer le clou et de corriger les erreurs. Quelquefois, en utilisant ce
côté-ci, nous abîmons le bois à l'endroit où le clou était enfoncé, et il
en est de même avec la Fête de Trompettes. Elle nous remplit d'espoir, et elle
donne un sens à nos énergies, mais elle à aussi un côté sombre, douloureux
et destructif.
Nous nous sommes reportés au livre de Joël avec Richard,
j'aimerais aussi m'y reporter pour y lire une série de versets. Ecoutez bien
les conseils qui y sont donnés. Ceci est un avertissement pour vous et pour moi.
Nous sommes un royaume de sacrificateurs et Dieu dit dans Joël :
Joël 1:13-15 Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez! Lamentez-vous,
serviteurs de l'autel! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de
mon Dieu! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu.
Publiez un jeûne, une convocation solennelle![C'est ce que nous sommes en
train de faire. Nous sommes assemblés solennellement] Assemblez les
vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l'Eternel, votre
Dieu, Et criez à l'Eternel!Ah! quel jour! Car le jour de l'Eternel est
proche: Il vient comme un ravage du Tout-Puissant.[Rien ne pourra l'empêcher
!] Joël 2 : 1 et 2 Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma
montagne sainte! [la montagne sainte c'est l'Eglise]Que tous les
habitants du pays tremblent! Car le jour de l'Eternel vient, car il est proche,
Jour de ténèbres et d'obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient
comme l'aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et
puissant, Tel qu'il n'y en a jamais eu, Et qu'il n'y en aura jamais dans
la suite des âges.
Il prophétise sur une armée qui fondra sur Israël.
Joël 2:12-16 Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout
votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!Déchirez vos
coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est
compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se
repent des maux qu'il envoie. Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se
repentira pas, Et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction, Des
offrandes et des libations pour l'Eternel, votre Dieu? Sonnez de la trompette
en Sion![L'Eglise] Publiez un jeûne, une convocation
solennelle!Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les
vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle! Que l'époux
sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre!
Frères, désormais l'avertissement est pour l'Eglise. Bref,
Dieu dit : "Soyez prêts !". "Attendez-vous
au pire". Nous sommes au seuil d'une grande période de tests,
et d'épreuves jamais vécus par l'humanité, et il nous faut quelque chose pour
nous soutenir et nous permettre de les affronter.
Jésus dit à ses disciples que l'amour se refroidira (Matthieu 24:12). "Mais celui qui persévéra jusqu'à la fin sera sauvé". Il
ne dit pas de manière directe que certains des frères traverseront cette
terrible période. Si Dieu permet que nous y échappions, c'est bien. C'est
pourquoi il est dit : "Qui sait s'il ne laissera pas après lui la
bénédiction...". Nous n'en savons rien.
Il est notre Seigneur et notre Maître. Nous lui appartenons.
Il nous a rachetés. Il nous à acheté à un certain prix, et Il fait de nous
ce qu'Il veut, nous nous sommes engagés envers Lui. Cela fait partie du marché.
Nous ne voulons pas être comme les Israélites, nous prostituer comme ils le
firent en étant infidèles envers le gouvernement de Notre Dieu Tout-Puissant.
On ne nous a pas laissés sans avertissements. Dieu attend de nous que nous
utilisions ces avertissements à bon escient, afin que nous soyons à la fois
soulagés et prêts.
Lorsque j'étais dans l'Eglise Universelle de Dieu, j'avais
l'impression que beaucoup de gens jouaient le même jeu qu'Angelico et Dominico,
c'est à dire d'être de prudents agnostiques, croyants, mais qui ne
s'engageaient pas vraiment, comme en témoignait leur conduite. Ils savaient que
Dieu existait, mais ils ne Le recherchaient pas vraiment. Ils étaient détendus,
ils ne voulaient pas se compromettre, ils erraient de-ci de-là, prêts à se
diriger dans une direction qui leur offrait une solution confortable sans se
sacrifier. Dans ce cas-ci, l'Eglise n'est rien de plus qu'une organisation où
l'on fraternise.
Apparemment ce que je pensais était vrai, puisque la plupart
des gens que nous fréquentions auparavant au sein de l'Eglise Universelle de
Dieu, se sont tout simplement volatilisés, ils se sont laissé absorber par le
monde.
Revenons au Nouveau Testament, dans 1 Corinthiens 13:13.
Il s'agit du chapitre de "l'amour". Il est question d'amour au verset
13, mais aussi "d'espérance".
1 Corinthiens 13:13 Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance,
la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.
