|
Sermon: Quelle Est L'oeuvre De Dieu Maintenant? (Partie 5)
#399FR
John W. Ritenbaugh
Given 12-Jun-99
transcript:
A la fin du Jour de la Pentecôte, je venais juste de finir
de lire les commentaires que Mr. Armstrong donnait au cours du sermon du 24 juin
1978. Dans ce sermon, il nous exhortait à nous mettre à genoux, à nous
repentir, à nous tourner vers Dieu et tout ceci pour de bonnes raisons. Nous
voici aujourd'hui, vingt un ans plus tard et je peux constater que nous nous
sommes beaucoup écartés de la route par rapport à cette période, et je peux
même dire que nous avons plongé (chuté). En 1978, il disait que nous
avions besoin d'un renouvellement et que nous étions semblables à un train qui
a déraillé. Je pense que nous autres, en tant que corps, aujourd'hui, avons
réellement besoin d'une renaissance au-delà même de la portée de cette
question?
La partie principale de ce sermon que j'ai donné le jour de
la Pentecôte montrait que l'ensemble des sept messages d'Apocalypse 2 et 3
révèlent clairement un ensemble de déclarations telles que : "Voyez ! Je
ne tarderai pas", ou bien "Tenez bon jusqu'à ce que j'arrive",
montant ainsi que Son retour est imminent. On peut échapper à la conclusion
selon laquelle tous ces sept messages s'adressent à l'époque de la fin.
L'importance vient aussi du fait qu'ils proclament tous une
même exhortation du genre : "Tenez bon jusqu'à ce que je vienne".
"Retenez ce que vous avez reçu", ou "Rappelez-vous d'où vous
venez", ou encore "Soyez fidèles". Chacune de ces exhortations
est destinée à ordonner à chacune de ces sept Eglises à demeurer ferme, ou
à revenir à quelque chose qu'elle avait reçue initialement. Plus
spécifiquement, nous trouvons dans une paire de passages d'Apocalypse 2 et 3,
et à d'autres endroits dans les écrits de Paul, Jude, Jean et Pierre, qu'elles
doivent rester fidèles et dévouées aux doctrines qui ont été délivrées
une fois pour toutes aux saints à travers les apôtres. Avec ces deux facteurs
déclarés, l'imminence du retour et le fait de tenir bon, la conclusion est que
l'ensemble de tous ces sept groupes différents décrits là appartient à
l'Eglise des temps de la fin.
Considérant ce qui est en train de se produire actuellement
dans le monde et ce qui s'est produit au sein de l'Eglise, nous devons prendre
maintenant ces messages pour de l'argent comptant. Les solutions générales à
notre présent dilemme sont révélées dans ces messages. Il nous faut revenir
avec dévotion à la foi qui nous a été délivrée à travers l'apôtre.
Apocalypse 2 et 3 nous indiquent à la fois la direction à
prendre et l'urgence qui existe. Y a-t-il un rapport entre le fait de prêcher
l'Evangile et celui de nourrir le troupeau au-delà même de la guérison dont
l'Eglise aujourd'hui a un urgent besoin ? Je crois très fortement qu'il existe
un rapport, et cela est très important aux yeux de Dieu. Le fait de négliger
le troupeau est tout à fait fortement dommageable pour prêcher l'Evangile au
monde.
Je crois personnellement que Mr. Herbert Armstrong faisait un
très bon usage des moyens technologiques à sa disposition pour propager le
message de l'Evangile au monde, mais je crois également qu'il existait un
écueil subtil connecté à tout cela, et cet écueil, ce problème furent
favorisés et encouragés par un phénomène qui était relié au monde
extérieur qui nous entourait et dont la culture et les normes finirent par nous
affecter en le même temps.
L'Evangile se répandait à travers l'usage de la radio et de
la télévision. Mais tandis que l'Eglise croissait en nombre et en puissance
pour pêcher l'Evangile, chacun d'entre nous devenait de plus en plus isolé en
tant qu'individu, à la fois au sein de congrégations de plus en plus grandes
et au sein de la société même. C'est ainsi qu'à nos propres yeux nous
devenions des nuls. Savez-vous ce qu'est un nul ? C'est un zéro. C'est rien du
tout. Vous connaissez le caractère du dessin humoristique Ziggy ? Il
décrit comment est Ziggy. Il n'est rien.
Aussi loin que nous étions concernés, nous n'étions
rien du tout au milieu du succès que l'Eglise pouvait recueillir en tant que
corps. Je ne veux pas dire que nous ne savions pas ce que l'Eglise était en
train de faire. Nous savions qu'elle prêchait l'Evangile. Mais nous n'avions
pas l'impression d'être véritablement importants dans ce travail qui
consistait à prêcher l'Evangile, c'est ce qu nous pensions, que nous n'avions
aucun impact, aucune part dans ce qui était en train de se faire. Nous nous
considérions nous-mêmes de plus en plus, comme étant moins important, moins
utile, moins indispensable à cause de l'?uvre qui s'accomplissait.
