Sermon: Etre Parents (Partie 3): Les Meres
#404FR
Richard T. Ritenbaugh
Given 17-Jul-99
transcript:
Un certain nombre de semaines se sont écoulées entre mes
derniers sermons, je pense que ce serait une bonne idée de revoir les deux
sermons que j'ai donnés dans la série concernant les parents. Cela nous fera
une bonne continuité avec celui d'aujourd'hui.
Le premier sermon couvrait les principes généraux du rôle
des parents, autrement dit le fait "d'élever ses propres enfants",
comme de la plus haute importance par rapport à notre rôle de Chrétien. C'est
très important. Cette affirmation va contre les idées de la plupart des gens
dans le monde qui ne pensent pas qu'être parent est la chose la plus importante,
aussi laissent-ils cette tâche à d'autres, tels les crèches et autre
organismes semblables, les grands-parents, la télévision la télévision qui
remplacent donc les parents. Mais Dieu dit : "Non. Je suis votre Père, et
vous êtes comme Moi, un Parent". Le fait qu'Il se soit révélé Lui-même
à nous en tant que Père, montre l'ampleur de Sa pensée à propos du rôle des
parents, aussi, cela m'incite à penser très clairement que le fait d'être
parents doit s'accompagner d'une très haute priorité dans nos vies.
Le deuxième sermon faisait surtout état de la structure de
la famille. Rappelez-vous, j'ai dit qu'il apparaissait très clairement dans la
Bible que la structure qui était montrée dans certains passages était celle
du patriarcat, ce qui signifie un père à la tête de la famille, une
mère qui est son aide et sont support, ainsi que des enfants sous leur
autorité, apprenant et croissant au sein de cette famille et oeuvrant ensemble
comme un tout homogène. En fait, Israël elle-même était une patriarcat,
avec Jacob à sa tête et les douze tribus sous lui. Ce système transparaissait
à travers les tribus et les clans avec certaines familles à leur têtes, mais
de toute manière, il y avait dans chaque cas des pères en charges de leurs
familles immédiates. Ce système représente la structure familiale type.
Dieu a placé le père en situation d'autorité sur la
famille afin de la conduire et de la guider et non pas pour exercer sur elle une
autorité dictatoriale, non pas pour l'écraser à travers cette autorité, mais
Dieu lui a décerné cette autorité et cette responsabilité pour qu'il puisse
diriger la famille dans la bonne direction, la voie divine.
Quand je me suis exprimé sur ce sujet, cela m'a amené à
revoir les vertus de la soumission, et combien cette attitude est importante pas
seulement dans le comportement de la femme, mais aussi dans ceux du mari et des
enfants afin de pouvoir être certain que ce patriarcat, un saint patriarcat,
fonctionne correctement.
La soumission est très importante. Rappelez-vous que cette
qualité est traitée dans EPHESIENS 5 avec "Se soumettre les uns aux
autres comme au Seigneur". Et ensuite, on peut lire "Femmes, soyez
soumises à vos maris et maris, aimez vos femmes". Rappelez-vous également
que j'ai finalement terminé en disant que l'amour que l'hommes témoigne à sa
femme est également un acte de soumission. Il s'agit d'un acte de soumission
envers Dieu Lui-même et envers Jésus-Christ. Cela permet aux faits de se
placer dans une bonne perspective.
Lorsque je suis parvenu à la fin de ce sermon, afin de
régler le tir sur l'importance du père et son rôle de parent, nous nous
sommes aperçus à travers quelques statistiques que l'absence de paternité est
un fléau sur cette terre, que le manque de paternité conduisait au crime. Cela
conduit aussi à l'illégitimité. Cela mène à des vies brisées. Et puis cela
entraîne aussi vers un comportement répétitif, où le fils devient à son
tour un père absent et le cycle continue à se propager tout au long de la
génération suivante.
Un père doit toujours imiter Dieu le Père et le soin dont
Il parle constamment dans la Bible afin qu'il puisse se comporter de la même
façon que Lui. Il est le Père. C'est Son modèle qu'Il montre dans Sa parole,
modèle que nous devons suivre en tant que pères physiques. Nous sommes
supposés imiter Sa direction, Son orientation en tant que Ses enfants. Sa
disciplines est éprouvante. Dieu est constamment en train d'enseigner sous
différentes formes, ainsi qu'à travers Son leadership ou Son exemple. Ainsi,
le rôle du père que nous avons découvert à la fin du sermon, est central
dans l'enseignement de la voie divine pour la génération suivante. La raison
de cet intérêt pour ce rôle c'est parce que Dieu désire davantage de fils et
de filles qu'Il va pouvoir parenté pour augmenter Sa famille, tant que "la
composition de Son gouvernement ne sera pas achevé". Ce gouvernement, ce
sera Sa famille et Il désire nous y affilier tous pour l'éternité. C'est
notre travail de Lui fournir une autre génération d'enfants, la sainte semence.
Avant d'entrer dans le rôle des mères je désire faire le
point avec celui des pères, parce qu'il est important, je pense, que nous nous
référions à quelques passages des Ecritures qui les prennent directement pour
cibles. Nous commencerons dans :
EPHESIENS 6 : 4
Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les
en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
Que dit le Nouveau Testament à propos du rôle des pères ?
Exactement la même chose que l'Ancien Testament. Rappelez-vous, nous sommes
allés dans DEUTERONOME 6, où nous avons vu que Dieu disait aux pères, aux
fils, et aux petits enfants, qu'il était de leur responsabilité d'enseigner
leurs enfants, "quand vous vous lèverez, quand vous voyagerez, quand vous
travaillerez de vos mains, quand vous parlerez, et quand vous vous coucherez".
Du lever au coucher du soleil, vous enseignerez la voie de
Dieu à vos enfants. D'une manière succincte Paul dit "Pères, vous êtes
toujours impliqués dans cette tâche. Vous devez continuer à l'assumer, parce
que la voie de Dieu doit toujours être poursuivie". Jésus n'a jamais
apporté de nouveaux et radicaux changements dans la voie divine. Il l'a vécu
et expliquée dans toute sa plénitude, et ici, l'un de Ses principaux apôtres
de l'Eglise, celui qui s'occupait spécifiquement des Gentils, dit : "La
voie qui a été tracée dans l'Ancien Testament est toujours celle que nous
poursuivons actuellement".