L'espérance, est une des trois vertus les plus importantes
de la foi chrétienne. L'espérance, est une qualité orientée vers le futur,
qui aide à attendre quelque chose que l'on ne possède pas encore. L'espérance
à deux aspects, qu'il nous faut connaître. Le premier se trouve dans 1 Pierre 1 :13.
1 Pierre 1:13 C'est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement,
soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui
vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.
Ici Pierre se réfère à une qualité émotionnelle et
motivante de laquelle on attend succès et bonnes choses. La clef
ici est "de laquelle". C'est donc une qualité motivante
et émotionnelle de laquelle on attend succès et bonnes choses.
Le deuxième aspect de l'espérance est celui qui est de loin
le plus utilisé dans la Bible, il se trouve dans Hébreux 6:18. C'est un
exemple parmi tant d'autres.
Hébreux 6:18-19 ...afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il
est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous
dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée.
Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et
solide; elle pénètre au delà du voile...
C'est un verset très intéressant. Il y a beaucoup à dire
de ces deux versets. Ici l'espérance s'extériorise. Même si nous savons et si
nous avons compris qu'elle est plus tôt interne, ceux qui la possède
l'extériorisent en fait. Cette espérance est un refuge, elle pénètre au-delà
du voile pour nous.
Le second, qui est le plus utilisé à travers la Bible,
montre ce qui nous motive et qui produit en nous cet espoir. C'est ce en quoi le
Chrétien espère (l'objet, le concept, l'idée, le fait). Par exemple, notre
espoir est en Dieu. Notre espoir doit être en
Jésus-Christ, en le salut, en les promesses
divines, en la parole de Dieu, en la vie éternelle,
en l'amour constant divin, en la grâce de Dieu, en
la résurrection des morts et en Sa gloire.
Nous allons voir combien l'espoir a joué un rôle important
dans la vie des chrétiens du premier siècle. Nous allons en savoir un peu plus
sur leurs réactions. Nous allons aussi voir combien de fois on parle d'espoir
dans les différentes épîtres, tout spécialement dans celles de Paul et de
Pierre. Ils parlent d'espoir très fréquemment, et ils nous aident à
comprendre que la chose essentielle qui nous permet d'aller de l'avant, c'est
l'espoir.
Il est donc important pour nous que nous développions tous
nos efforts pour le construire, pour le renforcer, et pour l'utiliser le plus
possible.
Nous allons nous reporter premièrement au livre des Actes au
chapitre 1. Je pense que vous savez qu'il s'agit de l'ascension de Jésus-Christ.
Il a été ressuscité. Nous sommes 50 jours plus tard, et le jour de la
Pentecôte est sur le point d'avoir lieu. Ce qui est intéressant ici, c'est de
penser à ce qui pouvait bien se passer dans la tête des apôtres à ce moment-là
? Nous voyons cela au verset 6.
Actes 1:6 Alors les apôtres réunis lui demandèrent: Seigneur, est-ce
en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël?
"C'est de l'abondance du c?ur que la bouche parle".
Que se passait-il dans leur tête ? Ils pensaient au Royaume de Dieu, et ils
pensaient qu'il allait être établi tout de suite !
Nous sommes familiers à ce genre d'attitude. Si nous avions
été à leur place, nous aurions aussi voulu que le Royaume de Dieu soit
établi tout de suite. Croyez-moi !
Actes 1:7 Il leur répondit: Ce n'est pas à vous de connaître les
temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
Je ne crois pas qu'ils avaient saisi cela au tout premier
abord, mais comprenons bien qu'il peut être décevant que Dieu ne révèle pas
le moment où Son royaume sera établi, ni le retour de Jésus-Christ. Je pense
que Dieu a de bonnes raisons pour cela. Dans son immense sagesse, il a remarqué
que nous serions plus productifs en ne connaissant pas le moment du retour du
Christ. Que cela serait beaucoup mieux pour nous.
Je suis persuadé, que nous nous relâcherions, ce qui n'est
pas bon pour nous, si nous connaissions la date du retour du Christ. En ne
sachant rien, cela nous donne une opportunité plus grande pour utiliser la foi
et la confiance en Dieu. Mais il est dit au verset 8 :
Actes 1:8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant
sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans
la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
J'ai toujours pensé que Jésus leur répondit sous forme
d'énigme. Cela l'est en quelque sorte. Mais, d'un autre côté, même s'Il leur
dit : "Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments...",
chose qui peut être déconcertante, Il ajoute dans la foulée quelque chose de
très encourageant. Il leur dit qu'ils allaient recevoir le Saint-Esprit, une
puissance qui allait les aider à surmonter les choses de leur époque, et ainsi
à accomplir le travail qui était, pour eux à cette époque, une
priorité.
