Sermon: Etre Parents (Partie 1): Principes
#395FR
Richard T. Ritenbaugh
Given 15-May-99
summary: Suite au massacre qui eut lieu à l'école Columbine à Littleton au Colorado, Richard Ritenbaugh soulève le fait que les pratiques de certains parents laissent à désirer. A cause de trop mettre l'accent sur la culture de la jeunesse et sur ses caractéristiques égoïstes et égocentriques, la famille s'écroule et se détériore. S'amuser et travailler, sont devenus des priorités, tandis que Dieu et la famille sont relégués au dernier plan. Dieu a placé en tête de liste, le fait d'être parents. Si nous négligeons ce rôle, notre salut est alors en péril. Les parents sont mandatés par Dieu, ils ont la responsabilité d'entraîner une progéniture pieuse, de la mener à maturité dans la bonne attitude et avec les connaissances de bases vitales, en passant plus de temps avec eux. L'Eglise se constitue avant tout de familles, Le but de Dieu repose sur la famille.
transcript:
Les suites du massacre de la Columbine High School à
Littleton, au Colorado ont beaucoup dégénéré dans des débats quelquefois
très houleux, très passionnés pour essayer de savoir qui est responsable. J'ai
souvent écouté parler de ce sujet à la radio, et les débats vont bon train
pour tenter de savoir qui est responsable. Faut-il incriminer les armes, l'école,
les administrateurs scolaires, ou bien ceci, ou encore cela, est-ce la violence,
les films, les jeux-vidéo ou les parents ?
Je ne suis pas ici pour arguer d'un côté ou de l'autre,
mais je pense qu'il est tout à fait clair à ce propos, que les pratiques
parentales de la majorité des Américains laissent beaucoup à désirer. Il n'existe
pas de vrai standard reconnu. D'une manière générale, les enfants s'élèvent
d'eux-mêmes. Les parents sont bien trop occupés à faire ceci ou cela.
Ces enfants étaient issus des quartiers aisés de la ville,
et ils possédaient toutes les choses sont ils avaient besoin, mais évidemment
leurs parents n'avaient pas remarqué que leur progéniture était les
adorateurs d'Hitler, de la langue allemande, qu'elle portait des swastikas
et des imperméables noirs et qu'elle transportait des bombes. Peut-on
éprouver de l'indifférence pour ces choses ? Ainsi, indubitablement, le
rôle passif ou négligent des parents dans cette affaire à sûrement été
déterminant ; probablement, ce rôle au cours de ces événements du 20 avril a
dû être significatif.
Les gens se plaignent que dans une situation aussi importante,
les parents ne cherchent pas à venir, munis d'un manuel d'instructions. Ils
se trouvent un peu de bon temps et neuf mois plus tard, les voilà aux prises
avec un bébé. Ils disent alors qu'ils ne savent pas quoi faire. Mais, croyez-le
ou non, cela ne s'improvise pas, il est nécessaire d'avoir un manuel d'instructions
à sa disposition. Il s'agit de la « parole de Dieu ». C'est le manuel d'instruction
pour toute la vie. Quelle que soit la tranche de vie dans laquelle vous vous
trouvez, la Bible contient les principes fondamentaux que parents et enfants
doivent connaître. Ils sont tous à notre disposition si nous prenons le temps
de les regarder. Ils produiront le bien, le beau, des parents aimant, et ils
produiront également l'obéissance, l'honnêteté et des enfants heureux.
Tout ce que nous avons à faire c'est de rechercher ces principes, de croire
en eux et de faire ce qu'ils demandent. Dieu ne nous a pas laissés sans
instructions à ce sujet.
Aujourd'hui, je vais commencer une série en deux parties
sur : « Etre parents ». C'est un sujet qui n'a pas été traité depuis au
moins deux ans, peut-être même depuis plusieurs années dans notre
congrégation. D'une certaine façon, nous avons laissé de côté ce sujet
pour aborder d'autres thèmes qui ont affecté l'Eglise, parce que la
dispersion de l'Eglise est un sujet d'une importance vitale. Cependant, l'autorité
parentale fait partie du problème, une partie du problème qui fait que l'Eglise
est dispersée. Aussi, c'est une question que nous devons reconsidérer à l'occasion,
afin que nous puissions partager ce lourd fardeau entre l'enfant et les
adultes et que nous puissions nous rabattre dans la bonne direction à nouveau.
C'est un sujet que nous ne pouvons pas ignorer. Elever nos
enfants, comme il est dit dans Ephésiens 6 : 4 « en les corrigeant et en les
instruisant selon le Seigneur » doit être l'une de nos priorité. Je ne sais
pas si vous n'avez jamais pensé à cela de cette façon, mais quand nous nous
sommes mariés et que nous avons eu des enfants, le fait d'élever ces enfants
pour qu'ils deviennent de la « sainte semence » devient alors une chose
importante. Notre salut, à de nombreux égards repose sur ces rapports que nous
créons quand nous avons des enfants. La plus grande partie de nos activités,
en tant qu'êtres de Dieu va consister à parvenir à maîtriser cet
environnement, cette relation entre parents et enfants. Naturellement, les
rapports entre mari et femme doivent primer, mais ceux qui existent entre
parents et enfants sont aussi très importants.
Vous avez probablement remarqué, comme je l'ai fait au
début de mon introduction que j'ai utilisé l'expression « être parents
». Dans le passé, nous avons parlé d'éducation des enfants, mais je
préfère l'expression « être parents ». Vous devez dire, « Bien, c'est
la même chose, n'est-ce pas » ? Oui, mais pas tout à fait. Il y a une
accentuation sur l'expression « autorité parentale » que j'aimerais
mettre au premier plan, parce que la responsabilité qui est exigée pour
élever ces enfants, incombe en premier aux parents, pas à l'enfant. Je pense
qu'il est important que nous abordions ce sujet sous cet angle, et qu'il
incombe donc aux parents de faire en sorte que leurs enfants deviennent saints.
Nous ne devons pas seulement les aider sur le plan physique,
mais aussi sur les nombreux aspects du plan spirituel. Nous devons faire en
sorte qu'ils deviennent des adultes responsables. Je sais qu'il s'agit là
de vieux débat entre « nature et instruire » (individu et éducation), mais ,
je pense que la Bible est très claire sur le résultat final qui est suspendu
à la manière dont nous les éduquons. Nous avons affaire avec cette nature,
cette individualité (si l'on peut parler en ces termes) au sujet de laquelle
il faut prendre de mesures, et se prémunir, mais ces enfants, ces êtres
spécifiques ne resteront pas toujours dans le même état, ils évoluent. C 'est
la raison pour laquelle ils doivent être éduqués.
Ce verset dans Ephésiens 6 : 4 dit, selon la version King
James « Elevez-les ». « Elevez-les en les corrigeant et en les instruisant
selon le Seigneur ». Il est important de pouvoir insister sur les seules
personnes capables de remplir cette tâche...Les parents. Cette instruction s'adresse
essentiellement aux parents et pas nécessairement aux enfants. Il doivent
écouter. Ils peuvent essayer de bien se conduire, essayer d'obéir et d'aider
leur mère ou leur père dans leurs tâches. C'est louable et honorable, mais
cette responsabilité de l'éducation repose sur les parents.