Je me rappelle avoir lu un article auquel je pensais ce matin
en revoyant mes notes, et le fait que cet article paraisse dans Newsweek
magazine, m'a rendu presque convaincu de ce que j'ai lu tandis que nous sommes
ici à Charlotte. Cet article parlait de ce principe dont je viens de vous
parler. Il concernait les adolescents de la grande école. L'article parlait de
leurs réalisations académiques aussi bien que de leurs rapports sociaux. Les
auteurs de l'article sont parvenus à de très intéressantes conclusions après
une très longue enquête détaillée. Je ne dis pas que Newsweek soit
l'auteur de cet article. Mais je sais que ce sont les membres eux-mêmes de
l'université qui l'ont établi et c'est cet article qui a été publié par Newsweek.
L'une des conclusions majeurs auxquelles ils parvinrent
était que les étudiants appartenant à un petit établissement connaissaient
davantage de gens et nouait des relations durables plus profondes, ensuite ils
s'acquittait beaucoup mieux de leurs études que ceux qui appartenaient à des
établissements plus importants, plus vastes. Le plus grand devient un
établissement scolaire, le plus petit devient un cercle d'amis ou les grades,
les classifications avaient généralement tendance à diminuer. Maintenant, une
question naturelle se pose, "Pourquoi ?".
La conclusion issue des recherches fut très claire, la
raison en est que les étudiants appartenant aux plus petites écoles avaient
l'impression d'être davantage responsables par rapport aux groupes plus
importants et ils se considéraient tous comme des amis proches. Ils se voyaient
eux-mêmes comme davantage concernés et plus responsables au sein de la
faculté et de l'établissement tout entier. Les étudiants des universités
plus vastes se considéraient tout simplement comme étant des participants
moins impliqués, moins importants par rapport à l'ensemble, et que ce qu'ils
faisaient avait moins d'importance que ce que faisaient les étudiants des
universités plus petites.
Les gens ayant participé à cette étude conclurent
également que ce phénomène n'était pas quelque chose qui avait été
planifiée à l'avance. Nul ne proclamait : "Bien, l'école est en train de
s'agrandir, par conséquent je vais me replier sur moi-même". Personne ne
planifiait un tel raisonnement. Mais c'est ce qui s'est produit. De même, les
enfants des petites écoles ne disent pas : "Bien, mon école rétrécit.
Je veux en sortir afin de connaître davantage de personnes ailleurs". Non,
ils ne pensent pas à cela du tout. Mais agissaient de cette façon.
Ce qu'ils trouvaient c'était que les étudiants des plus
grands établissements avaient l'impression d'être accablés par l'importance
du nombre d'étudiants dans l'école. Ils compensaient cette impression en
concentrant leur attention sur un nombre restreint de personnes, la clique. La
clique était un groupe au sein duquel ils se sentaient acceptés, dans une
situation confortable, comme s'ils appartenaient réellement à ce groupe, et
cette impression leur donnait un motif d'appartenance.
Il y a quelques mois, Evelyne et moi sommes allés voir le
film Fourmiz. Pour ceux d'entre vous qui n'avez pas vu le film, ou qui
pensez qu'il s'agit d'un film pour les enfants, je peux vous dire ici que vous
portez un mauvais jugement. Il s'agit véritablement d'une simple histoire
racontée, mais le thème de ce film est très sérieux. Le thème voulait
montrer dans un simple dessin animé, et de manière fort humoristique, ce que
les gens appellent le syndrome de "perdu au milieu de la foule". Le
syndrome de "Ma vie n'a aucun sens".
A présent, la fourmi, qui était au c?ur de l'histoire,
était sur le point de s'évader, et de sortir du groupe pour explorer le monde.
Mais dans le film, ce héros fourmi, à son insu, s'est reconverti et est devenu
le centre de la rébellion, parce que beaucoup d'autres fourmis ont suivi le
même chemin. La plupart des gens trouvent des compensations diverses par
rapport à la vie réelle. "Accidentel" est le mot clé, parce que
c'est ce que ces chercheurs trouvent. Personne n'est capable de planifier ce qui
va arriver. Les évènements se produisent d'eux-mêmes. C'est une réalité
avec laquelle il nous faut compter, ainsi, "accidentel" pour nous est
le mot clé, parce qu'à moins qu'une personne ne s'avise de nager à contre
courant contre l'esprit de ce temps, elle sera balayée tout comme la fourmi de
l'histoire, par la force du courant de pensée régnant, et l'entraînement de
ce que le reste de la foule est occupé à faire.