Ce principe est le même pour nous aujourd'hui. Nous ne
savons pas quand aura lieu le retour du Christ. Nous ne savons pas quand le
Royaume de Dieu sera établi. Nous ne savons pas par combien de difficultés il
nous faudra encore passer. Mais en même temps, Dieu nous dit la même chose que
ce qu'il leur à dit : "Vous recevrez une puissance, qui vous aidera à
tout supporter. Vous recevrez une puissance qui vous rendra capables de vaincre
et de croître durant cette période de temps où vous me servirez".
Nous ne sommes pas tout seuls. Nous ne sommes pas laissés
sans ressources, sans rien pour accomplir ce que nous avons à faire. Mais, il
est bon de savoir ce qui se passait dans la tête des apôtres à ce moment-là.
Il est bon d'avoir cela en premier dans nos esprits aussi, car c'est important.
Dans le modèle de prière appelé "Le Notre Père", il est dit :
"Que ton règne vienne". Cette requête est faite au début de cette
prière. Cela représente une priorité, nous devons demander à Dieu, la venue
de Son Royaume.
Je devine que le retour du Christ ainsi que l'établissement
du Royaume de Dieu devaient être plus présents encore dans leur esprit qu'il
ne le sont pour nous, car ils étaient en relation permanente avec le Christ.
C'était l'essentiel de la bonne nouvelle que le Christ prêchait.
Il fallut un bon moment, je pense, avant qu'ils ne réalisent
qu'il fallait revoir les choses. Christ leur dit qu'il fallait avant tout qu'ils
"prêchent l'évangile". Ils devaient revoir leur priorité, il
fallait qu'ils se rendent compte que c'était ce qui était le plus important.
Maintenant, posons-nous la question suivante. Leur premier
espoir diminua-t-il pour autant ? L'établissement du Royaume de Dieu, ne
semble-t-il pas de plus en plus loin au fur et à mesure que le temps passe ?
Nous allons lire 1 Thessaloniciens 5, car les
personnes qui s'intéressent à ce sujet disent que c'était la première
épître de l'apôtre Paul, elle fut écrite aux environs de l'été ou de
l'automne de l'an 51 après JC. Certaines parties de cette épître, montrent
que le retour du Christ était toujours dans leur esprit. Paul fut converti,
peut-être en l'an 33, ce qui fait 18 ans plus tard. Le temps a passé, et
certains des premiers membres étaient morts à cette époque, et ceux qui
étaient encore en vie continuaient à attendre. Qu'advint-il de ceux qui
restèrent en vie ?
2 Thessaloniciens 2, fut écrit quelques mois plus
tard après 1 Thessaloniciens. Je pense que Paul les écrivit depuis Corinthe.
Cela prit du temps pour que la lettre qui se trouve dans 1 Thessaloniciens
parvienne à destination, pour donner au peuple des sermons basés sur cette
dernière, pour analyser ce que Paul disait et pour poser un bon nombre de
questions. L'épître de 2 Thessaloniciens traite des différentes
questions et des réponses faites par le peuple concernant ce que Paul a dit
dans ses messages.
2 Thessaloniciens 2:1-2 Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ
et notre réunion avec lui [dans le Royaume de Dieu], nous vous prions,
frères,sde ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de
ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque
parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du
Seigneur était déjà là.
Réfléchissions à ce que Paul est en train de dire ici,
c'est très intéressant. Ce n'est pas pour tout de suite ! Et à nouveau, on
pourrait croire que Paul dit que c'est pour tout de suite !
2 Thessaloniciens 2:3 Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il
faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme
du péché, le fils de la perdition...
Je suis sûr que Paul a dit cela afin qu'ils comprennent
qu'évidemment le retour du Christ était proche, mais qu'il n'avait pas encore
eut lieu. Qu'il n'y avait pas encore eu de désertion, que l'homme du péché
n'avait pas encore été révélé. Paul, était gentiment en train de leur
dire, avec évidence, que le retour du Christ n'était pas pour demain en ce qui
les concernait. Cela a dû être déconcertant pour eux lorsqu'ils eurent
analysé la chose. Mais nous pouvons toutefois nous rendre compte que le retour
du Christ animait les esprits en cette année 51 de notre ère.
En plus, 2 Thessaloniciens 3, parle du fait que
certains, à Thessalonique, quittèrent leur travail à cause de la mauvaise
interprétation des sermons de Paul, et qu'ils avaient une curiosité
mal placée en attendant que les choses évoluent. Ce n'était pas bien.