Dans notre société, nous avons fait des enfants le centre
de l'univers. L'administration Clinton durant son règne, n'a cessé d'agir
ainsi, et s'il y a une administration Démocrate qui lui succèdera (cela
pourrait être avec Bill BRADLEY, ou AL GORE peut-être ; mais j'en doute),
chacune de ses initiatives aura pour leitmotiv : « C'est pour nos enfants ».
Nous avons fait des enfants, le centre de notre univers. Si quelque chose exerce
une influence défavorable sur les enfants ( leurs libertés par exemple ) alors,
tout est interrompu, tout est arrêté.
Les Républicains, probablement, feront la même chose, parce
qu'ils s'apercevront que les Démocrates ont agi ainsi depuis des années,
et que ces initiatives étaient inscrites dans leur programme. Mais nous avons
grandi dans cette société dont l'importance des enfants est telle que nous
avons un nom pour résumer cela : « La Culture Jeune ». Tout est centré
autour d'enfants âgés de 2 ou 3 ans et surtout autour de ceux âgés de 23
à 24 ans. Et dès qu'ils commencent par entrer dans le monde des adultes, ils
finissent par devenir de vieilles badernes.
La télévision, les films, les jouets et tout ce qui est
commercial s'ajustent par rapport aux jeunes, au détriment des autre
catégories de gens, tout cela parce qu'on estime que les enfants tiennent
leurs parents sous leur dépendance. Par exemple, si Johnny qui a 13 ou 14 ans,
a envie de quelque chose, il va harceler ses parents et leur empoisonner la vie
jusqu'à ce qu'ils cèdent et finissent par acheter l'objet de la
convoitise, et ainsi quelqu'un aura réalisé une vente.
A qui croyez-vous que la « Guerre des Etoiles » s'adresse
en fin de compte ? Georges LUCAS et sa compagnie ont dépensé des millions de
dollars parce qu'ils avaient ciblé l'âge de ceux qui seraient attirés par
« La Guerre des Etoiles » et que ces cibles avaient des niveaux compris entre
9 et 14 ans. L'autre soir nous avons pu assister au tournage de TARGET et
apprendre quelque chose ; ce qui nous a frappés d'abord c'était la valeur
marchande de trois petites îles du décor. Le film n'est même pas encore
sorti. Il y avait là des gens qui se piétinaient les uns sur les autres et en
venaient aux mains pour assister à la diffusion de ce premier épisode
mémorable.
Il y avait là des gens qui brandissaient des gestes
menaçants et proféraient des paroles menaçantes à l'encontre du directeur
de la salle qui leur disait : « Vous pouvez partir ! Vous ne pourrez pas
obtenir la fameuse poupée Darth Maul parce que nous n'en avons plus ! »
Réponse : « Vous feriez mieux d'en avoir à notre disposition, sinon ça va
aller mal ! » C'est cette sorte de chose qu'on entendait. Et pourquoi
voulaient-ils ces objets ? Pour leurs enfants ! S'il y avait là des adultes,
c'est parce que ce sont encore des enfants !
Toute notre culture est centrée autour de la jeunesse. Nous
avons des personnes âgées qui essayent d'être jeunes à nouveau. Qu'est-ce
que la crise de l'entre-deux âge ? Il s'agit de la plupart des
hommes qui veulent paraître avoir dis-huit ans, parce qu'ils pensent qu'ils
ne vont pas être acceptés par les autres s'ils ne se comportent pas comme
des enfants ; il s'agit d'une jeunesse immature engendrée par notre
culture.
Quand Dieu dit : « découvre-toi devant les cheveux blancs
», cela signifie qu'un homme de cet âge est reconnu pour sa sagesse. Mais
nous avons abandonné ces principes. Nous avons trop mis en relief notre
jeunesse. Ainsi, à présent, les jeunes, dans notre culture, ont plus d'influence
que leurs parents.
Regardez notre Président. Il agit toujours comme un jeune de
dix-huit ans. Russ LINBAUGH a dit comme un enfant de quatre ans. Seulement
voilà comment il mène ce pays (par ses hormones et non pas par ses cheveux
gris). Il en a beaucoup, si seulement il voulait les utiliser. C'est tout ce
que nous lui demandons. Ainsi, nous voyons la famille Américaine se
désagréger à très vive allure, parce que tout est sens dessus dessous.
Je pense que le dernier sondage que j'ai pu voir,
mentionnait que seulement seize pour cent des familles peuvent être
considérées comme « traditionnelles », c'est à dire où le père est
celui qui gagne le pain et la mère, celle qui reste à la maison et qui
surveille le rythme biologique des enfants qui vivent avec elle, sans autre
tierces personnes dans la famille. Le noyau traditionnel de deux parents (un
homme et une femme) consiste en un gomme qui travaille et une femme qui reste à
la maison, avec leurs enfants biologiques.
Mais il y a encore davantage de circonstances nuisibles au
sein des familles aujourd'hui. Il existe d'autres facteurs qui contribuent
à l'érosion de la famille Américaine et qui proviennent de naissances
illégitimes, engendrées selon les termes du Docteur LAURA par le fait de « se
coller avec » (vivre ensemble sans être mariés), qui proviennent également
de l'adultère et des divorces.
La main-d'?uvre féminine a joué un rôle significatif
dans tout cela et dans bien d'autres domaines encore. Je pense que nous
pouvons justement dire que la société s'assoit sur l'autorité parentale.
Je suis persuadé que Satan le Diable aimerait voir totalement disparaître
cette autorité. Il aimerait voir des millions d'enfants vivrent sans aucune
supervision. Il aimerait voir notre société dégénérer au point ou il n'y
aurait plus du tout d'autorité de la part des parents.
Je pense que nous pouvons constater à l'évidence qu'il
y a là, l'une des attaques caractéristiques de Satan qui porte sur l'égoïsme.
Pensez à cela. L 'égoïsme rend les gens capables de mauvaises priorités,
parce qu'à la place d'avoir des gens en tête de leurs priorité c'est
eux-mêmes qui se placent en premier. Si vous vous mettez vous-même en tête de
votre liste de priorités, où se trouve Dieu alors ? Naturellement, Il se
trouve relégué en tant que père au bas de la liste. Nos choix alors,
deviennent introvertis plutôt qu'extravertis, porté sur les autres. Que
disait toujours Mr. Armstrong au sujet de l'amour, si l'on est extraverti
cela nous porte à nous préoccuper des autres ! Ainsi, le véritables ordre des
choses est fichu à nouveau, les gens préfèrent se servir plutôt que de
servir les autres.
Plutôt que de mettre Dieu et la famille en tête de liste,
notre société préfère y mettre le « travail ». J'inclus avec le travail
tout se succès financier que l'on peut obtenir, parce que c'est grâce au
travail que l'on peut obtenir ce gain financier, et ainsi, nous travaillons
dans le but d'obtenir et aussi dans celui de nous faire plaisir. Je ne veux
absolument pas dire que travailler dur est une mauvaise chose en soi. Grâce à
nos efforts, nous pouvons obtenir en quelques minutes ce que nous désirons,
mais ce qui est mauvais c'est de mettre le travail à outrance en tête de
liste.