C'est l'esprit de ce monde qui conduit à cette situation, et
Satan en est la source. Il travaille avec duplicité à barbouiller, maculer
notre intérêt et le sens de notre orientation, et pour cela, il n'a pas besoin
de nous prendre individuellement. Il lui suffit d'agir à travers la création
d'une direction générale de pensée et d'intérêt que l'on trouve dans ce
monde. C'est cet intérêt que l'apôtre Jean révèle en parlant de "l'appétit
de la chair, l'appétit des yeux et la fierté de la vie". Ces trois
éléments englobent, renferment l'esprit de ces temps, et ils sont subtils,
mais néanmoins ils constituent des forces persuasives, des forces spirituelles,
qui créent cette direction pour le Chrétien pèlerin dans le but de brouiller
la distinction entre ses choix. Comprenons ce que Dieu montre par rapport à ce
que serait notre perspective. Allons à:
EPHESIENS 1 : 15 à 23
C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi
au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de
rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le
Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit
de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux
de votre c?ur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à
son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve
aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa
puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l'a
déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en, le faisant asseoir à
sa droite dans les lieux célestes, au- dessus de toute domination, de toute
autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut
nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à
venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à
l'Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Le sujet de ce paragraphe commence avec le Père. Il se
poursuit avec le Fils. Mais à la fin, les relations entre le Christ, l'Eglise
et chacun de ses membres deviennent le sujet principal. Le thème majeur du
livre des Ephésiens est l'unité. Il nous indique comment nous pouvons
l'acquérir et ce que nous devons faire pour la conserver.
Nous sommes décrits par Paul comme étant un corps. Ceci est
essentiel pour l'unité. C'est essentiel pour prêcher l'Evangile tout en ne
perdant pas notre entité, notre cohésion. Il nous faut avoir la perspective de
Dieu de ce que nous sommes. Nous sommes un corps, ce qui signifie un organisme
vivant, c'est à dire par analogie, le corps humain.
Comme tout organisme, le corps humain est unifié chaque
partie coopère pour le bien de l'ensemble tout entier. Je pense qu'il est très
intéressant que Paul n'utilise pas un mot comme "équipe". Le mot
équipe évoque quelques associations semblables à celles du mot corps, mais
dans ce cas le mot n'a pas la même précision que le corps. Avec le corps, Paul
non seulement évoque le concept d'association au sein d'un organisme en vue
d'accomplir un travail commun, mais en plus, cela implique des relations plus
étroites et une responsabilité à travers laquelle chaque partie du corps
répond à la volonté de la tête.
A présent, nous sommes si près de Jésus-Christ, si
attachés à Lui que Paul nous décrit comme étant Sa "plénitude".
C'est ainsi que nous L'étoffons. Nous Le complétons. Paul agit ainsi dans le
but de produire un certain effet, à la fois, sur le rapprochement de notre
association avec le Christ, et sur notre responsabilité vis-à-vis de Lui, à
faire tout ce qui est en notre pouvoir pour édifier une certaine force entre
Lui et nous.
Laissez-moi vous parler de cela d'une autre manière.
L'Eglise, "Nous", sommes le complement de Jésus-Christ. Je ne sais
pas si vous comprenez ce que cela signifie. C'est le plus grand honneur qu'un
être humain peut recevoir ! Il n'y a rien de plus grand que de dire que nous
faisons partie, que nous remplissons, que nous complétons le propre corps de
Jésus-Christ. C'est comme si Jésus-Christ, notre Créateur, se considérait
Lui-même comme incomplet jusqu'à ce que nous fassions partie de Lui. Il est un
marié incomplet, privé de Sa mariée. Comme une vigne, Il est incomplet sans
ses rameaux. Comme un Berger, Il est incomplet sans Ses brebis. Et, ainsi, Il
est incomplet comme un corps sans membres à travers lesquels Il travaille et Il
est glorifié, tandis qu'ils coopèrent avec Lui qui est la Tête.
Maintenant, vu sous cet angle, c'est le corps qui met à
exécution la volonté et le but de la tête. Jésus n'employait pas cette
spécifique analogie du corps, mais Il s'en rapprochait terriblement. Il
enseignait le même principe en utilisant une analogie différente.
JEAN 15 : 1 à 6
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout
sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout
sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.
Déjà vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez
en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter
du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si
vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous
ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors,
comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au
feu, et ils brûlent.
Voyez-vous la responsabilité ici ? Il s'agit d'une route
à deux voies. Il est responsable envers nous. Nous sommes responsables envers
Lui. Notre responsabilité consiste à coopérer avec ce que la Tête désire
faire, avec la volonté de la Tête. Si nous coopérons, alors nous produirons
du fruit. Si nous ne coopérons pas, nous ne produirons pas de fruit.
Versets 5 et 6
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en
moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez
rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le
sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et
ils brûlent.
Dans ces analogies, sont évoquées à la fois, la proche
association et la responsabilité qui permettent que nous y mettions du nôtre
et que nous coopérions avec Sa volonté. Ces analogies nous enseignent la
direction que nous devons choisir pour bien orienter notre volonté.
Il fut un temps dans nos vies, où nous marchions selon notre
bon vouloir, de manière insouciante avec l'esprit de notre époque. Nous ne
savions pas mieux, ...et pas plus. Maintenant, à cause de notre appel, nous
sommes requis pour coopérer avec Lui.
Dans 1 Corinthiens 12 : 12 à 17 Paul s'étend sur l'analogie
du corps dans un tout petit contexte différent, mais les éléments essentiels
du sujet sont semblables.
1 CORINTHIENS 12 : 12
Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme
tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, -ainsi
en est-il de Christ.