Cette phrase ; "élevez-les dans l'éducation et les
remontrances du Seigneur", signifie qu'il faut les nourrir selon la
discipline et l'instruction du Seigneur. Education, ou soins, comme le précise
la King James, est un mot général qui est employé dans n'importe quelle forme
d'éducation. Ca peut être une méthode spécialisée. Cela peut traduire une
instruction formelle à l'aide de laquelle vous dites à votre enfant, "Regarde,
voici la manière dont nous allons faire telle chose et ainsi de suite, et ici,
sur le tableau je vais te tracer la marche à suivre". Ce serait une sorte
d'entraînement formel. C'est aussi une manière de faire pénétrer
l'instruction.
Dans notre famille nous avons une histoire concernant
Virginia. Elle venait de claquer la porte. Elle n'était alors qu'une jeune
fille tandis que Papa lui répliqua : "Virginia, va fermer la porte
correctement, c'est-à-dire doucement". Elle retourna fermer la porte.
"Virginia, retourne faire la même chose". "Recommence
encore". "Recommence". "Recommence". C'était une
façon de lui faire rentrer ce comportement dans la tête. Je ne sais pas si
elle fait claquer les portes aujourd'hui. Elle n'agit peut-être plus ainsi,
parce qu'une chose a dû s'imprimer en elle, c'est que lorsqu'on ouvre ou ferme
une porte, on doit la refermer avec douceur de manière à ne pas réveiller ou
secouer toute la maisonnée.
Vous pouvez également enseigner à l'aide de jeux inter-actifs.
"Je suis l'employeur et tu es l'employé". Maintenant, comment allons
agir dans certaines situations ? La psychologie moderne aime les jeux inter-actifs.
J'ignore à quel point c'est bénéfique, mais c'est une forme d'instruction.
Il y a également l'exemple, qui peut être LA meilleure
manière d'enseigner qu'un père a à sa disposition. Mais ça peut-être aussi
la forme la plus destructrice d'instruire qu'un père peut adopter s'il n'est
pas un bon exemple à suivre, s'il n'est pas saint. Je sais, de pas mes propres
enfants, qu'ils me regardent avec des yeux de faucon. Si j'agis sans précaution,
ils vont agir de même, en faisant de mauvaises choses. Je désire qu'ils
agissent comme moi en faisant de bonnes choses.
Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu des histoires de
pères ayant un très mauvais langage certaines fois, c'est le cas du jeune
Bobby qui entend son père jurer alors qu'il se trouve sous la voiture à
effectuer une réparation et qu'il vient de se tordre le pouce à la suite d'un
mouvement brusque. C'est alors que Bobby va utiliser ce terme devant sa mère.
"Où as-tu entendu cela ?" Et le voilà troublé car son père est
celui qui devrait se cacher pour avoir été un mauvais exemple pour son fils.
Et puis, naturellement, il y a la discipline elle-même, la
correction. Quand quelqu'un veut corriger son fils ou sa fille, cette personne
doit toujours paraître irréprochable. Mais, je fais mettre ceci en veille
parce que mon prochain sermon portera essentiellement sur la correction, sur la
sorte de discipline qui convient. Je désire vous laisser songer à cela, à la
manière de vous comporter quand vous corrigez, vous enseignez, vous donnez une
leçon avec la punition qui peut s'en suivre. Cette manière d'agir sera
beaucoup plus effective, agissante.
Le mot remontrance est plus spécialisé. Il signifie
instruction par la parole essentiellement. C'est quand vous parlez à vos
enfants pour leur donner une instruction de telle ou telle manière à propos
d'un thème, mais c'est surtout lorsqu'il s'agit de l'instruction du Seigneur.
Paul agit de la même manière que nous, comme nous l'avons vu dans le premier
sermon à ce propos, les apôtres étaient les premiers enseignants spirituels
en le matière, et aujourd'hui, il nous faut donner à nos enfants cette même
instruction verbale du Seigneur. Ils doivent entendre cela de notre part et
être capables de dire : "Ceci est ce à quoi mon père croit. Et je crois
à cela moi aussi". Ils devraient entendre cet enseignement de nos propres
lèvres. Ceci implique le fait qu'il faut enseigner cette connaissance.
Ceci implique aussi qu'il faut enseigner ces choses tout en
ménageant l'émotion. J'ai lu dans une étude qui a été publiée que les
pères ont beaucoup à dire sur le sujet, ils ont beaucoup à enseigner et cette
responsabilité joue un rôle chez les enfants sur le plan émotionnel.
Généralement, un père joue beaucoup plus rudement qu'une mère avec ses
enfants, mais c'est précisément ce côté rugueux qui joue un grand rôle et
provoque une certaine émotion, un certain émoi qui fixe chez les enfants les
limites de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas, aussi loin que cette
émotion peut porter, aussi profondément qu'elle peut être ressentie.
"Johnny, tu me sembles très excité actuellement, je te demande de te
calmer". Je ne sais pas combien de fois ai-je pu dire cela. Il s'agit dans
ce cas là d'enseigner une compréhension correcte de n'importe quel principe,
et cette remontrance là vaut une réprimande. Ce que Paul veut dire ici, c'est
que le rôle d'un père comprend la sphère entière de l'entraînement des
enfants. Ce rôle doit être assumé de manière complète et totale. Le père
doit superviser tout cela. Il doit avoir cela à l'esprit à propos de chacune
de ses initiatives. Nous tous, ici, nous nous rendons bien compte que tout ceci
doit se faire sous la houlette du Seigneur, sous l'ombrelle, disons, de la
volonté de Dieu.
L'instruction dans la voie divine vient d'abord, parce
qu'elle constitue la base pour toujours de ce que l'enfant fera plus tard. Ce à
quoi il croit, rappelez-vous-en, et nous l'avons entendu maintes fois, il le
fera. Ce principe travaille chez l'enfant aussi bien que chez l'adulte. Ce à
quoi vous croyez, déterminera votre conduite. Si nous mettons l'instruction de
la voie divine en premier, cela va engendrer des bases correctes dans la
conduite des enfants. Ils ne peuvent pas tout maîtriser quand ils sont encore
jeunes, mais ce qu'ils peuvent comprendre, ce qu'ils font pour comprendre, cela
les aidera et nous pourrons ensuite bâtir sur cet acquis. Nous finissons par
atteindre dix-huit ou vingt ans. Vous pouvez alors recevoir une plus grande
quantité d'instruction à cet âge. Et comme le temps continue et qu'ils
peuvent apprendre de plus en plus, l'enfant est alors capable de comprendre
davantage et de rassembler toute cette connaissance. Le résultat de cela sera
une meilleure conduite si tout cela a été enseigné correctement.
Rappelez-vous la devise qu'avait adopté Mr. Armstrong à
propos de l'institution qu'il avait fondée pour enseigner les jeunes gens dans
l'Eglise : "La parole de Dieu est le fondement de toute connaissance".