Suite à cela, au sommet des priorités américaines nous
trouvons le « divertissement ». Le « divertissement » peut recouvrir n'importe
quelle sorte d'amusement, cela peut aller du divertissement sportif, en
passant par les jeux vidéo, aux jeux de courses auxquelles j'aime participer,
aux concerts de rock and roll ou peut-être même aux concerts de musique
classique. Lorsque le travail et le jeu sont au sommet de la liste à la place
de Dieu et de la famille, cela signifie que nous mettons à l'écart l'ordre
naturel des choses créé par Dieu. Quand ces choses se produisent alors, la vie
spirituelle et familiale stagnent, ou même se bloquent, ce qui tant à prouver
la force des priorité secondaires, il s'en suit que la vie tout entière
souffre parce que ces fausses priorités mettent les choses sens dessus dessous.
Ce sont ces deux qualités premières. Dieu et la famille,
qui régulent la qualité de notre vie. Si elles régulent notre régularité de
vie en tant que parents, elle régulera automatiquement la qualité de vie des
enfants. C'est la raison pour laquelle la responsabilité première repose sur
nous autres parents qui devons être certains que nos priorités sont bonnes
pour qu'elles puissent dégouliner sur nos enfants. « Dégouliner » serait
plutôt une expression passive. Il serait préférable que nos enfants soient
enseignés, éduqués directement par notre exemple.
On en est maintenant venu au point où de nombreuses familles
Américaines désirent faire élever leurs enfants par quelqu'un d'autre.
Nombre de personnes souhaitent que ce soit le gouvernement qui puisse élever
leurs enfants. Ce sont les groupes de pression du gouvernement qui distillent
ces idées, par exemple, s'il y a un « B » au bas de votre écran, cela veut
dire que votre enfant ne sera pas autorisé à regarder ce film où il y aura de
la violence ; il en va de même pour l'utilisation d'Internet ou de l'ordinateur,
ce sont les garderies qui régulent les interdits dont sont normalement investis
les parents ; ce sont les garderies encore qui recommandent le port du casque à
vélo, le feu vert accordé à un enfant pour aller voit tel film, telle pièce
de théâtre ou tel événement sportif sans la présence ou la supervision d'un
adulte. Toutes ces choses, la plupart des parents désirent que ce soit le
gouvernement qui les accomplisse, alors qu'ils sont eux-mêmes en charge de
ces décisions et devraient se déterminer eux-mêmes en fonction des diverses
circonstances de la vie.
Et si ce n'est pas le gouvernement qui s'en charge, ce
sont les écoles. En fait, on se débarrasse des enfants sitôt qu'ils ont
atteint l'âge pré-scolaire ou environnant, de cette façon, les parents n'ont
pas besoin de s'occuper d'eux durant huit ou neuf heures par jour, ou même
parfois davantage encore. Ils ne retournent à la maison qu'à dix-sept heures.
Ils passent donc onze heures par jour hors de leur domicile. Ici, à Charlotte,
les enfants sont déjà occupés depuis six heures du matin dans certains
endroits. Ils ne rentrent pas chez eux avant dix-sept heure. Cela fait onze
heures qu'ils sont à l'extérieur.
Si ce n'est pas l'une de ces trois autorité, c'est la
garderie qui s'en charge. - « Bien, mes enfants ne sont pas assez grands pour
aller à l'école, aussi je les conduirai jusqu'à la garderie ». Il
restera là aussi longtemps que les enfants que fréquentent l'école. Le
parent qui travaille jusqu'à dix-sept heures ou dix-sept heures trente, va
reprendre son enfant qui est resté là depuis six ou sept heures du matin, de
toute façon, les parents doivent quitter leur domicile pour aller travailler et
l' enfant, j'en suis sûr, sait pertinemment ce que font ses parents, et qu'ils
sont absents du domicile douze ou treize heures par jour. Ensuite, ils rentrent
à la maison, ils mangent, prennent le bain, puis ils jouent un instant pour
passer « un bon moment », et puis ils vont au lit. Ils ne peuvent pas passer
quatre heures par jour auprès de leurs parents. N'est-ce pourtant pas
agréable de pouvoir donner quatre heures de bon temps par jour à nos enfants ?
Si ce n'est pas la garderie, c'est l'Eglise ou
grand-mère. Combien d'enfant dans ce pays ont-ils été élevés par leur
grand-mère, parce que le fils ou la fille de la grand-mère, ou son conjoint
doit travailler à l'extérieur pour gagner de l'argent et grand-mère elle,
reste à la maison, de manière à pouvoir donner quelque éducation au moins à
ses petits enfants.
Peut-être encore c'est la télévision qui s'occupe des
enfants. Combien parmi eux ont-ils été élevés par Brady Bunch et la A. Team,
durant des après-midi pendant lesquels ces émissions sont diffusées ? Je ne
sais pas.
Mais les parents modernes veulent disposer de davantage de
temps pour travailler, de plus de temps pour jouer de plus de temps pour
profiter de leur hobby ou de leur passe-temps. Ils ne veulent pas s'encombrer
de Bobby ou de Marie, parce qu'ils désirent profiter de « tout leur temps »
pour « le vivre pleinement ». Ils ne veulent absolument pas sacrifier leur
temps, parce qu'ils désirent poursuivre le rêve américain. Je puis vous
dire ici que le rêve américains est bel et bien évanoui, disparu, à moins
que Dieu et la famille ne soient remis en tête de liste.
Les gens qui pensent de cette manière, qui pensent profiter
de « de tout leur temps », sont persuadés que l'autorité parentale est une
corvée, une véritable corvée. C'est une tâche difficile vingt-quatre
heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Vous ne pouvez jamais y échapper.
Sauf lorsque l'enfant devient un adulte et qu'il quitte la maison, alors
seulement vous bénéficiez d'un certain allègement de votre tâche. Car ils
sont toujours vos enfants et ont encore besoin d'attention et de soins, et il
vous faut toujours essayer de leur donner des conseils. Je ne suis pas encore
arrivé à ce stade, mais j'ai suffisamment rencontré de personnes qui y sont
parvenues et je sais ce qu'ils ressentent.
Nous entendons souvent dire que, l'autorité parentale est
une corvée et un grappin, un ennui et qu'elle nous tient à l'écart des
choses drôles de la vie, tel un isolement. Mais c'est seulement une excuse,
un prétexte. C'est une façon de fuir nos responsabilités, parce que nous ne
voulons pas nous impliquer, nous ne pensons pas, mais nous devons être, amenés
à penser de cette façon, même dans une faible mesure, afin d'évacuer ces
désirs égoïstes et nous consacrer au profit de nos enfants.
Combien de temps passons-nous avec nos enfants ? Pas en
termes de qualité de temps. Je veux simplement dire combien de « temps ».
Combien de temps passez-vous à instruire vos enfants ? Il ne s'agit pas de
passer du temps avec eux comme si l'on était dans une salle de classe. Je
veux parler de se mettre devant un établi pour amenuiser une pièce de bois
avec ses enfants, ou de leur enseigner comment brancher un grille-pain, comment
travailler le bois, ou comment utiliser correctement un marteau ou un ciseau, ou
un foret. Ce sont a plupart des activités que font les pères.