Cette analogie, l'illustration qu'il donne ici, est
presque d'une simplicité enfantine, mais il y a un puissant enseignement dans
ceci que nous avons besoin de comprendre, parce que quelquefois, ces choses nous
échappent à travers les pressions de la vie quotidienne, elles sont là pour
nous rappeler que nous avons une responsabilité au sein de l'ensemble, au sein
du tout.
Verset 13 (début)
Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul
Esprit...
Croyons-nous à cela ? Si nous avons été baptisés par
l'esprit de Dieu, nous sommes une partie de ce corps et nous sommes responsables
envers Christ au sein de ce corps.
Versets 13 (suite) et 14
... pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs,
soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.
Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres.
Pourquoi en est-il ainsi ? Juste parce que cette partie
du corps dit : "Je ne fais pas partie du corps et je n'ai aucune
responsabilité envers lui", mais cela ne peut changer le fait qu'il FAIT
partie du corps. Ce que je veux évoquer ici, au cours de ce sermon, c'est qu'il
semble que ces considérations aient échappé à l'esprit des membres de la
plus grande Eglise concernant la responsabilité qu'ils ont envers le corps.
Versets 16 et 17
Et si l'oreille disait : Parce que je ne sui pas un ?il, je
ne suis pas du corps, -ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps
était ?il, où serait l'ouie ? S'il était tout ouie, où serait l'odorat ?
Il veut en venir au point ici où il montre que chaque
partie du corps est indispensable. CHAQUE partie est utile. Même la personne la
plus insignifiante est utile.
Verset 18
Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps
comme il a voulu.
Nous pouvons sûrement comprendre qu'avec le corps humain,
chaque partie est placée à l'endroit exact où Dieu désirait qu'elle soit. Je
pense que si vous regardiez votre propre corps, vous diriez comme David : "je
suis affreusement et merveilleusement fait !" Et je suis très content de
voir ma main où elle se trouve et qu'elle ne dépasse pas de mon oreille. Ou
que mon ?il ne se trouve pas dans mon talon, ou que mon gros orteil ne soit pas
à la place de mon nez, et que mon foie ne soit pas suspendu à l'extérieur de
mon corps quelque part comme un accessoire.
Voyez-vous la raison ? Dieu place chacun d'entre nous,
individuellement, dans le corps avec sagesse, avec au moins autant de sagesse
que celle qu'Il a déployée pour notre propre corps humain, cet organisme, et
ainsi nous pouvons penser à quel point nous avons été merveilleusement
créés. L'Eglise est constitué par un merveilleux assemblage ! Probablement
davantage encore, parce que les jalons, les limites sont beaucoup plus grands.
Verset 19
Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ?
L'?il ne peut pas faire ce que fait l'oreille et
l'oreille ne peut pas faire ce que fait l'orteil, et le petit orteil ne peut pas
faire ce que font les vertèbres, et les vertèbres ne peuvent pas faire ce que
fait le nez. Saisissez-vous la raison ? Vous êtes important pour le
bien-être du corps, l'Eglise ! La question est "Voulez-vous y mettre
du vôtre pour le bien du corps ?"
Versets 25 et 26(début)
... afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais
que les membres aient également soin les uns des autres, Et si un membre
souffre tous les membres souffrent avec lui; ...
Comprenez-vous cela ?
Verset 26 (suite)
... si un membre est honoré, tous les membres se
réjouissent avec lui.
Pensez à ce chapitre dans un contexte plus large. Cela
commence au chapitre 10 tandis que Paul commence par attirer l'attention sur les
problèmes, les divisions qui existent là, au sein de la congrégation de
Corinthe. C'est dans le chapitre 11 que ces choses sont évoquées, là où la
Pâque est en discussion, puis au chapitre 12 qui contient cette simple mais
très bonne instruction concernant le corps humain. Puis cela se poursuit avec
le chapitre 13 qui est le magnifique chapitre de l'amour, et enfin le chapitre
14 qui en est l'épilogue.
A présent, formant un tout, spécialement avec l'information
qui est donnée au chapitre 13, ces chapitres mis ensemble, nous montrent que
nous, les membres individuels du corps du Christ, devons choisir de prendre soin
les uns des autres selon les principes de l'amour. Ces chapitres indiquent que
nous avons une responsabilité au sein de tout le corps pour diriger nos vies
suivant les principes mentionnés au chapitre 13.
Paul nous dit que la pureté, l'aide spirituelle, la force et
l'habileté à produire du corps tout entier augmentent ou baissent selon la
pureté, la santé spirituelle, la force et l'habileté à produire des parties
individuelles du corps. Quand l'une souffre, c'est tout le corps qui souffre.
Tout le corps est affecté. Quand une partie est fortifiée, c'est tout le corps
qui est fortifié. Cela ne devrait pas être difficile à comprendre. Nous
devons triompher de l'esprit de ce monde qui nous incite à penser que nous
sommes sans importance. Oh, oui, nous faisons cela. Dieu dit que nous agissons
ainsi, et je veux bien croire Dieu.