D'un côté frères, nous devrions toujours vivre en
anticipant le retour imminent du Christ, en partie parce que nous ne savons pas
quand nous allons mourir, et parce que nous ne savons pas quand prendra fin
notre jugement. Et d'un autre côté, nous devons vivre et travailler comme si
de rien n'était. Puisque personne ne sait quand Christ reviendra, il nous faut
donc faire ce que nous avons à faire avec force et puissance, comme l'a dit
Salomon, et servir Christ notre Seigneur, comme l'a dit Paul.
Nous devons tout faire et de notre mieux, sans essayer
d'arrondir les angles, en prétextant que de toute façon tout est appelé à
disparaître d'ici un an ou deux. Cette approche n'est pas du tout chrétienne.
Ces personnes décrites au chapitre 3, attendaient la fin de toutes choses,
parce qu'elles pensaient que le retour du Christ était imminent. Ce n'est que
pure présomption et pure négligence, chose que Dieu n'apprécie pas de ses
enfants, car ce n'est pas ainsi qu'Il envisage les choses. Nous devons l'imiter.
Nous devons travailler comme Il à travaillé. Et vous pouvez contempler Son
?uvre. Il a vraiment fait du bon travail, n'est-ce pas ? Les choses qu'Il a
faites perdurent. Elles représentent un travail de bonne qualité.
Résumons un peu, qu'avons-nous ? En fait, il existe une
tension entre les deux extrêmes, qu'il faut absolument réguler. Jésus a dit
:"Je travaille et mon père travaille". Nous devons les imiter,
physiquement et spirituellement. Le temps défile, et ceux qui attendent seront
pris au piège, et le temps n'attendra pas après nous non plus.
2 Thessaloniciens 2:7 Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut
seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
Pour ma part, ce qui est intéressant ici c'est que Paul
affirme que le "mystère de l'iniquité", agissait déjà à cette
époque. Remarquez combien de temps il a duré ! Nous sommes quelque chose
comme 1900 ans plus tard et il dure encore, et il à commencé dans un esprit.
Je pense, que Dieu nous montre cela avec évidence, afin que nous comprenions et
que nous réfléchissions au facteur temps tel que Lui l'envisage. Ne
sommes-nous pas un peu comme cela. Nous voudrions que les choses se fassent, hop
hop hop !!! Mais Dieu ne pense pas comme cela. Chaque chose en son temps.
"Le mystère de l'iniquité", a vu le jour dans un
esprit, et il a fait son chemin depuis 1900 ans. Nous vivons à l'époque,
d'après ce que l'on peu voir, où ce "mystère de l'iniquité" va
finalement atteindre son apogée. Ne faisons pas comme firent les Chrétiens du
premiers siècle de 2 Thessaloniciens 3, ne laissons pas tomber juste
parce que nous voyons quelques petites choses se passer.
Comme je l'ai dit, 2 Thessaloniciens fut écrit quelque mois
après 1 Thessaloniciens, nous sommes donc, si l'on peut dire, en l'an 52 de
notre ère. La pression monte. La civilisation juive est en ébullition et elle
ne finira que deux décades plus tard, et l'Eglise fait face à des troubles
d'ordre interne. Nous sommes à l'époque de Néron, et environ
une décade plus tard, suite au livre de 2 Thessaloniciens, il
persécuter sévèrement les chrétiens, en les enduisant de goudron, en les
brûlant, en les jetant aux lions pour le bon plaisir du public. C'est à cette
époque-ci que les chrétiens furent martyrisés, et toujours pas de Jésus à
l'horizon. Les conditions sont idéales pour que le peuple perde espoir.
Pas très longtemps après 2 Thessaloniciens,
l'apôtre Paul écrivit 1 et 2 Corinthiens. Dans ces deux livres, la
résurrection est traitée, spécialement dans 1 Corinthiens 15. Les gens
y pensaient. C'étaient il y a 1900 ans.
1 Pierre 1:7-10 ...afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or
périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la
louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra,lui que
vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous
réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le
salut de vos âmes pour prix de votre foi. Les prophètes, qui ont prophétisé
touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de
leurs recherches et de leurs investigations...
Ici nous sommes en plein milieu de l'an 60 de notre ère, et
Pierre écrit une épître d'espoir. C'est en fait le sujet principal. Il
exhorte des gens à tenir bon.