Les mères peuvent également enseigner leurs fils et leurs
filles à cuisiner et à coudre, à soigner le jardin et à faire le ménage de
leur chambre. Il y a beaucoup de petites choses qui peuvent se faire tout en
instruisant les enfants, mais cela prend un certain temps, et en fin de compte,
cela rapporte de nombreux bénéfices pour toute la famille.
Combien de temps passons-nous avec nos enfants pour les aider
dans leurs devoirs de mathématiques ou leurs études scolaires, ou leur
apprendre à monter à vélo ? Combien de temps passons-nous à les entraîner
dans diverses disciplines ? Je veux dire les instruire. Nous devrions les
entraîner et les aider dans chaque domaine qui requiert notre aide.
Vous dites : « D'accord Johnny, je vais t'enseigner
comment tondre la pelouse. Voici comment tu dois faire. D'abord, vérifions le
niveau d'huile. Soyons certains que son niveau apparaisse bien entre ces deux
repères. Pour cela nous allons utiliser la jauge, la sortir, la lire, puis la
remettre en place. Ensuite, tu fais le plein d'essence. Il faut faire
attention de ne pas faire déborder l'essence afin qu'elle ne se répande
pas sur le moteur. Il faut faire attention de refaire le plein quand le moteur
est refroidi. Sinon, il te faudra attendre un instant que le moteur refroidisse
». Ce sont de petites choses comme celles-là qui entraînent, forment
enseignent et instruisent.
Combien de temps consacrons-nous à ces choses là ? Combien
de temps passons-nous à faire de la discipline ? Ce n'est pas quelque chose
à laquelle nous désirons consacrer du temps. Je veux parler de la manière de
punir. Mais, même en termes de punition ces moments ne devraient pas être
escamotés. Mais,... Vlan ! Vlan ! et au revoir ! Deux secondes et c'est
terminé. On y consacrera plus de temps, une prochaine fois. Nous prendrons la
peine de considérer davantage cette question dans le prochain sermon.
Quand Dieu nous a placés sur cette terre, Il s'attendait
à ce que parents et enfants demeurent longtemps ensemble, passent beaucoup de
temps les uns avec les autres afin que la sagesse des parents puisse se
transmettre aux enfants. Et pas seulement ma sagesse, mais également les
idées, les façons de penser, ainsi que les bonnes habitudes. Toutes ces choses
là prennent énormément de temps.
J'aimerais passer le reste du sermon à montrer justement l'importance
d'être parent. J'ai déjà dit beaucoup là-dessus, mais je désire me
reporter dans la Bible et montrer quelques passages qui illustrent l'esprit de
Dieu sur ce sujet, et la réelle importance que Dieu accorde au fait d'être
parent dans Sa liste des priorités, et combien cette priorité devrait être en
tête de notre liste. Je pense qu'en parcourant ces quelques principes vous
verrez cela apparaître très clairement.
Il n'y a rien dans la Bible qui puisse nous éloigner de ce
principe, parce que toute chose, depuis le commencement jusqu'à la fin,
depuis le moment où Dieu a dit : « Voici la lumière », jusqu'à la fin du
Livre où Il dit « Voici l'éternité », tout cela concerne le fait d'être
parents. Cela nous indique Sa façon de concevoir l'action parentale. Cela
signifie que nos vies devraient adopter ces mêmes principes et que nous
devrions ressentir l'importance qu'il y a, à être parents.
Je pense que nous nous apercevrons de cela si nous
commençons à négliger notre responsabilité de parents, nous finirons par
négliger notre propre salut. C'est cela qui est important. Comme je l'ai
dit auparavant, être parents avec tous les principes qui s'y rattachent et
que nous sommes censé appliquer est d'attacher cette responsabilité à notre
entrée dans le Royaume de Dieu, parce que nous sommes supposés faire ce que
Dieu fait et faire connaître Son esprit. Son esprit doit se voir dans toutes
les actions des parents, afin que les enfants possèdent un jour la gloire à
leur tour.
Commençons dans le PSAUMES 127 afin de sonder la profondeur
de ceci. Ma Bible dit que ce psaumes 127 à été écrit par Salomon. D'autres
prétendent que ce fut écrit plus tard quand les Juifs revinrent de l'exil.
Mais ce n'est pas réellement important. Ceci est un psaume fondamental
concernant la vie de famille.
PSAUMES 127 : 1 à 2
Cantique des degrés. De Salomon. Si l'Eternel ne bâtit la
maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l'Eternel ne garde la
ville, Celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous
couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur ; Il en donne autant à ses
bien-aimés pendant leur sommeil.
C'est réellement paire de versets très intéressante. J'ai
passé vraiment beaucoup de temps à chercher le véritable sens de ces
passages. Tout d'abord, ils servent de fondement pour nos vies. A moins que
Dieu ne soit dans notre maison, nous vivons en vain. A moins que Dieu ne soit le
fondement de tout ce que nous faisons, nous vivons à côté de la plaque.
Salomon a dit dans le livre de Proverbes : « Vanité des vanités, tout est
vanité ». Voilà ce qu'est la vie sans Dieu. Il termine le livre des
Proverbes en disant : « Ceci est la somme de tout : La crainte de Dieu et
garder les commandements, parce que tout cela est le devoir de tout homme ».
Tout est rattaché à Dieu, et c'est là que doivent être
fondées nos actions parentales, en Dieu. Si nous n'élevons pas nos enfants
avec Dieu à l'esprit, alors nous n'allons pas produire de bonnes semences
pour Lui. Ce sera seulement une corvée que d'élever des enfants. Nous irons
vers d'autres horizons et qui sait ce que nous produirons en fin de compte ?
Il est intéressant aussi de voir les deux images qu'il
utilise ici. Il parle d'une maison et d'une ville. Ceci est très
intéressant par rapport à ce qu'à écrit ________ ( Ministre de l'Eglise
du Grand Dieu ) sous la forme d'Etude Biblique sur la dernière page du
Forerunner il y a quelques mois. Il parlait de symboles se rapportant à l'Eglise.
Ces deux symboles, à la fois ; maison et ville, sont également deux symboles
se rapportant à l'Eglise.
« Maison », c'est le mot normal dans l'Ancien Testament
pour désigner le « temple ». Nous utilisons ce terme, « Le temple de Dieu
». Dans l'Ancien Testament, en Hébreux, le mot que est normalement utilisé
est « maison ». C'est « la maison de Dieu ». Ainsi, nous pouvons voir cela
d'une manière à la fois physique et spirituelle. A moins que Dieu ne soit à
la base de l'édification de nos familles, notre travail se fait en vain. A
moins que Dieu ne soit dans le fondement de la construction de l'Eglise, ce
travail est vain.
Une ville ou une nation, disons-le, c'est comme des
familles que croissent. La ville de Jérusalem est un exemple d'Eglise.
Nombreux sont ceux qui pensent que Salomon a écrit cela à Jérusalem, tandis
que la ville était en construction sous son règne. Ainsi, à la lumière de
ceci, il nous faut considérer cette approche d'un point de vue à la fois
physique et spirituel.