Nous autres, au sein de nos familles devrions avoir ce thème pour devise dans
l'enseignement de nos enfants. "La parole de Dieu est le fondement pour la
conduite de mes enfants". Cela peut s'édifier à travers les années, et
les enfants alors, auront les outils nécessaires à leur disposition pour
devenir des adultes, aussi bien que des enfants ayant foi en Dieu, parce que
c'est le but de notre action.
Pères, vos gars avec vous comme cibles, finiront par mieux
connaître la voie de Dieu. Vous feriez mieux d'avoir le nez dans la parole de
Dieu afin de l'étudier afin que vous puissiez transmettre cette connaissance,
cette sagesse à travers eux. Vous feriez mieux de vivre cela afin qu'ils voient
votre exemple et puisse dire : "Je veux seulement devenir comme papa".
Reportons-nous dans un parallèle à ceci qui se trouve dans
COLOSSIENS. Paul ajoute une autre petite chose de base au début d'EPHESIENS 6 :
4
COLOSSIENS 3 : 21
Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se
découragent.
Ce que la colère engendre, ce que le courroux provoque
tandis que nous enseignons nos enfants c'est, au bout du compte, le
découragement. D'habitude, les pères... et je m'inclus moi-même dans ce
groupe, sont souvent au bord des nerfs, sous l'emprise de la colère, quand ils
corrigent leurs enfants. L'enfant a fait quelque chose qui dérange nos
habitudes, nos règles. "Pour qui il se prend ? Je vais lui rappeler nos
principes. Je vais le lui dire en face. Il devrait savoir ce qu'il a à faire.
Pourquoi franchit-il les limites ?"
Les pères ont la propension à se mettre en colère
rapidement. Mais cette expression ne doit pas se traduire par une colère
fumante, une colère empreinte de rage. Elle doit être rapide et courte,
intense et progressive. Mais Paul dit : "Les gars, soyez très judicieux
dans la façon d'utiliser la colère". Si nous voyons Dieu le Père, Il
corrige quelquefois avec colère,...aussi doit-Il être notre modèle. Parfois,
quand la colère d'un homme souffle, elle peut abattre une maison si l'enfant à
gravement enfreint les limites tolérées. Mais remarquez les adverbes et les
adjectifs que j'ai utilisés ici. Il est préférable qu'ils soient un peu
sévères. Dieu se met en colère pour des choses criantes qui s'imposent comme
la rébellion, et qui encombrent Sa respiration. La clarté, l'évidence mettent
à nu la méchanceté.
La plupart du temps, Dieu est extrêmement patient. Il
corrige avec amour. Il agit avec miséricorde. Il a fait preuve d'une grande
retenue vis-à-vis de Son enfant Israël. Il s'est montré réservé avec la
colère. C'est évident. Elle doit être utilisée avec sobriété, parce que si
elle est employée trop souvent, elle a tendance à provoquer un sentiment de
réprobation envers le père, car ils ne ressentent pas l'amour qui devrait
être à l'origine de la punition. Ils ne voient que la colère, parce qu'elle
se manifeste tout le temps.
C'est ce qui est arrivé à propos d'Esaü en un sens. Je ne
dis pas qu'il ait seulement considéré la colère, mais c'est cette même
amertume que nous devons éviter. L'une des choses qui causent l'amertume c'est
le traitement dur et la colère. Paul donne cet avertissement au hommes. "Ainsi,
vous voyez, les gars, je sais qu'il est facile de se mettre en colère, mais
prenez garde". Rappelez-vous les conséquences dans ce cas. Ne vous
énervez pas. Prenez votre temps. Il est inutile de détruire l'enfant d'un seul
coup.
Reportez-vous à HEBREUX 12. Rappelez-vous, nous avons dit
que Dieu est notre modèle sur la manière de pratiquer la discipline. Paul
utilise ici l'argument qu montre la façon contraire que j'aimerais développer.
Il passe du moindre au plus grand,...c'est-à-dire du père humain à Dieu le
Père, afin de montrer un certain côté de Dieu le Père. Mais je désire
présenter cela d'une autre manière. Je pense que nous devrions considérer
Dieu le Père et dire: "Je pense que je devrais probablement châtier de la
même façon que Lui".
HEBREUX 12 : 6
...car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de
la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
Ce que signifie ce passage, c'est que si nous aimons
réellement nos enfants, nous les châtierons. Si nous les reconnaissons comme
nos enfants, nous les disciplinerons correctement. Les versets 9 à 11 nous
disent pourquoi.
Versets 9 à 11
D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont
châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus
forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères
nous châtiés pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon, mais Dieu nous
châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai
que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais
il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de
justice.
Ceci exprime le fait que Dieu nous châtie parce qu'Il nous
aime et parce qu'Il y voit là notre intérêt. Que désire-t-Il que cela
produise ? Le verset 10 nous le dit : "Afin que nous participions à Sa
sainteté". Voilà le but. C'est le principe sous-jacent qu'Il utilise
quand Il veut nous discipliner. Il dit : "Je désire que cet enfant de Moi
soit saint et les moyens que je vais utiliser pour parvenir à ce but sont la
discipline, la correction et le châtiment". Il ne s'agit pas toujours
d'une fessée venant de la part de Dieu. Quelquefois, c'est à travers certaines
épreuves par lesquelles nous passons. Quelquefois, nous passons à travers
certaines épreuves un peu plus difficiles pour tester notre caractère.
Quelquefois, il s'agit de faire face à une véritable calamité nous donnant
l'impression que le monde entier s'écroule autour de nous, ou que tout le monde
s'écroule. Il permet cela de différentes façons, mais Il le fait toujours
pour notre avantage afin qu'un jour nous puissions être semblables à Lui,
saints, comme Il est saint, comme dit Pierre dans 1 PIERRE 1.
Il prend le temps, Il utilise la douleur pour nous façonner,
pour nous former, pour nous guider dans la voie qui doit être la nôtre et
qu'avec le temps nous ne devrions pas abandonner. Quand nous aurons atteint
cette plénitude, nous verrons les choses comme Lui, nous aurons Son caractère
en nous, et pas seulement un bouquet d'actes à faire ou à ne pas faire. Nous
aurons Son caractère en nous et nous agirons selon ce caractère. Il utilise la
correction pour que nous parvenions à ce résultat et c'est de la même
manière que nous devons travailler avec nos enfants.
MALACHIE 2 dit que nous avons été faits homme et femme (mari
et épouse) pour produire de la semence sainte. Dieu, alors utilise cette
semence sainte pour en faire Ses enfants. Nous devons faire cela d'abord. Ils
nous sont confiés avec soin et nous devons suivre le modèle que Dieu le Père
nous a montré.