Comme nous venons juste de le voir au verset 7, nous voyons
clairement que les épreuves ont un but positif. Et que c'est Dieu qui nous les
envoie. Elles font partie du processus de perfectionnement qui prépare, qui
forme et qui nous rend saints. Mais en retour elles peuvent nous détruirent si
nous les laissons faire.
Dans 2 Pierre 3, nous sommes quelques années plus tard. A
nouveau, le commentateur pense que Pierre écrit cela aux alentours de l'an 67
de notre ère. Ici les problèmes de l'Eglise ont bel et bien débuté, elle est
en pleine ébullition. Nous nous approchons de l'an 70. les faux prophètes font
leur apparition, comme l'indique le chapitre 2.
2 Pierre 2:1-3 Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de
même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et
qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine
soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la
vérité sera calomniée à cause d'eux. Par cupidité, ils trafiqueront de
vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la
condamnation, et dont la ruine ne sommeille point.
Je parle de cela pour que vous vous rendiez compte que ce qui
s'est passé dans l'Eglise Universelle de Dieu, s'est aussi passé dans l'Eglise
du premier siècle. Les faux prophètes s'introduisirent au sein de l'Eglise,
semant le trouble alors qu'ils étaient proches de la fin. C'est un des signes.
La fin pour eux eut lieu en l'an 70. Pour nous la fin aura lieu au retour du
Christ. C'est quelque chose à laquelle il nous faut faire face; en ce moment
même, nous y faisons face.
L'Eglise n'était qu'au début de ses problèmes, elle était
très troublée. Les faux prophètes ont fait leur apparition et ont pillé
l'Eglise. Je suis sûr que le peuple ceux qui restèrent fidèles à dû
se poser la question suivante. "Où est-Il ?". Je suis sûr que
plusieurs ont dû le faire. Les gens parlaient et les paroles de certains
étaient les suivantes : "Puisqu'Il n'est pas encore là, j'ai encore le
temps pour m'occuper de mes affaires". J'entends par "mes
affaires", ce que les apôtres appellent : "nos penchants, nos désirs".
Ils ne pensaient plus à ce que Dieu voulait mais à leurs propres penchants.
2 Timothée 2:15-18 Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme
éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la
parole de la vérité. Evite les discours vains et profanes; car ceux qui les
tiennent avanceront toujours plus dans l'impiété, et leur parole rongera
comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète qui se sont
détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée, et
qui renversent la foi de quelques uns.
N'y a-t-il pas des gens qui nous disent que la résurrection
a eu lieu, mais que le Christ n'est pas prêt de revenir, nous entendons cela
depuis 200 ans. Dans quelle situation nous trouvons-nous depuis ces 200 ans ?
Survivrons-nous aussi longtemps, si l'on considère la vitesse à laquelle les
choses évoluent ? Je ne parle pas de survie au sein de notre petit groupe. Je
parle de survie sur le plan mondial, si l'on considère la colère des nations
et la compétition qui existe entre elles.
Se peut-il que les choses continuent ainsi pour longtemps,
alors que des armes pouvant annihiler toutes vies humaines sont disponibles ?
L'histoire de l'homme montre que ces armes destructrices ont bien souvent été
utilisées ! Si avantage il y a, certains fous seront prêts à les utiliser.
L'homme saisira sa chance, car la nature humaine a le goût du risque et la
nature humaine de certaines personnes aime jouer avec la vie des autres de
manière imprudente.
Je pense qu'il est stupide de dire aux membres de l'Eglise
qu'il nous faudra encore attendre 100 à 200 ans avant que le Christ ne revienne,
mais cette idée flotte parmi les Eglises.
2 Timothée 2:19 Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec
ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui
appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne
de l'iniquité.
Ceci est la dernière épître de Paul. Paul fut martyrisé
en Mai ou en Juin de l'an 68, et cette épître à dû être écrite aux
alentours du printemps de cette même année. Nous sommes seulement à un peu
plus de deux ans avant la destruction du temple en Août de l'an 70, mais
en l'an 68, le siège de Jérusalem avait déjà commencé. Il dura deux ans
avant que Jérusalem ne tombe. Le siège avait donc déjà commencé, et le
Christ n'était toujours pas revenu. Mais son retour est toujours mentionné
dans les épîtres de Paul, les gens y pensaient. Ils avaient cela en tête.
Pendant les trente ou quarante premières années du premier
siècle, l'Eglise traversa 3 problèmes doctrinaux majeurs qu'elle dut surmonter.
1 Comprendre "justification par la foi" par le
sang de Jésus-Christ.
Dont il est question dans Actes 15.