PSAUMES 127 : 2
En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, ...
Ceci est également intéressant. Ce qu'il dit ici c'est
que quelle que soit l'heure matinale à laquelle vous vous levez ; quelle que
soit la durée de votre travail, quels que soient le nombre de repas que vous
sautez parce que vous travaillez sur pour faire aboutir vos projets,... ou
disons « pour pouvoir élever vos enfants »,... quel que soit le temps que
vous passez à élever vos enfants, c'est agir totalement en vain si vous n'associez
pas Dieu dans tout cela.
Si vous vous levez à la pointe du jour pour vous consacrer
à vos enfants afin qu'ils fassent ce que vous désirez chaque jour, mais que
Dieu n'est pas à la vase de vos principes parentaux, qui sait ce qui va se
produire ! Ces enfants là peuvent avoir une très bonne éducation morale, se
lever tôt et se coucher tôt, être en bonne santé, riches et sages, mais si
Dieu n'est pas au milieu d'eux, ils ne pourront pas devenir des enfants
saints.
C'est la même chose si vous veillez tard. Dans le livre de
Hébreux, ceci signifie littéralement, « retarder le moment de s'asseoir »,
parce que vous faites la plupart de votre travail quand vous êtes debout. Cela
peut vouloir dire même, retarder le moment de s'asseoir pour manger. C'est
la raison pour laquelle j'ai mentionné il y a quelques minutes le fait de
sauter un repas. Vous sacrifiez vos repas pour effectuer telle ou telle tâche :
être parents, construire une ville, une maison, ou quoique ce soit d'autre,
cela n'en vaut pas la peine. Si Dieu n'est pas au milieu de ce que vous
êtes en train de faire, il ne s'agit que d'un travail physique.
PSAUMES 127 : 2
...Et mangez-vous le pain de douleur.
C'est très intéressant aussi, parce que cela signifie que
nous manger le pain de l'anxiété. Vous êtes tellement surmené à l'idée
que ce que vous faites doit être bien fait, que vous en devenez fébrile. Tout
ce que vous faites alors, devient une véritable corvée, parce que vous ne
pensez plus qu'à la réalisation de projets, quoiqu'il puisse arriver.
Voilà ce qui se produit quand Dieu n'est pas au milieu de ces projets. Vous
ne faites que devenir anxieux. Vous commencez par devenir angoissé, surmené,
fatigué, nerveux, inquiet. Vous perdez votre sommeil parce que vous vous
couchez tard et vous vous levez tôt pour tenter de terminer votre travail. Vous
êtes sur le point de consumer votre vie, et où sont les bénédictions et le
bonheur dans tout cela ?
Rappelez-vous, nous parlons ici de toutes les situations dans
lesquelles Dieu est absent. C'est ce qui arrive quand nous vivons sans Dieu,
quand nous construisons une maison sans Dieu ou une ville, c'est ce qui
arrive. Nous finissons par nous détruire nous-mêmes. Mais alors il dit :
PSAUMES 127 : 2
... Il en donne autant à ses bien-aimés...
Il y a deux manières de considérer cela, mais celle qui me
paraît la plus naturelle, c'est celle qui semble dire que ceux qui
réellement aiment Dieu et qui sont aimés de Dieu peuvent dormir paisiblement.
Il n'ont pas tous ces soucis. Ils n'ont pas toutes ces anxiétés et ces
angoisses. Ils peuvent se lever tôt comme les autres hommes et rester
éveillés jusqu'à tard. Il peuvent manger du pain comme les autres hommes...
toutefois, ils peuvent dormir paisiblement. Ils peuvent obtenir du repos parce
qu'ils ont laissé leur fardeau sur Dieu, et ils savent que parce qu »ils ont
considéré Dieu comme le fondement de tout ce qu'ils font, ils n'ont pas à
supporter ces problèmes.
Cela me rappelle beaucoup la fin de MATTHIEU 6 : « Ne
vous inquiétez donc point ». Cela ressemble en grande partie à ce que pensait
le Christ sur ce même sujet, quand Il mentionna Salomon sur la façon dont il
était vêtu : « Salomon, dans toute sa gloire n'a pas été vêtu comme les
lys des champs ». Sans doute songeait-Il a cette inquiétude que l'on peut
avoir. Cependant, nous ne devons pas nous charger de ces craintes. Si vous aimez
réellement Dieu, il n'u a aucune raison de craindre l'issue des projets que
nous mettons sur pieds parce que Dieu travaille avec nous et nous aide à les
réaliser.
Il y a une autre façon de considérer cela, c'est que Dieu
nous bénit pendant que nous dormons. C'est une manière intéressante de
considérer les choses. Ici, nous faisons tout notre travail et Dieu bénit
notre repos, tandis que nous nous reposons. Dieu pourvoit à ce qui nous manque
tandis que nous dormons. Il existe même un proverbe allemand qui dit que Dieu
bénit tandis que nous dormons.
Ceux qui placent Dieu en premier dans leurs devoirs de
parents recevront des bénédictions au-delà de leur labeur et leur méthode
peut s'avérer productive pour eux-mêmes, parce que Dieu se trouve inclus
dans ce travail de parents. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas
rechercher la meilleure méthode, celle qu'Il prescrit, et cela ne veut pas
dire que nous ne devons pas travailler à cette recherche, parce que nous devons
le faire. Simplement, ce dont nous manquons, Dieu y pourvoit. Il donne a Ses
bien-aimés pendant qu'ils dorment.
PSAUMES 127 : 3
Voici, des fils sont un héritage de l'Eternel, Le fruit
des entrailles est une récompense.
Ce qu' il veut dire ici se sont deux phrases en
parallèles, héritage et récompense, et les deux viennent de Dieu. Une autre
chose que nous devons voir ici, c'est que ces récompenses nous ne les
méritons pas. Les enfants ne sont pas quelque chose que nous méritons. Ils
sont un héritage. Ce sont des dons, des cadeaux. Ils sont une récompense, pas
un salaire, ce n'est pas quelque chose que Dieu donne normalement. Ils sont
quelque chose qu'Il donne en dehors de Sa propre volonté et quelque chose qu'Il
désire que nous ayons. Nous ne pouvons pas mériter des enfants de la part de
Dieu. En fait, c'est Dieu qui donne des enfants, pas parce que nous les
méritons, mais parce qu'Il est bon et qu'Il désire nous accorder ces
enfants à condition que nous les élevions comme de saintes semences.
PSAUMES 127 : 4 à 5
Comme les flèches dans la main d'un guerrier, Ainsi sont
les fils de la jeunesse. Heureux l'homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne
seront pas confus, Quand ils parleront avec des ennemis à la porte.
Les enfants, selon la bonne façon de penser de Dieu, sont de
précieux éléments pour n'importe quelle famille et ce qu'ils ajoutent à
la famille c'est la force, la joie, la confiance, et l'honneur, s'ils sont
correctement élevés. Ils constituent des ressources qui peuvent être
utilisées par le reste de la famille afin de rendre la vie plus facile et
meilleure, spécialement quand les parents prennent de l'âge. C'est la
raison pour laquelle il est dit ici qu'ils sont « comme des flèches dans la
main d'un guerrier », spécialement celles qu'il possède durant sa
jeunesse, parce que lorsqu'il est âgé, ses enfants atteignent l'âge
adulte et ils sont alors capables de porter sur leur épaules, la charge des
parents dont les forces déclinent.