Au verset 11 il est écrit que ce n'est pas une joyeuse
promenade. Dieu admet que la correction n'est pas drôle à donner ni à
recevoir en fin de compte. Nous connaissons le vieux cliché : "La
correction me fait plus mal qu'à toi". C'est vrai dans de nombreux cas,
mais il ajoute, "ensuite cela rend joyeux". Nous devons considérer le
long terme de cette assertion. Il nous faut supporter les douleurs, les
souffrances maintenant afin que par la suite nous puissions voir dans nos
enfants les fruits paisibles de justice qui émaneront d'eux. C'est ce que Dieu,
précisément, désire voir en nous, et c'est la raison pour laquelle Il nous
traite comme Il le fait. Et de la même manière, mais à moins grande échelle,
c'est ce que nous devons faire avec nos enfants.
Remarquez également que ces paroles exigent une instruction,
appellent à une formation. "Ceux qui ont été formés par elles".
L'implication ici, est qu'il ne s'agit pas d'une période d'abondance. Une tape
sur les fesses d'un enfant ne va pas produire des fruits paisibles de justice
ensuite. Ces fruits ne s'obtiennent qu'à la suite d'un long processus
répétitif. Dieu nous donne dix-huit, vingt années pour entraîner et
instruire un enfant sur la route qu'il devra suivre ensuite. Nous devons
pratiquer cet entraînement.
Ceci est la culture de la "satisfaction pressante".
Nous lançons des cris perçants. Vous ne pouvez pas obtenir des fruits
paisibles de justice avec des cris perçants. Cela ne fait pas travailler. Vous
ne pouvez ne pas produire les fruits paisibles de justice en distribuant de la
grosse farine d'avoine (si vous voyez ce que je veux dire). Vous devez prendre
le temps. Vous devez vous attendre à quelques égratignures. Comme je l'ai dit,
cela est douloureux et pénible, ce n'est pas quelque chose de joyeux, mais vous
devez vous investir en temps et en douleurs pour être certains que le produit
qui sortira à la fin sera solide et de bon aloi, et que ces fruits de justice
existeront. Rappelez-vous, nos pères humains, comme il est dit, nous ont
châtiés seulement certains jours, mais Dieu dit que cette éducation
nécessite une période de châtiment beaucoup plus longue. Seulement les
résultats de ce travail seront éternels, et c'est ce qui importe.
Si je devais résumer toute l'instruction destinée aux
pères, voici ce que je dirais : Les pères revêtent un caractère vital dans
l'éducation des enfants, tout comme Dieu le Père est absolument vital pour
conduire Ses fils à la gloire. Simplement, le modèle est situé un cran
en-dessus du père physique. Le rôle du père humain au sein de la famille doit
être basé sur le modèle incarné par Dieu le Père, il consiste aussi à
enseigner la voie de Dieu pour conduire la génération suivante. Il accomplira
cette mission en entraînant ses enfants au moyen de possibilités diverses
telles que : l'exemple, le jeu, l'exercice, les tests, la discipline. Son action
aura pour but de préparer ses enfants pour le Royaume de Dieu. C'est le but de
l'éducation des enfants, amener ces enfants dans le Royaume de Dieu, en les
mettant sur la voie.
Naturellement, l'autre moitié de l'éducation des enfants
dans l'équation parentale, c'est "maman". Dans mes recherches,
cependant, j'ai été très surpris de constater combien peu de choses sont
dites à propos de mamans. En fait, je n'ai pas pu trouver un seul endroit ou
l'éducation des enfants était directement reliée à un commandement venant de
la mère. Ceci devrait nous révéler quelque chose. Cela devrait nous révéler
deux choses :
1° Elle n'est pas principalement responsable de l'éducation
des enfants. C'est le père qui est pleinement responsable. La part de son
travail est d'être le chef de la famille. Il est celui qui est pleinement,
entièrement responsable.
2° Le père et la mère sont impliqués ensemble. Tout ce
qui est donné au père de faire s'applique également à le mère,...
peut-être sous un angle différent, mais le mari et la femme sont impliqués
ensemble dans cette tâche. Ils doivent travailler ensemble dans cette
responsabilité. L'un ne doit pas faire une chose et l'autre, autre chose
séparément. Ils forment une équipe et ils doivent remplir leurs rôles
respectifs. Le mot mère apparaît environ 250 fois dans la Bible. Il est
employé habituellement dans un sens descriptif, montrant comment était la
mère de telle ou telle personne. Il est très peu employé dans le sens de
parent. Son rôle est attaché, lié à celui de son mari. Elle est son
partenaire. Comme il est dit dans GENESE 2, au commencement, Dieu disposa cela
de cette façon.
GENESE 2 : 18
L'Eternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ;
je lui ferai une aide semblable à lui.
Versets 20 à 24
Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du
ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point
d'aide semblable à lui. Alors l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur
l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa
place. L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme,
et il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os
de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été
prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et
s'attachera à sa femme, et il deviendront une seule chair.
La marge précise "s'attachera, s'accrochera".
C'est un fait intéressant, parce que "s'attacher" sous-entend l'idée
d'une action, cela signifie qu'elle "s'attache" à lui. Il a davantage
le sens d'étreindre, de serrer, si vous comprenez ce que je veux dire. Il ne
s'agit pas f'une chose passive. C'est quelque chose d'actif.
"Et, ils deviendront une seule chair". Voilà
comment ils s'attachent l'un, l'autre jusqu'à ce qu'ils soient inséparables.
Ils ne sont plus qu'une seule chair.
Allons à MALACHIE 2. Ceci apparaît à nouveau à la fin de
l'Ancien Testament. Du début à la fin il dit la même chose. Puis cela est
réitéré dans le Nouveau Testament qui affirme "nous sommes un".
MALACHIE 2 : 13 à 15
Voici encore ce que vous faites ; Vous couvrez de larmes
l'autel de l'Eternel, De pleurs et de gémissements, En sorte qu'il n'a plus
égard aux offrandes Et qu'il ne peut rien agréer de vos mains, Et vous dites :
Pourquoi ?... Parce que l'Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta
jeunesse, A laquelle tu es infidèle, Bien qu'elle soit ta compagne et la femme
de ton alliance. Nul n'a fait cela, avec un reste de bon sens, Un seul l'a fait,
et pourquoi ? Parce qu'il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise.
Prenez donc garde en votre esprit, Et qu'aucun ne soit infidèle à la femme de
sa jeunesse !