Je voudrais relier trois passages ensemble qui se trouvent
dans les trois contextes que nous venons de lire : Ephésiens 1, Jean 15, et 1
Corinthiens 12. Nous allons considérer le premier dans 1 Corinthiens 12 : 7. La
raison pour laquelle je fais ceci, c'est parce que nous assistons à notre
propre démission qui nous fait dire : "Bien, je n'ai pas la force de
vaincre", ou "Je ne peux pas faire cela". Je vais vous montrer
que Dieu affirme, si nous disons ces choses, que ce n'est pas vrai, et que nous
ne faisons que L'interpeller actuellement. Rappelez-vous, Il nous place dans le
corps comme Il lui plait, et Il ne va pas mettre quelqu'un dans le corps à un
endroit où cette personne serait incapable de man?uvrer.
1 CORINTHIENS 12 : 7
Or, a chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour
l'utilité commune.
Chaque partie du corps bénéficie d'un don, ou de
plusieurs dons, "pour un profit maximum". Cela veut dire "pour le
bien commun", c'est-à-dire que c'est aussi bien pour la personne à qui Il
accorde le don, que pour le bien de l'Eglise tout entière. Dieu s'attend à ce
que nous utilisions le don, pas seulement pour notre propre intérêt, mais
aussi pour chaque autre personne, le corps tout entier.
Rappelez-vous le verset 18 : "Maintenant, Dieu a placé
chacun des membres dans le corps comme Il a voulu". Nous allons revenir à
Ephésiens 1 à nouveau et nous allons voir d'un peu plus près le contenu du
verset 18.
EPHESIENS 1 : 18 (début)
... et qu'il illumine les yeux de votre c?ur, pour que vous
sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel,...
Cela existe, Dieu L'a révélé. Il nous a donné la
conduite. Il nous a révélé l'enseignement. Il nous a illuminés. Il s'est
révélé à nous. Pourquoi ?
Verset 18 (suite)
...quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il
réserve aux saints,...
Impressionnant ! Nous allons devenir comme Jésus-Christ
est décrit dans Apocalypse 1. Et, en plus de ceci,...
Verset 19
...et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur
de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
Dieu nous a donné la révélation, et Il nous a
éclairés afin que nous connaissions l'espoir attaché à Son appel, et à la
gloire qui nous attend. Puis, Paul immédiatement attire notre attention sur la
puissance de Jésus-Christ.
Versets 20 et 21
Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et
en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute
domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de
tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore
dans le siècle à venir.
Et nous sommes Son corps !
JEAN 15 : 5
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en
moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez
rien faire.
Maintenant, Paul dans 1 Corinthiens, combiné avec
Ephésiens 1 et avec ce qui nous enseigne Christ ici dans Jean 15, est en train
de nous dire qu'à présent, parce que nous avons reçu l'esprit de Dieu, parce
que nous faisons maintenant partie du corps de Jésus-Christ, que nous pouvons
bénéficier du même pouvoir impressionnant que Dieu utilisa pour tirer Jésus-Christ
de la mort. Christ est bien là, en tant que tête de l'Eglise pour administrer
cet esprit à vous et à moi afin que nous puissions vaincre et produire du
fruit. Tout ce que nous devons faire, frères, c'est de COMPTER là-dessus !
Nous devons être amenés à comprendre ce qu'Il attend de
nous, puis ce que nous serons amenés à faire. Et tandis que nous nous
soumettrons, Il y ajoutera Sa puissance pour que Sa volonté s'accomplisse afin
que nous puissions Le glorifier et afin que nous puissions produire les fruits
de l'esprit de Dieu et fortifier l'Eglise.
Quelqu'un qui aura l'impression de n'être rien, d'être sans
importance, ne pourra pas accomplir ces choses. Il ne fera rien parce qu'il ne
se sentira pas suffisamment responsable, et il craindra d'être incapable de
triompher. Christ a-t-Il donné à chaque partie de votre corps la puissance de
remplir sa fonction ? Vous n'avez sans doute jamais ordonné à votre foie de
travailler correctement ! Il a la faculté d'accomplir sa tâche. Avez-vous
saisi le sens de ces analogies ?
Tout aussi sûrement, Dieu a donné à vos reins, votre foie,
à toutes vos glandes, à vos yeux, à vos oreilles, votre nez et votre bouche,
à chaque partie de votre corps, la puissance pour travailler au bien de tout le
corps. Il vous a également fortifié, ainsi que moi-même pour le bien de tout
le corps, l'Eglise. C'est à cela que nous avons accès, et ce pouvoir nous sera
accordé si nous croyons. Il s'agit d'un rôle d'attrapeur, si nous croyons ce
que dit Dieu. Mais laissez-moi vous avertir. Christ est plus que désireux de
nous donner le pouvoir, cependant, Il le donnera seulement pour les objectifs
qui se trouvent dans Sa volonté. Tout ce qui sera nécessaire pour le bien du
corps et de la Tête, Il nous l'accordera, Il nous donnera tout ce dont nous
avons besoin et même davantage pour que nous parvenions au but, Son but.