L'idée ici, est qu'une famille forte, celle dont les
enfants ont été bien élevés, constitue un véritable refuge. La famille est
comparable à un château, disons qu'elle possède de solides murs et qu'elle
procure à tous les membres de cette famille une sorte de paix acquise et
protégée qui fait qu'ils se sentent en sécurité, qu'ils se réjouissent
d'être en bonne compagnie, leur vie durant ; ce sont des réalités que tous
les membres apprécient mutuellement, les uns envers les uns envers les autres.
Quand les ennemis frappent de l'extérieur, les membres de
la famille se retrouvent en sécurité. Ils peuvent se rallier les uns aux
autre, continuer à croître et utiliser la force de chaque membre pour mettre l'ennemi
en échec. Cela signifie aussi qu'ils parlent entre eux de leurs ennemis
physiques, et de leurs ennemis spirituels. Dans ce cas précis, la famille est
une force. A la fin, il est écrit : « Ils ne seront pas confus, quand ils
parleront avec des ennemis à la porte ».
Ce mot « parler » a une connotation querelleuse, de
contentieux, il s'agit de quelqu'un qui porte une accusation contre un
membre de la famille, et aussitôt la famille se ramasse sur elle-même afin de
défendre le membre qui a été accusé. Une famille rigoureuse et juste dans ce
cas voudra défendre sa cause. Normalement, elle parviendra à résoudre le
problème à cause, précisément, de sa propre force. Un commentateur a même
dit que des juges faiblissaient face a de familles fortes, parce qu'ils savent
qu'ils ont affaire avec tous les membres de la famille et pas seulement un
seul. Une corde faite de trois ou quatre fils n'est pas facile à rompre. C'est
l'idée évoquée ici.
Nous pouvons pareillement appliquer cette analogie à propos
de la maison physique et de la maison spirituelle. Une Eglise est aussi forte
que des familles. Une Eglise composée de familles fortes est une Eglise forte,
et sachant qu'elles constituent un plus large famille sous Dieu, cela nous
rend encore plus forts, parce qu'il ne s'agit pas simplement de membres
individuels, mais d'un faisceau de familles. Je pense à l'analogie de la
corde, ou des flèches dans la main d'une personne. Vous pouvez saisir un
bâton et être capable de la briser en le cognant sur votre genou. Mais si vous
prenez trois, quatre, cinq ou six bâtons et que vous tentiez la même chose, il
est probable que vous ne réussirez pas à les casser. Ce sont vos genoux qui se
briseront. C'est ainsi que l'Eglise doit être pour subsister.
C'est la raison pour laquelle il est important que l'Eglise
possède des familles fortes afin que l'Eglise puisse les lier ensemble
pendant les moments difficiles et afin qu'elle soit impossible à briser. Non
seulement ces familles fortes consolident toute l'Eglise, mais il y a Dieu au
centre que conforte aussi toutes ces familles, parce qu'elles mènent une
existence basée sur Lui. Il dit que de telles personnes seront bénies « et ne
seront point confuses » !
Regardons d'un peu plus près ce que Dieu pense du rôle de
parents :
JEAN 1 : 1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec
Dieu et la Parole était Dieu.
Ce que ce passage indique c'est qu'il y a deux
êtres. Il y avait Dieu que était le nom de la famille, et il y en avait un
autre que n'était pas la Parole. Il était connu de la même façon que Dieu
a cause du nom de famille. Ainsi, il y avait Dieu et la parole.
JEAN 1 : 14
Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi
nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une
gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Ainsi, maintenant, nous savons comment l'autre est appelé.
Il est le père. Et la parole est appelée le fils. Il s'agit d'une relation
parent /enfant. La Parole ne deviendra pas l'enfant, le fils, jusqu'à ce qu'Il
naisse de Marie.
JEAN 1 : 18
Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans
le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.
Quel était l'un des buts majeurs de Jésus en venant sur
terre ? Révéler l'existence du Père, faire connaître à chacun que le but
de Dieu est d'avoir une famille, juste comme ceci, un Père et un Fils
bien-aimé.
MATTHIEU 11 : 27
Toutes choses m'ont été données par mon Père, et
personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne
connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le
révéler.
Vous souvenez-vous ce que cela signifie ? Ce monde encore
aujourd'hui ne sait pas que Dieu est une famille. Seuls ceux à que le Fils a
révélé cette connaissance savent cela. Nous savons cela. Vous rappelez-vous
combien de griefs Mr Armstrong a dû subir de la part du monde quand il prêcha
que Dieu était une famille ? Ils pensaient que c'était une analogie. C'était
faux ! Ce n'était pas une analogie.
Mr Tkach et son fils Joe Junior s'esclaffaient quand Mr
Armstrong affirmait cela, et ils appelaient cela « une analogie qu'il prenait
pour une réalité ». Selon eux, il s'agissait d'une Trinité, mais si vous
avez une trinité, vous obteniez un divinité fermée. Vous n'avez pas une
famille. Le Saint-Esprit n'est pas une mère. Ainsi, ils voulurent
déboulonner l'idée que Dieu est une famille. Ils essayèrent avec force.
La Bible, irrésistiblement, montre que Dieu est une famille.
Il y a un Père, il y a une mère, c'est l'Eglise toute entière, Jérusalem
par dessus tout. Il y a un Fils, un Premier-né : Jésus-Christ. Il y a de
nombreux fils et filles que sont entrain de pénétrer au sein de cette famille
en tant que prémices. Et cette famille s'accroîtra encore avec d'autres
personnes dans le Millénium et a la fin du Millénium lors de la Seconde
Résurrection. Elles croîtront et triompheront pour devenir des fils et de
filles de la même façon. Au bout de ce gouvernement, de cette famille, il n'y
a pas de fin. Tout le but de Dieu c'est la FAMILLE.
Allons dans MATTHIEU 6 : 9 pour constater ceci.
MATTHIEU 6 : 9
Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux
cieux !
Voilà comment Il désire qu'on le connaisse. Voilà
comment Il désire que nous l'identifions, en tant que Père. Il est le Père
Suprême. C'est Son travail. Voilà ce qui le concerne, ce que le touche en
premier lieu : Il est le Père. Et tous ses autres attributs, de toute manière,
découlent du fait qu'Il est le Père. Le Père est souverain de la famille.
Le Père est le pourvoyeur de la famille, pour la famille, envers la famille. Le
Père est « tout en tous ». Il est tout. Et Jésus-Christ, Son Fils
premier-né, est Son agent vis à vis de nous, c'est Lui qui nous conduit dans
cette famille par l'esprit, et à travers l'Eglise, à travers Sa famille.
Ceci nous montre combien cet enchaînement est important pour Dieu.