Il est intéressant de voir apparaître l'esprit ici. C'est
qu'il s'agit d'un mariage saint. Ces deux personnes, un homme et sa femme, sont
liés ensemble. Ils sont attachés l'un à l'autre dans une alliance
relationnelle établie par Dieu pour produire une sainte postérité. C'est le
travail qui résulte de la relation entre ce mari et son épouse : être parent,
afin que nous puissions produire une sainte semence, des enfants pour dieu.
C'est une très grande responsabilité.
Notre société met le matriarcat sur un piédestal. Il coule
à flots l'amour de la mère,.. oh ! comme il est merveilleux. Et il l'est.
C'est très touchant à voir. Le lien d'une mère avec ses enfants est tellement
profond. Et c'est vrai. D'un autre côté quelques sociologues féministes
radicaux vont tellement loin dans leurs luttes que les pères ne sont plus
indispensables, excepté en tant que donateurs de sperme. Ils prétendent que
l'amour d'une mère pour son enfant est si irrésistible, si exclusif et
tellement ample que la part du père est négligeable, et que cette apport n'est
pas nécessaire.
Je pense aux idées de la société concernant ce problème ;
ces idées reçues commencent à changer, parce que nous voyons les résultats
de ce comportement au sein de cette génération. Cependant, il reste encore
suffisamment de gens qui pensent selon ces fausses idées. Certaines de ces
personnes, encore plus radicales, pensent qu'une mère peut remplir à la fois
les deux rôles parentaux, qu'elle peut être maman et papa,... et travailler,
et entretenir la maison,...et, et, et .... L'homme n'a pas besoin d'être
impliqué. Savez-vous pourquoi elles affirment cela ? Martin a fait allusion à
ce sujet dans sa sermonette aujourd'hui. Parce que dans la machination
évolutionnaire, comme dans le règne animal, le mâle de toute les espèces est
souvent absent et ne donne pas le moindre brin de choses à ses enfants. Ainsi,
ils disent : "Bien, si un lion agit ainsi, alors les hommes, qui ont
évolué depuis des millions et des billions d'années, doivent agir de même.
Ainsi, pour quelle raison devrions-nous attendre à ce que les hommes restent
auprès de leurs familles ? Ils se mettent avec une femme enceinte et il
partent, tout comme agit un lion mâle vis à vis de sa femelle". C'est le
raisonnement qu'ils tiennent.
Selon leur raisonnement, nous ne serons pas mieux que les
animaux, et ainsi nous devons avoir des réactions animales. Mais en réalité,
il n'en va pas ainsi. Ce n'est pas la manière de travailler que Dieu a
indiquée aux hommes et aux femmes. A cause de notre nature la plus vile, parce
que nous nous sommes laissés dériver par rapport à Dieu, il y a des hommes
qui font cela, mais ce n'est pas le règle et ce n'est pas de cette façon que
doit fonctionner la société.
Il est reconnu dans la Bible que l'amour d'une mère pour ses
enfants est véritablement spécial. Paul admet cela dans 1 THESSALONICIENS 2 :
7, et il compare ce même intérêt qu'il porte à l'Eglise à la façon dont
une mère réconforte un enfant.
1 THESSALONICIENS 2 : 7
...mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous.
De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants,...
Cette manière de chérir, cette qualité de douceur est
quelque chose qu'une femme semble posséder presque naturellement. Je ne
souhaite pas pousser ce raisonnement trop loin car il y a des femmes qui n'ont
pas cette qualité. Dans l'un des livres de TIMOTHEE, il est dit que les plus
anciennes femmes doivent enseigner les plus jeunes sur la manière d'aimer, en
particulier les maris, mais ces directives peuvent aussi bien s'adresser aux
enfants.
Normalement, l'amour d'une mère pour ses enfants est plus
profond,...peut-être même un peu plus inné que l'amour d'un homme pour ses
enfants. Sans doute parce que les enfants sortent de son corps. Il existe donc
une sorte le lien qui lie une femme à sont enfant, parce qu'elle passe à
travers ce processus de porter et de donner naissance à l'enfant. C'est quelque
chose qui ne doit pas être retranché de l'équation. Une mère qui
n'éprouverait pas un tel sentiment, nous pensons qu'elle ne serait pas à la
hauteur, parce qu'une mère ne peut pas ne pas aimer un enfant. Ainsi, cet
attachement est très fort, et cette réalité nous dit que même dans la
"nature" le rôle d'une mère tourne autour de porter, donner
naissance, et éduquer des enfants. C'est la raison pour laquelle elle a été
créée. Elle a été faite avec une matrice. "un homme avec une
matrice". J'ai entendu certaines personnes avancer cette idée.
Maintenant, ces faits peuvent paraître avilissants à de
nombreuses femmes aujourd'hui. Elle ont réagi de cette façon à propos de ce
sujet, mais Dieu ne l'entend pas du tout de cette manière, parce qu'avoir et
éduquer des enfants, c'est pour Lui une responsabilité spirituelle, parce que
son intention, Son but, sont de produire des enfants pour Lui. Paul admet ce
fait dans 1 TIMOTHEE 2 : 15. Il a parlé du rôle des hommes et des femmes dans
l'Eglise et de la différence qui les marque, et voici quelle est sa conclusion
:
1 TIMOTHEE 2 : 15
Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle
persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans le sainteté.
Oh ! Voici un rude passage ! C'est très dur ! C'est
difficile, parce que c'est presque comme si l'on mettait une condition sur la
femme, si elle à des enfants, elle est automatiquement sauvée. N'est-ce pas ?
Comment peut-on prendre cette idée, selon laquelle une femme portant des
enfants se verra accordée son salut par Dieu ? En réalité, ce n'est pas tout
à fait ce que ça signifie. On peut considérer cela à deux niveaux
différents.
Si vous lisez un commentaire libérale sur cette question
là, on vous dira : "Bien, je pense que Paul était membre d'un club ennemi
des femmes. Il devait haïr les femmes. On peut affirmer cela. Il ne leur
permettait pas de faire quoique ce soit. Tout ce qu'il désirait qu'elles
fassent, était de s'accroupir et de porter des enfants essentiellement".
Voilà ce que ces gens devaient penser de lui, qu'il haïssait les femmes et
qu'il les réprimait. Il ne voulait pas même se marier. En fait, ils présumait
beaucoup, et ils ne comprenaient pas ce que Paul cherchait à faire comprendre
ici, parce qu'il était en train de décrire quelque chose qui est d'une
importance vitale pour le salut d'une femme. Il utilise le terme : "Elle
sera sauvée."