Dans le corps humain, la tête, le cerveau, donnent une
directive et automatiquement, tout le corps se met en mouvement pour mettre en
?uvre cet ordre. Mais dans l'Eglise, frères, nous avons notre propre libre
arbitre, et là, le doute existe, ce qui nous offre la possibilité de résister
à la volonté de la Tête. C'est pourquoi nous avons été appelés chacun,
individuellement pour nous repentir.
Si une seule partie de votre corps est incapable de
fonctionner correctement, vous ne pouvez pas travailler, vous ne pouvez pas
produire de la même façon que vous produiriez si cette partie, précisément,
était en bonne santé. Cette analogie, ce principe, peut nous amener à de
très importantes conclusions. Ce vilain coup de téléphone de la semaine
dernière était, selon toute probabilité, la faute d'une personne qui n'a pas
transmis correctement certaines instructions. Il s'agissait là d'une embrouille,
mais je pense que vous pouvez discerner le principe ici.
Dans le même ordre d'idées, une personne aveugle ne peut
pas produire autant, de manière effective et efficiente qu'une personne qui
voit. Il en va de même d'une personne qui n'a qu'un bras par rapport à celle
qui en a deux. Que se passe-t-il lorsqu'une personne n'a qu'une seule main ou
même que les deux viennent à manquer ? Et de celle qui est sourde et aveugle ?
Que se passe-t-il chez une personne qui a une affreuse migraine, ou des nausées
ou qui souffre du syndrome d'Epstein Barr ? Et si elle est atteinte de pneumonie
ou qu'elle ait contracté le sida ? Et si une personne est malade des pieds à
la tête, comme Dieu nous le montre dans Esaïe 1 juste avant que Juda n'entre
en captivité ? Une personne endormie peut-elle produire autant qu'une personne
pleinement éveillée ? Et que peut produire une personne à demi-éveillée ?
Pourquoi Dieu amènerait-Il des gens dans l'Eglise qui ne Le
représenteraient pas correctement ? Pourquoi amènerait-Il des gens dans une
Eglise qui ne fonctionne pas selon Ses directives pour Lui apporter gloire et
honneur ? Frères, chacun de nous individuellement avons une responsabilité
dans le travail pour le bien-être de tout l'ensemble du corps. Cette subtile
pensée selon laquelle nous serions sans importance, ou que ce que nous faisons
ou pensons est sans justification, n'est rien de plus qu'une vanité personnelle.
C'est un péché. C'est une façon de penser qui dénie la vérité de Dieu.
Elle dénie Dieu Lui-même. Il s'agit d'un péché subtil qui va à l'encontre
de la sagesse et de l'amour de Dieu. C'est une fausse humilité. Il s'agit d'une
justification destinée à tranquilliser la conscience afin de l'empêcher de
vaincre.
JEAN 15 : 2
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il
le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il
porte encore plus de fruit.
Versets 6 et 7
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors,
comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au
feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en
vous, demandez ce que vous vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Désirez-vous la force de vaincre ? Elle est là, à
proximité. Simple terminologie,...si nous demeurons en Christ, Il nous
accordera ce pouvoir, ...si nous le Lui demandons.
Verset 8
Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père
sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Est-ce que Dieu désire que nous produisions de l'amour,
de la joie, de la paix, de la douceur, de la bonté, de l'humilité et de la
fidélité ? Sûrement, Il le veut. C'est Sa volonté. Il accordera le pouvoir
de faire ces choses destinées à produire du fruit, parce que cela rehausse,
renforce le corps. Cela le glorifie, et cela nous fait aussi du bien. Nous ne
pouvons pas perdre. Il a promis de nous donner le pouvoir de vaincre. "Demandez,
et vous recevrez le pouvoir de produire du fruit". Il est en train de dire,
comme Il l'a fait dans Deutéronome 30 : 19 "Choisissez, choisissez de
vivre". Nous pouvons agir ainsi de façon très claire. Mettez ces trois
chapitres ensemble, et Il dit effectivement : "Contribuez à une vie sainte
pour le bien de tous, sinon vous êtes voués au feu". C'est très net.
Nous faisons un choix, mais Il a promis à tous l'aide possible dont nous avons
besoin.
Nous comprenons aisément que ce que Dieu désire, c'est que
nous n'allions pas dans le feu. Nous n'avons pas reçu l'esprit dans le but de
nous étaler, de nous exposer ostensiblement comme le faisaient les Corinthiens,
mais au contraire de nous répandre et de produire du fruit chez les autres à
travers nous-mêmes. Le fait de recevoir cet esprit, cela nous oblige, et dans
le même temps cela nous confère des pouvoirs pour travailler au bien commun.
Chacun d'entre nous possède la clé dont dépendra l'abondance avec laquelle
coulera l'esprit à travers nous. Le flot de l'esprit de Dieu est régulé par
le seul fait d'utiliser déjà ce que nous possédons.
Je ne sais pas si vous réalisez ou pas, mais ce que j'ai
voulu exposer ici, c'est le but principal qui consiste à nourrir le troupeau.