Si Dieu considère ainsi tout ce processus en entier, Son but
complet en tant que famille, alors nous pouvons être certains que ce but est
concret et véritables. Si nous essayons de penser que ce but est différent,
alors c'est nous qui sommes fous. Il désire des fils et des filles. Il
désire perpétuer Son espèce, l'espèce Dieu. La famille par analogie
travaille et agit de la même manière parce c'est l'intention, le but de
Dieu.
Dieu eut la même relation avec la nation physique d'Israël.
JEREMIE 31 : 1
En ce temps-là, dit l'Eternel. Je serai le Dieu de toutes
les familles d'Israël, Et ils seront mon peuple.
Ceci peut-être connecté avec ce que j'ai dit au sujet de
l'Eglise. Il suffit de l'adapter au côté physique et au côté spirituel.
Dieu est le Dieu de toutes les familles dans l'Eglise, « et elles seront sont
peuple ».
JEREMIE 31 : 2 à 3
Ainsi parle l'Eternel : Il a trouvé grâce dans le désert
Le peuple de ceux qui ont échappé au glaive ; Israël marche vers son lieu de
repos. De loin l'Eternel se montre à moi : Je t'aime d'un amour éternel
; C'est pourquoi je te conserve ma bonté.
N'est-ce pas ce qu'un amour parental ferait ? Aimer ses
enfants d'un amour éternel et essayer de les tirer vers soi ? Naturellement,
c'est évident et bien réel. Allons maintenant au verset 9. C'est après qu'ils
se furent rebellés.
JEREMIE 31 : 9
Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de
leurs supplications ; Je les mène vers des torrents d'eau, Par un chemin uni
où ils ne chancellent pas ; Car je suis un père pour Israël, Et Ephraïm est
mon premier-né.
Voilà comment Il agit toujours et travaille avec une même
constance aimante. Il est le model, l'exemple. Il devient Père, puis Il nous
tire tout au long de la vie pour nous faire pénétrer dans l'âge adulte,
comme Lui, comme le sien, et Il agit ainsi à travers la famille.
Allons maintenant dans DEUTERONOME 32 : 7 à 9. Ceci est
très intéressant parce qu'Il utilise cette analogie familiale
rétrospectivement. Il s'agit du « Cantique de Moïse ».
DEUTERONOME 32 : 7 à 9
Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue
les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l'apprendra,
Tes vieillards, et ils te le diront. Quand le Très-Haut donna un héritage aux
nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des
peuples D'après le nombre des enfants d'Israël : Car la portion de l'Eternel,
c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage.
Ainsi, de même que Dieu nous donne une succession d'enfants,
de même Il prit Israël en tant que Sa succession d'enfants. Il se traite
Lui-même, comme Il nous traite également.
DEUTERONOME 32 : 10
Il l'a trouvé dans une contrée déserte, Dans une
solitude aux effroyables hurlements ; Il l'a entouré, il en a pris soin. Il l'a
gardé comme la prunelle de son ?il...
Cela ne vous rappelle pas des paroles de parents ? Il les
garde. Il les instruit. Il les garde près de Lui comme des objets précieux.
DEUTERONOME 32 : 11
Pareil à l'aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses
petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes.
Ceci signifie qu'Il enseigne Ses enfants à voler à
proximité, Il leur enseigne à devenir adultes, Il leur enseigne à être
capables d'agir de la même manière que Lui, et il faut comprendre qu'il y
a là des implications spirituelles.
DEUTERONOME 32 : 12
L'Eternel seul a conduit son peuple, Et il n'y avait avec
lui aucun dieu étranger.
Dieu est le parent d'Israël.
DEUTERONOME 32 : 15
Israël est devenu gras, et il a regimbé ; - Tu es devenu
gras, épais et replet ! - Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a
méprisé le rocher de son salut.
Je pense à cette faible grenouille qui voulait être aussi
grosse que le b?uf...
Voilà ce que font les enfants qui se rebellent. Mais que
fait Dieu ?
DEUTERONOME 32 : 19
L'Eternel l'a vu, et il a été, Indigné contre ses fils
et ses filles.
« Il les a repoussés, écartés ». N'est ce pas
intéressant ? Ils furent désormais dans de sales draps. Il ne s'agissait pas
là d'une rébellion courante, quotidienne. Non, il s'agit ici d'une
complète et totale rébellion contre Dieu. Ainsi, que fit-Il ? Il les repoussa.
DEUTERONOME 32 : 20
Il a dit : Je leur cacherait ma face, Je verrai quelle sera
leur fin ; Car c'est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles.
Ils n'avaient plus aucune foi, ni loyauté envers leur
Père, et ils montrèrent à l'évidence qu'ils avaient perdu ces deux
ingrédients essentiels.
DEUTERONOME 32 : 23
J'accumulerai sur eux les maux, J'épuiserai mes traits
contre eux.
Versets 28 à 30
C'est une nation qui a perdu le bon sens, Et il n'y a
point en eux d'intelligence. S'il étaient sages, voici ce qu'ils
comprendraient, Et ils penseraient à ce qui leur arrivera. Comment un seul en
poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur
rocher ne les avait vendu, Si l'Eternel ne les avait livrés ?
Hé les gars ! Il les a tout simplement abandonnés. Ils
étaient Ses enfants. Il leur a dit une fois comment un seul en poursuivrait
mille, maintenant, un millier s'enfuient devant un ennemi, parce que Dieu les
a abandonnés au fond de la rivière. Il les avait abandonnés, mais pas
entièrement. Il a seulement permis qu'ils soient délivrés de la main de
leurs ennemis.
DEUTERONOME 32 : 36
L'Eternel jugera son peuple ; Mais il aura pitié de ses
serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, Et qu'il n'y a plus ne
esclave ni homme libre.
Il les laissera totalement humiliés, Il les laissera dans
une totale humiliation jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de vanité en eux,
ni la moindre rébellion. Ils avaient décidé d'aller dans une certaine
direction, et Dieu les laissa faire, mais Il les récupèrera plus tard quand,
finalement ils auront heurté beaucoup de rochers, d'écueils. Il y a là un
fin heureuse.
DEUTERONOME 32 : 43
Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l'Eternel
venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l'expiation
pour son pays, pour son peuple.
Maintenant, pourquoi les gentils se réjouissaient-ils avec
Son peuple ? Parce qu'à cette époque Israël n'était pas seul. Il y avait
des gentils au sein de Sa famille, des gentils ajoutés, greffés comme Paul
disait. Et si les olives sauvages peuvent êtres greffées, à combien plus
forte raison est-il facile de regreffées des olives naturelles sur la plante
mère.
DEUTERONOME 32 : 43
Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l'Eternel
venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l'expiation
pour son pays, pour son peuple.