La plupart des commentateurs qui n'admettent pas ce fait dont
il est question ici, c'est à dire le salut, diront que Dieu a promis à la
femme qu'elle ne mourrait pas en portant des enfants. Ils en font une affaire
physique. Mais, je suis certain que si nous devions faire une enquête
approfondie, nous trouverions que beaucoup de femmes dans l'Eglise sont mortes
en portant des enfants. Nombreuses furent celles qui moururent dans les temps
anciens quand les conditions sanitaires n'étaient pas aussi pointues
qu'aujourd'hui.
C'est un point de vue très simpliste de considérer la
question sous cet angle physique, selon lequel Dieu les sauverait à travers cet
acte qui consiste à porter des enfants. C'est beaucoup plus profond que cela.
Ceci est une figure de style. Je vais vous faire une allusion maintenant. Paul
n'est pas en train de parler superficiellement ici. Il s'agit d'une façon de
parler appelée SYNECDOCHE. C'est un terme littéraire, une façon de parler,
selon lesquelles une partie de quelque chose remplace ou représente la chose
entière. Dans ce cas, il s'agit d'un processus entier.
La parie qu'il utilise pour représenter tout le processus
c'est la grossesse. Mais le processus en entier, global c'est bien l'éducation
de l'enfant. Maintenant, considérons cela. Qu'est ce que cela signifie ? Cela
signifie qu'à travers son rôle de femme et de mère, Dieu la jugera apte ou
inapte pour Son Royaume, et dans ce cas, Paul affirme positivement qu'elle sera
reconnue apte. Réponse intéressante. Une femme sera sauvée selon la façon
dont elle remplira son rôle.
Les gars, vous n'êtes pas encore graciés. Dieu ne visait
là que les femmes. Mais vous, vous serez sauvés selon la manière dont vous
remplirez vôtre rôle de mari et de père. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit du
champ d'activité dans lequel nous évoluons. C'est dans ce champ là que nous
accomplissons la plupart de nos ?uvres. C'est là où nous acquérons la
majorité de notre croissance, de notre maîtrise et de notre succès. C'est là
où nous apprenons à mettre en pratique tous les principes que Dieu nous a
enseignés. Et c'est d'après la manière dont nous acquitterons de faire ces
choses correctement que Dieu déterminera ensuite s'Il décide de nous autoriser
à entrer dans Son Royaume, ou si nous serons rejetés. Mais Paul parle ici de
façon positive. "Vous serez sauvés en remplissant vôtre rôle SI vous
persistez dans la foi, l'amour et la sainteté, et que vous parveniez à vous
contrôler".
C'est plein de bogues ! Ce qu'il veut dire, c'est que
vous devez développer ces caractéristiques, ces traits de caractère tandis
que nous accomplissons les choses qu'Il nous à données de faire. Et pour ce
qui concerne les femmes, son rôle se situe autour de ses enfants et de son
mari. Pour les hommes c'est pareil, mais à cela il faut y ajouter le fait
qu'ils doivent être ceux qui gagnent le pain de la famille. Et dans de nombreux
cas, dont il a juste fait allusion ici, ils doivent également devenir d'actifs
leaders dans l'Eglise.
Ainsi, ce que Paul veut faire ressortir ici, c'est que si
vous menez la vie que Dieu vous a donnée, avec foi, amour, sainteté et
contrôle de soi, vous parviendrez alors à agir de la bonne façon, parce que
c'est vers ce but que doivent tendre toutes nos énergies. Dieu est le Père. Il
produit la bonne semence, et Il nous a placés pour que nous soyons ceux qui
avec nos épouses devons produire la sainte semence pour Lui. C'est un rôle
premier, un rôle essentiel pour chacun d'entre nous à qui il a été donné
l'opportunité d'avoir des enfants.
Je ne pense pas avoir exagéré ces faits. Peut-être
certains d'entre vous le pensent, mais la Bible fait apparaître cela très
clairement, et nombre de nos jugements sont à côté de la plaque par rapport
à ce que nous devrions faire avec nos familles. Ils ne sont pas clairement
établis. Les valeurs familiales sont réellement en tête sur la liste de Dieu,
et elles devraient être au même niveau sur les nôtres.
L'un des quelques endroits où le thème du matriarcat est
exposé se trouve dans PROVERBES 31. retournons-y. L'Eglise, en tant qu'être,
est montrée sous les traits d'une femme. Il y a beaucoup de choses que l'Eglise
est invitée à faire et qui sont décrites dans des parallèles physiques
s'identifiant à un rôle de mère. Si vous désirez effectuer quelques
recherches à ce sujet, vous verrez ce que Dieu ordonne à l'Eglise de faire,
c'est très semblable, d'après le sens physique, à ce que font les mères avec
leurs enfants.
Je voudrais aller dans PROVERBES 31 parce que c'est très
explicite dans ces quelques phrases. Cette partie va au verset 10 jusqu'au
verset 31, elle évoque la vie entière d'une femme après qu'elle se soit
mariée. A de nombreux égards ce passage fait allusion à sa vie propre, parce
qu'elle ne peut pas être une femme vertueuse à moins qu'elle ait été
instruite elle-même correctement par une autre femme vertueuse que serait une
épouse vertueuse vivant avec un père vertueux.
Nous avons une fâcheuse tendance dans votre société à
séparer, à compartimenter nos vies. Bill Clinton est connu de long en large
pour cette raison. Il est Bill Clinton, le Président. Il est Bill Clinton le
mari, le père, le play-boy, l'homme politique international, et l'avocat. Il
fragmente sa vie parmi tous ces petits compartiments et il prétend que l'un
n'affecte pas l'autre. C'est proclamer des bêtises. La Bible n'a pas la même
approche de la vie.
Vous êtes un être tout entier et ce que vous êtes (disons
une mère), ne signifie pas que dans le même temps vous devez être une femme
d'affaires. Cela ne signifie pas que dans le même temps il vous faut assumer
telle ou telles responsabilités différentes. Vous êtes aussi membre de
l'Eglise. Toutes ces étiquettes doivent être combinées en une seule, parce
que vous êtes une et non pas compartimentée en de nombreuses personnes
différentes. Ce serait alors de la pure schizophrénie. Ainsi donc, vous êtes
vous-même. Vous n'êtes pas, lorsque Dieu vous regarde, tous ces rôles
différents. Ils sont tous englobés en un seul, et c'est ce que Dieu voit.
C'est la façon dont Il regarde cette femme vertueuse ici dans PROVERBES 31
PROVERBES 31 : 10
Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de
valeur que les perles.