Sans les membres du corps ayant les moyens d'agir, sachant quoi faire, sachant
comment drainer ce pouvoir, nous ne travaillerons pas pour le bien du corps, et
le corps ne produira pas, quand il s'agit de prêcher l'Evangile. Cela ne sera
pas effectif, patent, manifeste. Il a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien
faire". Son pouvoir est donné à ceux qui auront contribué au bien-être
du corps. Ainsi, Dieu nous instruit pour que nous utilisions Son esprit au
profit de tous.
Ceci est presque une sorte d'aparté. Je ne sais pas si vous
réalisez bien ceci, mais d'après la connaissance de Mr Armstrong sur un aspect
du principe que je viens d'exposer depuis le début de ce sermon, pourquoi ne
possédions-nous pas de salles de réunions locales et pourquoi n'en
étions-nous pas propriétaires ?
Certains d'entre vous ont peut-être été amenés à penser
que nous n'avions pas d'argent pour faire cela. Ce n'est pas la bonne réponse.
Ce problème était secondaire. La véritable raison était qu'il était très
inquiet au sujet des membres de l'Eglise dont il pensait qu'ils perdraient leur
vif intérêt si nécessaire pour notre croissance à l'image de Dieu et pour
prêcher l'Evangile au monde. Il craignait que les membres ne commencent
graduellement à penser par eux-mêmes localement et individuellement.
Eux-mêmes ne se voyaient pas du tout comme étant une partie de l'Eglise tout
entière, une partie de quelque chose beaucoup plus grand, beaucoup plus large,
beaucoup plus grandiose que tout ce qu'ils avaient pu imaginer de la vie
elle-même, ainsi ils reportèrent tout intérêt sur leur propre personne
charnelle et mondaine.
Savez-vous ce qui s'est passé ? Cela devait arriver de toute
façon. Ce qui provenait du monde était devenu trop difficile à cacher, parce
que le corps s'était affaibli à force de concessions. Il avait graduellement
succombé à l'esprit du monde tandis que l'Eglise s'était tournée vers le
Laodicéanisme de la même manière que le monde. Les congrégations locales,
comme résultat de tout ceci, furent à l'image de ce monde, bien que nous ne
possédions pas d'établissements. Nous finîmes par devenir fractionnés,
compartimentés, tandis que nous devenions extrêmement difficiles à gérer,
surtout pour le pasteur, jusqu'à ce que notre fonctionnement se mit à
ressembler essentiellement à de nombreux égards, à l'Eglise Protestante.
Laissez-moi détailler notre route. D'abord nous
commençâmes à mettre sur pieds, des Clubs d'Orateurs, puis quelques années
plus tard, nous séparâmes le Y.O.U du reste de la congrégation, parce
qu'après tout, nous devions faire quelque chose pour les jeunes. Ensuite, le
Y.E.S apparut parce que nous ne voulions pas abandonner les plus jeunes enfants.
Je veux vous poser une question individuellement. Où
voyez-vous qu'il faille quitter papa et maman, les relations familiales ainsi
que la bonne responsabilité donnée par Dieu aux parents afin qu'ils enseignent
leurs propre enfants ? Je pense que c'était une responsabilité que de nombreux
parents voulaient volontairement abandonner à l'Eglise, au gouvernement de
l'Eglise. Ce n'était pas une bonne idée.
Je sais où tout cela a conduit les parents, et je pense que
beaucoup d'entre vous ont expérimenté cela. Vous approuviez toute création
d'activités qui pouvaient CONCERNER vos enfants, tout ce qui pouvait amener des
diversions pour vos enfants ou des divertissements, mais qui ne créaient pas
d'interactivité avec eux. On considérait tellement mal les parents qu'ils
n'étaient même pas autorisés à assister aux études Bibliques des jeunes,
parce que le leadership proclamait : "Bien, les enfants ne commenceront pas
à étudier, tant que vous restez ici !" Le but était raté par tous.
Ensuite, il y eut les études Bibliques pour les plus âgés,
puis celles pour les célibataires. Puis à la fin du Club des Orateurs, on
créa le Club Spécial Gradué, puis la Classe d'entraînement au Leadership.
Entremêlé et connecté à toutes ces choses il existait tout un assortiment de
réunions permanentes et d'activités sociales presque partout, dans lesquelles
le pasteur local se retrouvait en grande partie impliqué.
Dites-moi, quelle est la responsabilité principale d'un
pasteur ? C'est d'enseigner la PAROLE et de passer son temps dans la parole.
Lisez Actes 6. C'est ce qui est dit ici. Les diacres étaient formés pour la
suite, pour la succession, disait Pierre, afin qu'ils puissent passer leur temps
dans la PAROLE et dans la prière pour le bien du corps.
Je ne dis pas que certaines de ces choses étaient mauvaises
en elles-mêmes, mais le poids de toutes ces activités ne pouvait pas être man?uvré.
Nous étions devenus aveugles par leurs effets, et nous ne pouvions plus
maîtriser ces effets. Quels étaient ces effets ? Je vous dirai de quoi il
s'agissait. De manière graduelle et subtile, nous en étions arrivés à penser
que toute cette activité tourbillonnante incarnait le Christianisme. Tout cet
affairisme, combiné au syndrome de "perdu dans la foule" et à la
mondanité qui rampait à l'intérieur de l'Eglise était devenu trop lourd à
supporter, ainsi notre dévotion pour notre appel déclina, et nous étions
subtilement amenés à abandonner notre but véritable.