2 Comprendre l'équilibre entre "loi et grâce".
Cela se retrouve dans plusieurs chapitres de la Bible,
spécialement dans ceux que Paul a écrits. Il est intéressant de constater,
frères, que les Eglises qui se disent chrétiennes aujourd'hui, n'ont toujours
pas compris l'équilibre entre la loi et la grâce.
3 Le second avènement du Christ.
Au fur et à mesure que le temps passait, la pression montait.
Ce problème-ci devint de plus en plus important et naturellement conduisit le
peuple à croire qu'il avait encore tout son temps pour s'améliorer. "Mon
Seigneur retarde sa venue". N'est-ce pas ce que les gens disent aujourd'hui
? Ne disent-ils pas que le Christ ne reviendra pas avant 200 ans ?
Que se passe-t-il, frères ? Est-ce parce que Son retour se
fait attendre que le peuple perd le but, perd son intérêt, son espoir, et
qu'il dérive. Voilà ce qui servit de toile de fond au livre des Hébreux. La
Bible nous montre une vérité incroyable, alors que la fin approche, certains
s'endorment, d'autres deviennent des Laodicéens, alors que d'autres abandonnent
tout simplement.
Matthieu 24:42-46 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour
votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à
quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait
pas percer sa maison. C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le
Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas. Quel est
donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens,
pour leur donner la nourriture au temps convenable? Heureux ce serviteur, que
son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi!
Nous devons travailler ! Je ne parle pas au sein de notre
métier, je parle du travail dans notre vie de Chrétien, croître et vaincre.
Matthieu 24:47-51 Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses
biens. Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même: Mon
maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et
boit avec les ivrognes,le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y
attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas,il le mettra en pièces, et
lui donnera sa part avec les hypocrites: c'est là qu'il y aura des pleurs
et des grincements de dents.
Pourquoi une telle mise en garde, concernant cette attitude,
nous est-elle faite ? C'est parce que Dieu connaît bien la nature humaine. Elle
à tendance à dériver d'une extrême à l'autre. Si nous sommes distraits,
nous nous amuserons alors que Rome brûle, nous perdrons tout espoir, serons
découragés, nous deviendrons apathiques, et nous dériverons sans but. Dans
tous les cas, s'efforcer de rester concentré sur son appel et sur le fait que
nous sommes les élus, constitue la majeur partie de la solution.
Frères, si vous ne retenez rien d'autre du sermon, retenez
au moins cela : Nous devons nous efforcer de rester concentrés
sur notre appel et sur le fait que nous sommes les élus. Il y a deux raisons à
cela. La première, c'est que nous sommes spéciaux aux yeux de Dieu, et
deuxièmement, personne ne le fera à notre place. Personne
! Chacun devra le faire pour soi-même. On ne pourra pas le faire pour quelqu'un
d'autre. C'est absolument impossible. Les seuls qui peuvent vous donner l'espoir
nécessaire pour tout supporter, c'est Dieu et son Fils Jésus-Christ. Cela
vient d'eux, car vous travaillez pour développer une relation avec eux.
1 Pierre 1:1-6 Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers
et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie,et
qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit,
afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion
du sang de Jésus-Christ: que la grâce et la paix vous soient
multipliées!Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui,
selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance
vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts,pour
un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous
est réservé dans les cieux,à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes
gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers
temps!C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le
faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves...
A nouveau frères, souvenez-vous que ceci a été écrit en
l'an 65, et Pierre rappelle au peuple qui il est! Je viens juste
de vous dire que cela est notre rôle, car nous sommes un peuple spécial aux
yeux de Dieu. Pierre met l'accent sur le terme "élus". Le fait
d'être les élus, représente un encouragement, car cela sous-entend que Dieu
nous connaît personnellement. Qu'y a-t-il d'extraordinaire à cela ? Et bien
cela démontre que nous ne représentons pas quelque chose de vague pour Dieu.
Il nous connaît personnellement, et Il veille sur nos vies. Le mot "élus"
ici, veut dire "ceux qui ont été choisis" ! Comprenez-vous
cela, Dieu nous a choisis ! Et donc, croire, comprendre, et
réagir en ce sens, c'est à dire que nous sommes spéciaux et que
Dieu nous connaît personnellement, représente une part essentielle de notre
espoir.
Pierre utilise aussi le terme "prescience". Il est
en fait utilisé pour intensifier le mot "élus". Ces deux mots,
utilisés ensembles, dans ce contexte révèlent en fait que nous sommes non
seulement prédestinés, mais que notre relation avec Lui était prédestinée
à avoir lieu, car de nous-mêmes, nous n'aurions jamais recherché Dieu.