Dieu rend ceci très clairement ici, qu'il y a une femme sur
un million qui est vertueuse. J'utilise cette expression de manière très
large. Il est très difficile à n'importe quelle époque, de trouver une femme
qui possède ces attributs. Cette femme "vertueuse" ici signifie
littéralement "pleine de valeur, courageuse". Cela signifie
réellement "excellente dans tous les domaines",... juste l'abrégé
de vertu. Quand ils utilisent le mot "vertueuse", c'est une très
bonne traduction. Je pense que ce terme traduit bien ce que cela signifie. Cela
donne l'impression d'une vertu morale.
Verset 11
Le c?ur de son mari a confiance en elle, et les produits ne
lui feront pas défaut.
Cette femme vertueuse est très digne de confiance d'un point
de vue moral, d'un point de vu financier, d'un point de vue de l'éducation des
enfants et de chaque point de vue. La force ici, repose sur les éléments
économiques.
L'homme, le mari, dans cette histoire, n'a pas peur de lui
laisser les cartes de crédit, les carnets de chèques, ou les espèces dans le
porte-monnaie de sa femme. C'est ce qu'il veut dire ici. Cela veut aussi dire :
"il ne manquera jamais de gains, d'avantages". C'est un peu une
mauvaise traduction. Cela signifie qu'il n'aura jamais à aller demander à son
voisin de l'aide parce qu'il aura laissé son compte en banque se détériorer.
Cela veut dire qu'il n'aura pas à mener une vie de gangster dans le but
d'amener du pain sur la table. Elle lui préservera sa loyauté, son
honnêteté.
Verset 12
Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa
vie.
La seule idée de cette femme vertueuse, depuis ses noces
jusqu'au jour de sa mort, c'est de s'assurer que tout aille bien pour sa
famille. C'est un standard élevé... ne jamais se mettre en travers des buts
que poursuit la famille. Chaque jour de sa vie est dédié au bien et à la
postérité de la famille. Elle ne se lasse jamais dans la poursuite de ce but.
2 THESSALONICIENS 33 : 13 dit : "Elle ne se lasse jamais de faire le
bien".
Versets 13 et 14
Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une
main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.
L'une de ses principales vertus c'est l'assiduité,
l'application. Elle prend plaisir à travailler avec ses mains. Elle aime
vraiment travailler. Elle n'est pas la paresseuse qui regarde le feuilleton
sentimental à l'eau de rose tous les après-midi. Elle est celle qui, si sa
famille a besoin de quelque chose, elle ira jusqu'au bout de la terre pour
l'obtenir. Elle n'est pas paresseuse. Elle n'est pas indolente. Elle ne renâcle
pas à travailler dur. En fait elle est prédisposée à cela, parce que cette
attitude fera du bien à sa famille et procurera aux siens ce dont ils ont
besoin.
Verset 15
Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la
nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.
Ce passage continue la pensée des versets 13 et 14, mais
l'intérêt change pour se reporter sur son habileté à tenir sa maison. Elle
se lève tôt afin d'être sûre que les affaires de chacun soient bien en ordre
pour aborder avec succès chaque journée de travail. Elle est la première au
travail. Elle est celle qui prépare tout ce qui est nécessaire pour que chacun
puisse bien aborder chaque jour son activité, son labeur. Elle ne considère
pas seulement ce qui est nécessaire à leur subsistance, mais elle s'assure que
tous aient des tâches, des occupations, et du travail à effectuer. C'est ce
passage qui dit "elle donne la tâche à ses servantes". C'est-à-dire
des tâches, des travaux.
Elle a des tâches a donner à ses servantes. Elle veille à
ce que sa maisonnée soit bien occupée. Ceci ne signifie pas nécessairement
des travaux à effectuer. Cela peut être aussi des activités éducatives. Cala
peut recouvrer des expériences à élargir. Elle est "ainsi" pour
être sûre que chaque membre de sa maison obtienne ce dont il a besoin. Elle
est semblable à un castor très occupé.
Verset 16
Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son
travail elle plante une vigne.
Elle sait évaluer les choses. Elle voit ce qui est
nécessaire, et si la famille a besoin d'un morceau de terre, elle calcule le
coût. Son mari a confiance en elle, alors il sort et procède à l'acquisition,
car c'est pour le bien de la famille. Elle est constamment en alerte,
s'inquiétant de la manière dont la famille peut accroître son bien-être.
Elle prend garde avant de sauter, et quand elle saute, elle le fait
correctement. Elle obtient le meilleur.
Ceci est aussi très intéressant ici. "Du fruit de son
travail, elle plante une vigne". Cela signifie qu'elle s'arrange pour ne
pas avoir des dettes. Elle mène à bien le profit. Elle ne met pas sa famille
dans le trou pour acquérir ce champ qu'elle convoite. S'il existe un champ dont
sa famille a besoin, elle l'achètera et elle plantera pour qu'il rapporte du
profit. Elle ne vide pas le compte en banque.
Verset 17
Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.
C'est une femme forte . La force est l'un de ses
principaux attributs. En fait elle se pare d'une ceinture de force. C'est une
expression imagée ici. Ses bras sont puissants. Elle est une femme forte
physiquement, émotionnellement, et spirituellement. Elle prend sur elle de
devenir encore plus forte. Elle est celle qui se ceint elle-même. Elle est
celle qui muscle ses bras. Elle travaille sur elle-même pour devenir de plus en
plus forte. C'est une femme rare. Pas seulement pour tout ce qui précède, mais
pour toutes sortes d'autres raisons. Elle est seulement une personne étonnante,
stupéfiante. Et quoiqu'elle puisse faire, elle le fait de sa propre initiative.
Verset 18
Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne
s'éteint point pendant la nuit.
C'est ici une parole imagée, qui signifie que par son
expérience elle résoudra les problèmes par son travail et sa réflexion. Elle
étudie à la lumière des bougies, comme avant, pour découvrir de nouveaux et
meilleurs moyens de faire les choses afin que le but de produire une sainte
semence, et une forte et une famille prospère soient atteints. Les versets 13,
19, 21, 22, 24 et 25 font allusion au tissage et à la fabrication des
vêtements. Il est dit : "Elle se procure de la laine et du lin". Et
puis on lit ceci :
Verset 19
Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le
fuseau.
Versets 21 et 22
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa
maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, Elles a des
vêtements de fin lin et de pourpre.
Versets 24 à 25
Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des
ceintures aux marchands. Elle est revêtu de force et de gloire, Et elle se rit
de l'avenir.
Maintenant, quelle est le symbolisme des vêtements dans la
Bible ? La justice. Apocalypse 19 : 8 dit que "le fin lin, ce sont les
?uvres justes des saints". Le fin lin est mentionné dans une paire
d'autres versets dans PROVERBES 31. L'un de ses principaux travaux consiste à
pourvoir, à aider, à faire en sorte que ses enfants soient vêtus correctement
... ainsi que son mari.