Dieu reste parent jusqu'à la fin, jusqu'au bout. Nous
parlons ici essentiellement de l'Israël physique, mais cela nous montre à
quel point et comment Il est parent ! Naturellement, Il a une vue, une
conception des choses largement plus vaste que nous. Il possède la maîtrise de
la Seconde Résurrection dans tout cela, ce qu Lui donne une marge de man?uvre
personnelle beaucoup plus vaste. Mais cela nous donne une idée de la façon
dont Il travaille, et comment Il agi en tant que parent d'Israël. Quand nous
agissons en tant que parents, nous devons savoir que nous avons le Parent
Suprême derrière nous qui possède un plan d'ensemble très vaste dans Son
esprit. Nous pouvons faire des choses par la foi, mais nous devons savoir qu'en
fin de compte Il va travailler à la solution de nos problèmes. Nous n'avons
pas à forcer l'allure, à aller au-dessus de nos forces, parce que nous
sommes Ses enfants, et Lui, Il utilise cet exemple pour nous dire qu'Il veut
travailler avec nous jusqu'à la fin, que nous soyons en situation d'échec
ou de succès. C'est une chose d'être rempli d'espoir, c'en est une
autre d'être reconnaissant d'avance.
ZACHARIE 2 : 6 à 9
Fuyez, fuyez du pays du septentrion ! Dit l'Eternel, Car je
vous ai dispersés aux quatre vents des cieux, Dit l'Eternel. Sauve-toi,
Sinon, Toi qui habites chez la fille de Babylone ! Car ainsi parle l'Eternel
des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations
qui vous ont dépouillés ; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son
?il. Voici, je lève ma main contre elles, Et elles seront la proie de ceux qui
leur étaient asservis. Et vous saurez que l'Eternel des armées m'a
envoyé.
Le verset 7 utilise le mot « Sion », il s'agit là de
la famille avec laquelle Dieu est en train de travailler, Sion, l'Eglise.
Parmi les gens qui peuplent Sion il y aura des Gentils dont nous avons parlé il
y a un instant, des gens qui étaient considérés comme étrangers par rapport
à Israël et avec lesquels Dieu va travailler comme s'ils faisaient partie de
Sa famille.
Voyons sommairement une technique parentale de Dieu dans 1
PIERRE 5 : 10. Si vous désirez avoir un bon aperçu sur la façon d'être un
parent saint, pieux, voici la manière de procéder.
1 PIERRE 5 : 10
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ
à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous
perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables.
Il ne s'agit pas de chose seulement « possibles », Dieu,
Notre Père fera cela. Paul était très catégorique. « Dieu FERA cela ». Il
n'était pas en train de renoncer à sa chance. Dieu perfectionnera,
établira, renforcera et installera Ses enfants. Ce sont des mots très
intéressants.
Dieu aussi nous laisse souffrir un peu de temps, parce qu'il
y a énormément à apprendre de la souffrance. Pierre parle beaucoup de la
souffrance dans son livre. Ce n'est pas quelque chose qui nous concerne
particulièrement, parce que cela fait partie du plan de Dieu qui nous est
destiné. Mais cela nous montre comment Il agit en tant que parents. Il permet
que nous souffrions un temps, et une fois que la souffrance est là, Il nous
perfectionne. C'est Son but. Il désire la perfection. Il veut une copie de
Lui-même.
Il nous établira dans tout ce qui est bien et juste. Il nous
fortifiera par Son esprit et par toutes les choses qu'Il distribue afin que
nous vivions mieux. Il nous installera, nous établira pour que nous devenions
un solide rocher comme celui de Gibraltar et comme Lui-même. C'est ce que
nous devrions faire avec nos enfants. Ne les tirez pas toujours hors du feu. J'utilise
cela de manière figurative. Mais les souffrances qu'ils devront endurer, les
ennuis au travers desquels ils devront passer leur enseigneront quelque chose.
Mais en dépit de cela, nous devons les perfectionner, les établir, les
fortifier et les installer. C'est intéressant. Notre génération, La
Génération X, et aussi en grande partie celle du « Baby Boom », sont
réputées pour être incultes, sauvages, farouches. Ils ne sont pas installés
du tout, alors que Dieu dit qu'Il désire installer, établir Ses enfants. Je
désire vous montrer cette pensée dans GENESE 18. C'est le chapitre où Dieu
fait une alliance avec Abraham. C'est très intéressant. Dieu confirma l'alliance
à Abraham à travers la circoncision et Abraham était âgé de 99 ans quand il
la reçut.
Voyons d'abord cette alliance dans :
GENESE 17 : 4 à 6
Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père
d'une multitude de nations. On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera
Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. Je te rendrai
fécond à l'infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de
toi.
C'est une prophétie oblique en direction des « Rois
des Rois », de ceux qui furent nommés par Lui et ceux issus de Juda.
GENESE 17 : 7
J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes
descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance
perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité
après toi.
Une alliance PERPETUELLE, pour toujours et à jamais. Amen.
Il aurait pu tout aussi bien dire « PERE »
GENESE 17 : 8
Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que
tu habiteras comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession
perpétuelle, et je serai leur Dieu.
GENESE 17 : 13
On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui
qui est acquis à prix d'argent ; et mon alliance sera dans votre chair une
alliance perpétuelle.
GENESE 17 : 18 à 19
Et Abraham dit à Dieu : Oh ! qu'Ismaël vive devant ta
face ! Dieu dit : Certainement Sara, ta femme, t'enfantera un fils ; et tu l'appelleras
du nom d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance
perpétuelle pour sa postérité après lui.
Au moins trois fois dans ce chapitre Il appelle cette
alliance, « une alliance perpétuelle ». Dieu est juste venu pour dire à
Abraham qu'Isaac naîtrait. Isaac n'est pas encore arrivé.
GENESE 18 : 17 à 18
Alors l'Eternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais
faire ?...Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en
lui seront bénies toutes les nations de la terre.
Maintenant, écoutez la façon dont Dieu évoque cela. Qu'est-ce
qui coûtera à Abraham ? Et pourquoi Dieu établira-t-Il une alliance avec cet
homme en particulier ? Très intéressant.
GENESE 18 : 19
Oh ! non, Seigneur ! Voici, j'ai trouvé grâce à tes
yeux, et ut as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me
conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le
désastre n'atteigne, et je périrai.
Avez-vous capté ce que Dieu a dit ici ? C'est incroyable !
Il a choisi cet homme pour sa façon d'élever ses enfants, pour son
caractère, afin qu'il puisse enseigner à ses enfants la voie divine afin qu
»elle se perpétue à jamais. C'est l'entière foi d'Abraham qui nous a
permis d'en venir à connaître la vérité, parce que Dieu a confié cette
tâche à un homme qui était capable de l'accomplir et d'établir ses
enfants dans Sa voie et à jamais.
Il est dit dans les dix commandements que quand quelqu'un
fait le bien, cela dure pendant de milliers de générations pour ceux qui L'aiment.
C'est ce qui est arrivé ici avec Abraham. Nous ne représentons cependant pas
de milliers de générations. Le bien qu'Abraham fit à travers l'éducation
de ses enfants continue cependant à subsister aujourd'hui. « Je l'ai
choisi afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la
voie de l'Eternel ».
Quelle était la clause finale ici ? Celle qui permit le
choix d'Abraham. « Que l'Eternel puisse apporter à Abraham, ce dont Il lui
avait promis ».
N'est-ce pas intéressant ? Dieu choisit Abraham afin que
les bénédictions puissent se produire, la venue du Royaume de Dieu. Sans
doute, ceci doit nous montrer combien les bonnes choses qui émanent de l'action
parentale sont-elles si importantes. Dieu avait tout misé sur l
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