Pierre ajoute ensuite à cela "la sanctification". Dans ce cas-ci,
cela ne veut pas dire simplement, mis à part, mais voué à l'obéissance.
Même Pierre parle de cela. Donc, Dieu nous connaît, et Il nous connaît, non
seulement parce qu'Il veut nous sauver, mais parce qu'Il veut que nous Lui
obéissions.
Ces trois conditions mises ensembles, montrent cet immense
don que peu de gens ont sur terre. C'est aussi une humble responsabilité, car
pour chaque don qui nous est fait, il y a la responsabilité de l'utiliser
correctement, c'est à dire de mettre ce don au service du but divin. Le sujet
traité par Pierre ici dans ce premier chapitre, est celui de la raison
même de notre espérance ! C'est à dire, que nous sommes les élus
de Dieu. Il nous à choisis dans un but bien précis, celui de Le
connaître. Pierre montre Dieu comme étant l'auteur d'un acte de grâce par
lequel nous est donné l'espérance d'aboutir à notre héritage. Nous devrions
être conscients de cela sans pour autant être larmoyants ou pharisiens.
Pierre dit que nous avons été régénérés pour une
espérance vivante. Nous avons été engendrés une première fois dans le
ventre de notre mère pour naître physiquement. Et maintenant nous sommes à
nouveau engendrés pour naître à nouveau
spirituellement dans le Royaume de Dieu. C'est une espérance vivante, car
Christ est vivant, et Il mènera à bien la responsabilité divine qu'Il à
envers nous au nom de Dieu
1 Pierre 1:20-21 ...prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à
la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a
ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre
espérance reposent sur Dieu.
Comprenez- vous ce que cela signifie ? Toute notre espérance
réside dans le fait que nous sommes des élus, en plus du fait que Jésus-Christ
fut ressuscité des morts. La résurrection est la preuve de notre espérance,
et puisqu'Il est à la droite de Dieu, Il s'acquittera de Ses devoirs de Grand
Sacrificateur en notre nom. Et si espérance il y a, elle nous vivifiera dans
nos actions. Elle fortifiera notre volonté. Elle nous donnera du courage et
nous aidera à persévérer et à supporter.
On a récemment parlé de Lance Armstrong aux informations,
car il a gagné Le tour de France pour la 5ème fois. Je pense que
seule une personne a déjà réalisé cela. C'est épuisant. C'est peut-être
l'un des efforts athlétiques des plus épuisants. Il fait appel à beaucoup de
discipline, à une énergie mentale et physique épuisante, et cela demande
beaucoup de sacrifices. Après sa victoire, il a annoncé qu'il divorçait. On
lui demanda des explications et il dit qu'il avait sacrifié son mariage et son
fils pour la gloire. Ce qui l'anima ce fut sont désir de puissance dans la
compétition et l'espoir de parvenir à l'accomplissement de ses objectifs. Dans
ce cas, son espoir ne fut que pure vanité.
L'espérance donne raison et matière à la foi, afin que
l'amour puisse être produit, pour que nous n'espérions pas en vain.
L'espérance est essentielle, car l'homme à une très bonne mémoire, et cela
n'est pas toujours bon. Car cela mène au cynisme, au mépris et au sarcasme.
L'homme à aussi une capacité à penser dans l'espace, à anticiper et à
planifier pour un futur positif. Mais sans une attente raisonnable du succès,
pour ce qui n'est pas vain, à quoi sert l'éducation, ou à quoi sert de passer
par de pénibles expériences ? Quel bien peut apporter une préparation en vu
de recevoir cette sorte d'espoir ? Ceci représente un des problèmes des plus
graves de l'homme aujourd'hui. Il y a plusieurs problèmes, mais très peu de
bonnes solutions, car l'homme est pris au piège, sans espérance convenable
pour trouver une solution positive.
1 Pierre 1:4 ...pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller,
ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux...
Comparez cela avec ce que nous avons dit au sujet de
l'espérance de Lance Armstrong.
1 Pierre 1:5 ...à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par
la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps!
Non seulement nous devons avoir de l'espérance, mais cette
espérance est un héritage, qui contrairement à Canaan, ne peut pas se laisser
envahir, ravir ou polluer. Il ne peut être sujet à la pourriture ou à la
souillure. Il ne peut pas non plus être gouverné par des inepties
égocentriques et par des dirigeants dictatoriaux, et contrairement à
l'espérance de Lance Armstrong, la nôtre n'est pas vaine.