Elle part du commencement. Elle part des matériaux bruts.
Elle recherche la laine et le lin. Et puis, que fait-elle ? Elle les fait passer
par une aiguille. Elle est celle qui manie la quenouille et le fuseau. Et elle
les transforme en étoffe. Puis, pour finir, en vêtements. Enfin, elle en met
quelques un de côté pour les vendre.
Voilà une femme merveilleuse qui prend très au sérieux
l'éducation et les progrès spirituels de sa famille. Elle fait de son mieux
pour s'assurer que sa famille est vêtue correctement. Pendant la période
d'hiver quand les temps sont plus rudes, elle s'assure encore qu'elle soit,
comme on dit : "vêtue de couleur écarlate". Je préfère une autre
traduction plus terre à terre qui dit : "vêtue d'habits doublés",
et qui revêt un sens plus pratique. En la saison hivernale, les membres de sa
famille sont vêtus de vêtements épais. Il faut maintenant reporter tout ceci
dans un contexte spirituel. Lorsque les temps deviendront difficiles
spirituellement, sa famille sera forte et capable de surmonter ces difficultés,
parce que son zèle va aider spirituellement sa famille.
Verset 20
Elle tend la main aux malheureux, Elle tend la main à
l'indigent.
Elle est généreuse et très charitable. En dépit de tout
ce qu'elle a à faire avec sa propre famille, elle désire encore se tourner
vers les autres pour les aider. Comme je l'ai dit, c'est une femme magnifique
qui est décrite ici.
Verset 23
Son mari est considéré aux portes, lorsqu'il siège avec
les anciens du pays.
Ses efforts font que son mari a le temps d'aider la
communauté par des actions, des tâches qui sont nécessaires. A travers cet
exemple spécifique, puisque nous parlons des membres de l'Eglise, c'est de
cette communauté là dont il est question ici. Par exemple, le mari peut alors
disposer d'un peu de temps pour servir l'Eglise, disons, préparer une semonette
ou se dévouer pour diriger les cantiques, ou préparer une activité qui
permette à l'Eglise de la partager ensemble, ou d'accomplir des tâches de
diacre. Elle a pu rendre possible le fait que son mari non seulement vienne en
aide à sa famille, mais encore puisse étendre ce service au bénéfice de
l'Eglise.
Verset 26
Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions
aimables sont sur sa langue.
C'est très intéressant. Ses paroles s'harmonisent avec ses
actions. Elle ne marche pas seulement d'un bon pas, mais elle parle aussi à
l'aide de bonnes paroles. Tout s'harmonise en elle. Elle parle judicieusement et
avec bonté. Elle enseigne à ses enfants et aussi aux autres, seulement ce qui
est sage et bien. Mais c'est la seconde partie qui est intéressante, ce
"des instructions aimables sont sur sa langue". Je pense que cette
phrase est pauvrement traduite. Le mot "instructions" ici est torah,...
une des dérivations de ce mot est instruction, doctrine, enseignement.
Maintenant, aimable ici est le mot checed. Je ne sais pas si vous
comprenez le sens de ce mot. Il est habituellement traduit soit par grâce ou
bonté. Cela se traduit par l'amour que l'on peut mettre dans une
relation . Dans la plupart des cas, il s'agit de l'amour qui existe au sein
d'une alliance relationnelle, d'une relation que l'on a par alliance.
Rappelez-vous, je vous ai demandé de vous souvenir du sens
de ce mot alliance. Cela nous montre à nouveau que sur sa langue se
trouve l'enseignement des relations par alliance, ses propres relations qu'elle
a avec son mari, puis celles qu'elle entretient auprès des autres et avec Dieu,
parce que là aussi, il s'agit bien d'une relation par alliance. Non seulement
elle enseigne ce qui est sage, mais elle dit des paroles sages quand elle ouvre
la bouche ; elle enseigne aussi la voie de Dieu.
Versets 27 à 29
Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne
mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son
mari se lève, et lui donne des louanges : Plusieurs filles ont une conduite
vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes.
Ce qu'elle fait ci, consiste à superviser la conduite de sa
maisonnée. Elle tient à s'assurer que ses enfants se conduisent toujours de
façon appropriée. Ce comportement doit exister dans l'éducation des enfants.
Rappelez-vous, j'ai dit que tous ces rôles qu'elle tient faisaient partie d'un
ensemble. Ses actes qu'elle accomplit comme une femme vertueuse complète ont
une influence sur sa manière d'élever les enfants. Parce qu'elle aura agi de
cette façon, ses enfants se lèvent et la disent heureuse. Et son mari agit de
même. Ce verbe "se lèvent" donne ou recèle une impression de
publicité. Mais elle est vantée, admirée au sein de la communauté pour le
grand caractère qu'elle possède.
Versets 30 et 31
La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme
qui craint l'Eternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son
travail, Et qu'aux portes ses ?uvres la louent.
Ici prend fin cette description qui nous donne la raison pour
laquelle elle se comporte de cette façon. La raison qui fait qu'elle est cette
femme vertueuse c'est qu'elle craint dieu. Voilà la raison. Elle fait toutes
ces choses parce qu'elle respecte Dieu. Elle Le respecte et désire Lui plaire
en premier, et ainsi elle fait toutes ces choses afin que sa maison possède
tout ce dont elle a besoin, et ses enfants sont élevés pieusement, afin que
son mari puisse se consacrer au service. Et c'est ainsi qu'elle passe sa vie.
Elle a rejeté en tant que vanité, les choses physiques
telles que le charme et la beauté. Elle a choisi de suivre Dieu et d'avoir
confiance en Lui et c'est cette réelle beauté qui ressort de son caractère.
Salomon dit qu'elle recueillera des fruits à la pelle à cause de son
merveilleux caractère,... et par dessus tout, la vie éternelle, comme nous le
voyons dans 1 TIMOTHEE 2 : 15. 1 PIERRE 3 : 1 à 6 dit foncièrement la même
chose que PROVERBES 31.
1 PIERRE 3 : 1 à 6
Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si
quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par
la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et
réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux
tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure
intérieure et cachée dans le c?ur, la pureté incorruptible d'un esprit doux
et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois
les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara,
qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous
êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser
troubler par aucune crainte.
Dieu recherche des femmes douces et à l'esprit tranquille
qui sont soumises, qui sont volontaires pour le travail et qui placent leur
confiance et fondent leur caractère entier dans la crainte du Seigneur. Ce sont
ces femmes qui seront bénies et qui produiront la sainte semence dont Il est à
la recherche.
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