Savez-vous que tout cela affecta tellement le quartier
général que Mr. Armstrong mentionna cela au cours de ce même sermon du mois
de Juin 1978, que tandis qu'il était loin du quartier général et à son insu,
l'étude de la Bible du vendredi soir, qui durait sans interruption depuis
trente ans, venait d'être annulée par l'administration ? Pourquoi ? Parce que
l'on avait l'impression que cela n'était plus un besoin. "Je suis riche et
pourvu de biens, je n'ai besoin de rien". Apocalypse 3 : 17
A la décharge de ce premier point, ...je ne sais pas qui fut
à l'origine de cette décision d'annuler cette activité, ...il est indéniable
que les membres furent avertis que cette décision serait prise. Cela n'attira
pas leur attention. Ils n'assistaient déjà plus aux études Bibliques. Bien,
je pense qu'ils montraient naturellement qu'ils avaient d'autres choses plus
importantes à faire.
AGGEE 1 : 2 à 11
Parle à Zorobabel ! dit l'Eternel. Fortifie-toi, Josué,
fils de Jotsadak, grand sacrificateur ! Fortifie-toi, peuple entier du pays !
dit l'Eternel. Et travaillez ! Car je suis avec vous, Dit l'Eternel des armées.
Je reste fidèle à l'alliance que j'ai faite avec vous Quand vous sortîtes de
l'Egypte, Et mon Esprit est au milieu de vous ; Ne craignez pas ! Car ainsi
parle l'Eternel des armées : Encore un peu de temps, Et j'ébranlerai les cieux
et la terre, La mer et le sec ; J'ébranlerai toutes les nations ; Les trésors
de toutes les nations viendront, Et je remplirai de gloire cette maison, Dit
l'Eternel des armées. L'argent est à moi, et l'or est à moi, Dit l'Eternel
des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de
la première, Dit l'Eternel des armées ; Et c'est dans ce lieu que je donnerait
la paix, Dit l'Eternel des armées. Le vingt-quatrième jour du neuvième mois,
la seconde année de Darius, la parole de l'Eternel se révéla par Aggée, le
prophète, en ces mots : Ainsi parle l'Eternel des armées : Propose aux
sacrificateurs cette question sur la loi :...
Ce même principe illustré par ces personnes qui ne
voulurent plus assister aux études Bibliques à Pasadena, est ce même principe
sous-entendu qui est présenté ici dans Aggée 1. Dieu ne dit pas ici
littéralement que les gens n'assistaient plus aux études aux versets 2, 3 et
4. Mais Il parle de cette manière pour montrer, en conclusion, le résultat
obtenu à partir de leurs propres agissements. C'est ce même principe qui
apparaît là dans Apocalypse 3 : 17 où Dieu dit : "Je me suis enrichi, je
n'ai besoin de rien". Non, ils ne disaient pas littéralement ces choses
textuellement. Quelques uns ont pu dire cela, mais par leurs actions ils
démontraient bien qu'ils tenaient ce langage.
C'est nous qui choisissons de consacrer notre temps et notre
énergie à ce que nous voulons faire. C'est la raison pour laquelle Dieu a dit
que nous devons retrouver la foi qui nous a été délivrée une fois pour
toutes avec notre premier amour. Nous devons choisir de faire tout ce qu'il y a
dans notre c?ur. C'est comme si nous le traduisions avec notre langue. Ce que
Dieu est en train de dire dans le rappel de ces versets que nous lisons ici,
c'est que pour ceux qui ont fait une alliance avec Lui, cette vie de chaque jour
ainsi que la prospérité sont directement attachées à la condition du Temple
et à la qualité de notre relation avec lui.
Par "prospérité", je ne veux pas parler
spécialement de prospérité économique, mais cela fait partie de l'emballage.
Le Temple est le corps du Christ. Il s'agit simplement d'une analogie.
Ceci est le message que nous autres, le ministère de
l'Eglise du Grand Dieu, essayons d'arracher, d'extirper de la plus grande Eglise.
Ce que nous voulons dire : "Mettons les choses essentielles à la première
place," et c'est le Temple, le Corps, qui vient d'abord en premier. L'état
du Temple, du Corps, dépend essentiellement de l'état spirituel des membres
individuels du Corps.
L'Eglise n'est en aucune manière, en état de produire la
gloire et l'honneur dignes de notre Dieu. Ainsi, les gens sortent en courant, en
direction des champs pour semer quelque chose qu'on ne pourra pas faucher
maintenant. Cette action doit être dirigée, entreprise depuis le sommet de
l'administration jusqu'au bas du groupe. Si les efforts pour prêcher l'Evangile
devaient être couronnés de succès, il nous faudrait alors entreprendre ce que
Dieu, à travers Aggée et Zacharie, instruisit à Zorobabel et Josué le grand
prêtre, à faire.
|