En plus de cela, durant toute notre vie charnelle, nous
sommes "gardés". Ce qui veut dire surveillés, en garnison. C'est un
terme militaire qui assure que nous avons toute l'opportunité nécessaire pour
achever notre tâche. Pierre utilise ce mot pour nous encourager, montrant par
là que Dieu est toujours actif à faire en sorte que nous serons bien là pour
hériter de Son Royaume. Le simple fait que nous soyons "gardés" et
"surveillés", sous-entend que nous allons devoir affronter des
difficultés, mais que nous serons aussi délivrés car Dieu est toujours au
travail, même si nous ne faisons pas toujours preuve de foi pour agir comme
s'il était vraiment là.
Dans 2 Pierre 2:9, Pierre dit : "Le Seigneur
sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux...". Dieu préserve, mais
cela ne nous dispense pas de travailler à notre salut. Dieu sait que nous
sommes là, est c'est un réconfort éternel. Mettre tous nos espoirs dans des
buts corrects et déployer tous nos efforts pour les mener à bien, c'est
quelque chose que personne ne peut faire à notre place. C'est à nous de le
faire, tout comme personne ne peut gagner la course pour Lance Armstrong.
Romains 8:28-31 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux
qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à
l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs
frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il
a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a
aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est
pour nous, qui sera contre nous?
Voilà notre espérance ! Mais il continue encore !
Romains 8:32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a
livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec
lui?
Tout ce dont nous avons besoin, Dieu nous le donnera. Voilà
la manière dont Il nous "garde", dont Il nous surveille. C'est la
manière dont Il nous protège et qu'Il nous met en garnison. Nous n'avons pas
besoin d'avoir peur d'être submergé. Si nous étions tout seuls, nous serions
submergé, mais Dieu est là et Il a promis qu'Il nous donnerait ce qu'il faut
pour nous en sortir.
Nous terminerons ce sermon dans 1 Pierre 1:13-16. C'est
un livre magnifique qui parle d'espérance.
1 Pierre 1:13-16 C'est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement,
soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera
apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Comme des enfants obéissants, ne
vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez
dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous
aussi soyez saints dans toute votre conduite selon qu'il est écrit: Vous
serez saints, car je suis saint.
Nous trouvons ici l'application pratique de cette espérance
magnifique. Voilà où l'espérance aura de l'effet et où elle fera des
prodiges. L'appel divin et son but sont quelque chose de magnifique, mais Dieu
n'a pas prévu de nous laisser errer en rêvassant. Pierre ici nous "appelle
aux armes". Pierre est en train de dire : "Relève tes manches
!", "Rassemble tes esprits !", "Réfléchis bien, et
attaque-toi à la pratique de tout ce qui touche au salut".
Frères, rappelez-vous que l'Eglise est une communauté où
l'on prend la vérité de Dieu très au sérieux, et l'Esprit de Dieu est en
train de se former dans les membres de cette Eglise. Pierre dit : "Regardez
frère, ne soyons pas superficiels sur ces choses. Restons calmes. Ne soyons pas
impétueux. Evitons tout excès. Ayons une vie simple. Travaillons dur, mais
mettons notre espoir en la grâce de Dieu, et non en notre volonté".
Souvenez-vous toujours que votre obéissance s'adresse à une
personne pleine de grâce, non pas à un juge calculateur et froid, et pas plus
à la société. La sainteté n'est pas de la piété. Elle a été séparée
dans un but spécifique, par une instruction et une discipline spéciale. Nous
avons été appelés pour mettre à exécution un but unique. Nous avons été
appelés pour glorifier Dieu par nos vies en étant des témoins aux yeux de
tous, et en même temps nous sommes préparés pour Son Royaume. Dieu veut que
nous ayons un amour passion pour la bonté, réservons donc à Dieu la place qui
lui est due. Ne craignons pas nos ennemis, comme nous devrions craindre le
Christ. Utilisons notre espérance pour penser à Lui, à Sa puissance à Sa
justice, à Sa sagesse, à Sa bonté, à Sa vérité, à Son omnipotence et à
Son omniscience.
Souvenez-vous toujours que Sa sagesse ne commet pas d'erreur,
qu'il possède une puissance illimitée, un amour sans haine. Notre espérance
se trouve en Celui qui est grand à tous égards. Arrêtez de penser à Dieu de
manière charnelle. Dieu n'est pas limité, ni un simple superman. Il est DIEU
! Il est avec nous, qui peut donc nous faire du mal ? Concentrons-nous sur le
fait de lui être complètement dévoué et si nous agissons ainsi, nous avons
toutes les raisons d'espérer. Dieu n'est pas un menteur. Ses promesses sont
sûres.
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